On parle beaucoup d’elle, on s’offusque de son geste qui a consisté à publier sur son compte Instagram une photo d’elle et de la cible qu’elle vise en tant que tireuse. Elle s’appelle Sanija Ameti.
On peut reprocher à cette jeune femme qui tire sur un catalogue de maison de vente aux enchères son inculture, sa légèreté, sa négligence, son insouciance! Son geste dénote une indigence assez sidérante.
Cela dit, la langue n’a pas non plus vocation à être malmenée. Or, de plus en plus d’articles sont publiés au mépris de règles élémentaires de syntaxe et d’orthographe.
Sans être pour le moins du monde puriste, j’estime légitime que des professionnels de l’écrit, en cas d’hésitation sur une forme ou une autre, s’enquièrent de celle qui convient.
Or tel ne paraît plus du tout être le souci de nombre de journalistes et c’est très regrettable. Qu’il s’agisse de coquilles est une chose, qu’il s’agisse d’erreurs grossières, une autre.
Dans l’article consacré à la politicienne de Zürich, sur quatre lignes figurent trois erreurs. C’est peut-être peu. Or non, c’est beaucoup. Cela démontre que le sens de ce qu’on publie n’importe plus.
No Comments