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Dominique de Villepin et 2027

photo @ archives personnelles

De nombreux journalistes relaient linterview accordée par Dominique de Villepin à Edwy Plenel. Dans leurs articles, on lit que l’ancien Premier ministre n’écarte pas une éventuelle candidature à l’élection présidentielle de 2027.

Or s’il dit bien qu’il refuse de ne pas être « aux avant-postes » d’un combat à mener, il précise aussi que cela n’implique pas de savoir s’il serait candidat à une élection. Non, pour lui, l’enjeu se situe au niveau de la parole.

En d’autres termes, sa parole, il refuse de ne pas la partager.

Fort bien et son célèbre discours du 14 février 2003, prononcé devant le Conseil de sécurité des Nations unies au siège des Nations unies à New York, est resté dans nombre de mémoires.

Cependant, lorsque Dominique de Villepin s’est présenté à la présidentielle de 2012, il a adressé une lettre aux membres de son parti République Solidaire pour leur dire qu’il avait été « empêché ».

Comprenne qui voudra!

Le fait est qu’une très hypothétique candidature pour 2027 nécessiterait que l’entreprise démarre sans tarder. Car c’est en juin 2010 qu’avait été fondé le parti qui devait porter Dominique de Villepin au pouvoir en 2012.

Avec le résultat que l’on sait.

Donc je ne vois pas vraiment ce qui pourrait changer et soudain favoriser cet homme brillant et cultivé mais qui a échoué à mener sa campagne à terme.

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La tradition

La tradition des vœux présentés à l’occasion de chaque nouvelle année qui s’ouvre a beau se heurter à de dures réalités, elle se maintient envers et contre tout.

Déni ou optimisme à tous crins, les raisons sont nombreuses de faire l’impasse sur ce qui ne va pas.

L’espoir ferait vivre, selon le dicton. Dans ce cas, vivons! Soumis ou révoltés, résignés ou rebelles, sages ou fous, tristes ou heureux, sains, malades, avisés, audacieux, que sais-je encore?

Force et courage soient donnés aux victimes d’injustices et d’abus en tous genres pour affronter ce qui heurte et blesse!

Meilleurs vœux à vous qui suivez ce blog et merci de participer à son existence!

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La lumière dans la nuit

Dans la solitude et la nuit, quand brille la flamme de l’espoir, rien n’est jamais perdu.

Et pourtant, que de drames et d’épreuves vivent autant d’individus, de familles, de peuples!

Pour ma part, envers et contre tout ce qui a entaché sa célébration, j’ai toujours aimé Noël, fête de la Nativité.

Que ce 25 décembre vous soit doux et clément!

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Et si les FEMEN …

La Tribune de Genève a-t-elle apprécié les réactions aux commentaires déposés sous l’article relatif à l’attaque à la tronçonneuse de la « Broken Chair » par les FEMEN, on s’interroge.

Car hier encore, on pouvait cliquer sur le pouce dirigé vers le haut ou vers le bas pour exprimer son avis quant aux propos émis et publiés. Cette fonction a été supprimée. Ou alors, réservée aux abonné(e)s?

L’article en question est suivi, à l’heure qu’il est de 89 commentaires. Et certains ne sont vraiment pas tendres quand ils ne sont pas lucides.

L’affaire est sans doute légère au regard d’autres bien plus lourdes et graves.

Il n’en demeure pas moins vrai que s’attaquer à un symbole cher aux Genevois -mais bien au-delà d’eux seuls aussi- ne passe pas aux yeux du public qui s’exprime.

Handicap International, propriétaire de la chaise, devra-t-elle assumer les frais de réparation du monument ou bien seront-ils endossés par le contribuable, ce qui est certain est que les FEMEN ne seront pas inquiétées.

Pourquoi, dès lors, ne pas continuer de tronçonner seins nus sur la voie publique quand on n’écope que d’une peine avec sursis? Des hommes, sexe à l’air frisquet de décembre en train de scier la chaise, auraient-ils été ainsi sanctionnés?

