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Air du temps

Histoire, Politique

Guerre ou Paix

On lit, ici et là, des pronostics sinon des analyses relatives à la situation en Ukraine et aux tensions qu’elles génère entre l’Occident et la Russie.
A observer certains chantres en tous genres se lancer dans des prédictions qui ne reposent le plus souvent que sur des évaluations sans autre fondement que quelque approximation ou référence à L’Histoire, il semblerait judicieux de ne pas se substituer à qui décide de l’opportunité d’interventions militaires ou non.
Ainsi, ce besoin de peindre le diable sur la muraille et d’annoncer une 3e guerre mondiale n’a pour effet que de créer un climat anxiogène et de bloquer tout autre approche réflexive et constructive.
La situation actuelle en Ukraine est extrêmement préoccupante mais elle l’est de longue date!
Avoir considéré les événements qui se sont déroulés l’hiver dernier sur le Maïdan de Kiev comme force de renouveau sinon de libération aurait dû susciter l’inquiétude plutôt que la liesse relayée par tant de médias.
Mais non,  l’Occident s’est réjoui. A l’unisson ou presque, il a salué l’avènement futur de la démocratie. Le résultat est éloquent…
Plus de 4.000 morts et près d’un million de réfugiés sans compter les blessés et autres victimes d’une guerre livrée au sein d’un pays désormais déchiré et exsangue.
L’Occident a beau jeu de charger la Russie. Qui a-t-elle attaqué?

http://french.ruvr.ru/news/2014_12_04/Poutine-prononce-un-message-a-lAssemblee-federale-8674/

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Score stalinien

C’est ainsi, du moins, qu’une journaliste de la Radio Télévision Suisse a commenté le résultat de l’un des objets soumis au vote à Neuchâtel.
Ses habitants auraient-ils été forcés et contraints par quelques petits hommes verts?
Non, bien sûr que non.
La commentatrice, comme nombre de ses confrères, connaît ses classiques. 
Même si la métaphore est usée et à usage variable selon les contrées et les circonstances.
Pour le reste, des trois sujets soumis à l’ensemble des Suisses, le non l’a emporté.
Non à l’abolition des forfaits fiscaux, non à la limitation de la surpopulation et à la préservation durable des ressources naturelles, non à l’initiative visant à sauvegarder l’or de la Suisse.

Politique

« Dans le pays de Vladimir Poutine »

http://www.interpol.int/fr/Internet

Ce matin, sur Espace 2, chaîne radiophonique publique suisse, il est fait mention de l’arrestation demandée par la Russie à Interpol, du milliardaire russe Sergueï Pougatchev.
Le journaliste énonce la peine encourue par l’oligarque, soit dix ans de prison.
Or, plutôt que de rester dans le contexte juridique, le journaliste pense utile de recourir à la rhétorique et de préciser que la peine s’appliquera au pays de Vladimir Poutine.
Certes, Espace 2 n’en est pas à son premier coup d’essai pour user d’un lexique choisi. 
Lors du massacre de la maison des syndicats à Odessa qui a vu périr des dénommés pro-Russes dans d’indicibles souffrances, cette chaîne de la RTS évoquait le mort de 38 personnes, sans, bien sûr, mentionner de quelles personnes il s’agissait ni, surtout, les circonstances dans lesquelles lesdites personnes avaient péri.
Pour rappel:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/05/03/rts-ukraine-la-rhetorique-a-l-oeuvre.html
User de rhétorique pour informer répond à quelle déontologie?

Politique

Flash sur la France

Julie dans les jardins de l’Elysée en conversation avec le Président de tous les Français, Valérie à Londres, accueillie en star selon cet article paru dans Le Figaro: 
http://www.lefigaro.fr/international/2014/11/22/01003-20141122ARTFIG00079-valerie-trierweiler-recue-comme-une-star-a-londres.php ,
la vie privée de François Hollande semble bien plus passionner que sa politique.
En ce sens, ce qu’il vit avec son actuelle maîtresse et ce que révèle la précédente, s’intègre à une thématique bien connue. 
Un homme, une femme ou deux, les variations ne manquent pas.
Sauf que la fonction présidentielle et ce qu’en attendent les citoyens d’un pays, en l’occurrence la France, s’assimile mal avec ce mélo distillé en guise d’information.
Si le battage médiatique est là pour affaiblir le Président, c’est avant tout l’image de la France qu’il frappe.
La vie privée d’un chef d’Etat exposée à tous vents jette le discrédit sur tout un pays autant que sur celui qu’il a élu pour le gouverner.

Politique

Ukraine-Russie,appel à la raison

Dans sa page consacrée au courrier de lecteurs, La Tribune de Genève d’hier, 17 novembre, a réalisé un beau travail journalistique en publiant deux points de vue opposés sur la Russie.
Dans l’un d’eux, il était question d’une Ukraine dont Vladimir Poutine aurait l’intention de détruire le peuple.
Soit.
Dans l’autre, le mien, il s’agissait de souligner le soutien apporté par Mikhaïl Gorbachev à ce même Vladimir Poutine.
Qu’un Président, célébré par l’Occident pour avoir concouru à rapprocher les peuples, se range désormais aux côtés de celui qui viserait à en détruire un, est un signe fort qu’a donné l’ancien et dernier président de l’ex-Union Soviétique.
Il serait dès lors grand temps de raison garder et de considérer la situation de manière objective avant que la passion, alimentée par un manichéisme outrancier, ne vire au cauchemar.
Non, la Russie n’est pas l’ennemie de l’Occident, pas moins de l’Ukraine et ne doit en aucun cas l’être. 
Sans quoi, la guerre totale envisagée par son actuel président, Petro Poroshenko, risque bel et bien d’avoir lieu.
https://fr.news.yahoo.com/lukraine-préparée-à-scénario-guerre-totale-selon-président-171433757.html

Culture, société

Une pensée pour Nabilla

On ne va pas juger Nabilla, elle le sera.
On ne va pas refaire son histoire, elle se poursuit.
Nier le phénomène qu’elle incarne ou le rejeter, c’est refuser la force qui oeuvre à son assise.
Solide ou non, sa réalité, Paris Match la confirme.
Nabilla s’impose comme figure d’un monde partagé bien au-delà de l’Hexagone, de Genève ou d’ailleurs.
Son univers, impitoyable ou non, rassemble.
Pour le meilleur ou pour le pire, il révèle.
Quoi, c’est selon.

Culture, Politique

Je t’aime, moi non plus

Philippe de Villiers, personnalité française controversée, comme tant d’autres et pour diverses raisons toujours valables pour qui les énonce, a livré une interview à Jean-Jacques Bourdin en ce 12 novembre*.
Que l’on partage ou non le point de vue du créateur du Puy Du Fou, le mettre en relation avec celui du journaliste qui l’interroge permet d’en saisir le sens.
Jean-Jacques Bourdin avait accepté avec son épouse Anne Nivat, l’invitation de Darius Rochebin dans le cadre de son émission Pardonnez-moi du 2 février 2012.**
Au-delà des divergences de points de vue des uns et des autres, observer comment ces trois personnalités parlent d’elles est loin d’être inintéressant.
Certes, l’émission Pardonnez-moi pousse plus à la confidence que d’autres.
Mais justement, une telle approche invite d’autant à mettre en perspective les propos tenus par Philippe de Villiers.

*    https://www.youtube.com/watch?v=KLqerKwzyOY
* * https://www.youtube.com/watch?v=mMKZq4elgck

Histoire, Politique

9 novembre 1989-9 novembre 2014

Dans le cadre des célébrations qui entourent la chute du mur de Berlin, il y a vint-cinq ans, comment ne pas se rappeler l’événement majeur que ce 9 novembre 1989 a représenté?

Que chacune et chacun ait vécu ce moment historique à sa manière, rien de plus normal.

Que les conséquences géopolitiques que cette chute a entraînées créent des divergences de points de vue, rien de plus normal encore. Preuve en est l’organisation de ce colloque intitulé:  » 25 ans après la chute du mur de Berlin-nouvelles crises, nouveaux doutes, nouveaux murs. »

Mikhaïl Gorbachev a été invité à y prendre part et a exprimé son intention d’y rencontrer Angela Merkel.

Cela dit, l’ancien et dernier président de l’ex-URSS ne demeure pas moins déterminé à soutenir l’actuel président de la Fédération de Russie. S’en étonnera qui veut.

Mais il n’y a rien de surprenant à une telle prise de position sinon pour un certain Occident pétri de ses seuls et propres critères d’analyse.

Que cette Russie sans cesse présentée par nombre de férus commentateurs comme celle de Poutine s’avère soudain aussi être celle de Gorbachev est à inscrire dans les mémoires.

L’état du  monde actuel et les tensions multiples qui le fragilisent le valent bien.

Sujet publié en page 23 de l’édition papier de « La Tribune de Genève » du 17 novembre 2014
Sujet également publié en page 13 par « Le Temps » du 13 novembre 2014 sous le titre « Vingt-cinq ans après »

Histoire, Politique

De l’impérialisme

Aujourd’hui, on le sait, il est russe.
Pour qui ne l’a pas encore compris, les preuves sont là, irréfutables, chaque jour qui passe ou presque nous les rappelle par le biais de relais divers.
Volontés hégémoniques, agissements contrevenant aux droits en tous genres, autant de comportements parfaitement étrangers, bien sûr, aux bonnes manières et aux principes de nos démocraties.
Soit.
Il est certain que les regards critiques ne manquent pas pour nuancer ou refuser de telles visions réductrices et heureusement!
Mais leur écho reste limité quand il n’est pas rejeté.
Force est de le constater, toute prise de position susceptible d’enrayer la mécanique d’information dominant l’Occident, court le risque d’être confinée au secret sinon aux oubliettes.
L’Histoire l’a souvent démontré, le document ci-dessous le confirme:

Economie, Politique

Obama, la paix selon Nobel

Coupe du monde de football 2018, Mistral, qui ose encore ne pas céder aux pressions états-uniennes?
Alors que Joseph Blatter a reconnu avoir été invité à annuler l’organisation de la Coupe du Monde de football 2018 en Russie*, voici que la France est mise au défi de renoncer à la livraison annoncée de son navire de guerre à la Russie.
On l’a bien compris, la Russie est l’ennemie de la démocratie et sème le chaos en Ukraine sinon dans le monde entier. 
Fort de son titre de nobélisé de la paix, Obama sait de quoi il parle.
Jusqu’où ira cette tartufferie?
S’il existe des esprits critiques pour ne pas s’y laisser prendre, force est de constater que leur marge de manoeuvre apparaît vite réduite.
Alors que tant de voies s’ouvraient pour négocier, l’administration d’Obama a persisté à imposer ses vues à un Occident, qui de frileux, risque bel et bien d’avoir froid cet hiver.
 http://www.lenouvelliste.ch/fr/nosdossiers/crise-en-ukraine/articles/pas-d-accord-entre-kiev-et-moscou-sur-le-gaz-2884-1366257
* http://www.24heures.ch/sports/actu/fifa-soutient-inconditionnellement-russie/story/26163888?track