Poser la question n’est pas y répondre. C’est soulever une problématique de genre, très en vogue par les temps qui courent.

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Notre justice est une gentille Mère Noël!

Je vous ai parlé, ici, des FEMEN qui ont attaqué la « Broken Chair » à Genève.

Elles écopent d’une peine avec sursis. Mais notre chère Tribune de Genève d’intituler son article « Femen condamnées pour l’attaque de la « Broken Chair » et de se garder d’évoquer le sursis.

Non seulement ce titre est trompeur vu que la condamnation est allégée par le sursis mais notre justice est d’une clémence angélique!

Car selon Handicap International, propriétaire du monument, l’agression des activistes aux seins nus laissera des traces sur la chaise.

Quant au tronc dénudé de ces femmes sur la voie publique, il n’inquiète pas plus que cela le tribunal. Les commentaires qui suivent l’article sont en libre accès. Ils ne manquent pas d’intérêt.

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À Genève, les FEMEN à l’œuvre

Celles qui suscitaient beaucoup d’admiration de la part d’un Occident très bien-pensant, voici qu’elles s’en prennent à l’un des symboles de ce qui fonde la bien-pensance.

À Kiev, par inculture, qu’elles aient scié une croix qui n’était pas orthodoxe mais uniate, peu importait pour elles et leurs soutiens, elles manifestaient en faveur des Pussy Riot condamnées par la méchante justice russe.

Rappelez-vous, c’était en 2012. La femme à la tronçonneuse avait alors trouvé refuge en France et avait même servi de modèle à la Marianne de François Hollande.

Mieux encore, en 2022, une de ces belles âmes avait été invitée sur LCI par Darius Rochebin. Rien à dire, ces égéries à moitié dénudées le valent bien!

Pour l’heure, la police genevoise confirme leur arrestation et Handicap International, l’ONG commanditaire de l’œuvre attaquée à la tronçonneuse aurait l’intention de déposer plainte.

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Désir de paix, quête de signes

Hasard ou non, le futur et ex-président états-unien arbore des couleurs tantôt russes, tantôt ukrainiennes dans ses tenues vestimentaires.

Il s’affiche, en effet, soit en costume bleu et cravate rouge sur chemise blanche, soit en costume bleu et cravate jaune sur chemise blanche.

Signe de désir de paix entre deux pays voisins devenus ennemis, l’avenir le dira. Pour l’heure, la Syrie bascule, la Géorgie s’enflamme.

Et la Russie, pour nos médias et le monde politique qui pense juste et comme il se doit, reste l’ennemie publique no 1.

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L’indicible légèreté d’un haut lieu de culture

L’hiver approche, la guerre en Ukraine continue de livrer son lot de blessés, d’invalides, d’enfants orphelins et de morts, pendant ce temps-là, sur des plateaux de télévision, dans des studios de radio ou des colonnes de journaux et de magazines, vous avez des personnalités qui étalent leur science, prodiguent leurs conseils sinon livrent leurs prévisions sur l’avenir de tel ou tel pays.

Soit.

Mais quand, sous un air badin, un apéropéra vous invite à venir « siroter votre vermouth ou spritz en compagnie de drôles de personnages » et que, dans ce contexte vous sont proposés, en marge de l’opéra Fedora, « des textes de poétesses russes qui ont fui leur pays après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, ou qui en sont parties plus tôt pour certaines. », vous vous dites que décidément, tout est prétexte à détournement.

Parce que trouver le moindre point commun entre des poétesses qui se demandent comment « continuer à écrire et exister en russe dans le contexte actuel, quand on s’oppose à la guerre ? » et une héroïne d’opéra qui poursuit le meurtrier de son amoureux dont elle finit par tomber amoureuse alors qu’elle l’a dénoncé au préalable, ce qui lui sera fatal, trouver le moindre point commun à ces destins relève plus que de la haute voltige.

Et c’est bien trop peu dire.

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Règles de bonne conduite

Dans vos médias de référence, avez-vous été informés d’espions dans nos contrées qui proviendraient d’autres pays que de la Russie? Si oui, remémorez-vous le nombre de fois et comparez-le à la fréquence avec laquelle nous est rappelé comment œuvrent les Russes chez nous.

Toujours dans vos médias de référence, avez-vous été mis au courant de désinformation en provenance d’autres pays que de la Russie? Si oui, souvenez-vous desquels et établissez des tableaux comparatifs avec le nombre de falsifications orchestrées par les Russes.

C’est facile, la Russie est le plus souvent accusée de se mêler de tout. Des élections un peu partout dans le monde, de cyberattaques un peu partout dans le monde, de faux profils créés sur tous les réseaux sociaux possibles et imaginables, bref, la Russie n’a que cela à faire, espionner et dérégler.

Les gens dotés d’encore un peu de bon sens ont bien compris que nos pays n’intéressent pas la Russie au point qu’elle perde tellement de temps à les surveiller, à embrouiller leurs systèmes informatiques, à pirater leurs documents secrets, les détourner, créer la cacophonie ici et là, bref, à s’occuper de nous!

C’est bien plutôt l’inverse qui se passe. À savoir que nos dirigeants se soucient tant d’elle et de ses richesses qu’ils lui façonnent un visage qui leur ressemble bien davantage qu’il ne lui ressemble à elle.

L’Occident justicier, la belle affaire quand on voit ce qu’il laisse pourrir sans sourciller, sans émettre la moindre considération morale. Décidément, la bonne conduite est vraiment dictée par l’absence de tout scrupule, que dis-je, par le cynisme le plus absolu.

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Nos infos, appellation d’origine contrôlée

Et voilà, le rouleau compresseur de la propagande occidentale qui revendique l’appellation d’origine contrôlée (AOC) d’ « information » s’est mis en branle. Et il écrase toute réflexion, toute interrogation légitimes de la part de personnes qui seraient curieuses de savoir exactement ce qui a motivé les choix électoraux d’une population, en l’occurrence ici géorgienne.

J’ai évoqué, hier, comment d’emblée le Kremlin a été mis en cause.

Vous allez voir que désormais nos médias -dont on se demande ce que leurs journalistes connaissent de la politique géorgienne- vous bassineront sur le fait que l’élection a été truquée, volée, que la Russie refuse de lâcher ses anciens satellites, que son Président est un nostalgique de l’ex-URSS et j’en passe.

En Géorgie, certes, on trouve des partis en faveur d’une adhésion à l’Union Européenne, on trouve aussi des opposants. Et pour m’être rendue plusieurs fois dans ce pays grâce à mes livres qui ont été traduits en géorgien et que j’ai été invitée à présenter, je vous assure que le souvenir des guerres avec la Russie reste dans les mémoires.

J’ai, pour ma part, mesuré les conséquences du conflit de 2008 lorsqu’en décembre de cette année-là, soit quelques mois après les hostilités déclenchées en août, j’ai été invitée à présenter l’un de mes ouvrages dans la salle non chauffée du prestigieux Institut Rustavelli.

Je m’y suis exprimée en russe, expliquant que cette langue m’était plus familière que l’anglais, je n’ai pas eu à subir quelque reproche ou invective que ce soit. En 2009, ensuite, j’ai vu les campements installés non loin de Tbilissi pour les personnes qui avaient subi les dommages de la guerre.

Donc faire du parti vainqueur des législatives un parti manipulé par Vladimir Poutine est une vision de l’esprit qui autorisera le défilé de clichés habituels auquel on aura droit dans les jours, les semaines et les mois à venir pour continuer d’influencer l’opinion occidentale vers la détestation non seulement de ce Président mais de la Russie.

Mais bon, nous sommes, nous, au bénéfice de la liberté d’expression et de la démocratie, dans ce cas, nous n’avons que le devoir sinon le droit de nous taire si nous le contestons.