capture d’écran de: https://www.youtube.com/watch?v=bv5MqIhiEAg
J’aime la Russie, le rappeler est un euphémisme. Et pourtant, il semble important de préciser encore et encore pourquoi et comment je puis aimer ce pays dont le Président a désormais été présenté comme le boucher d’Alep.
On constatera également, dans les propos de cet élu, la même invite au boycott du Mondial 2018 qui a valu cet appel lancé par un lecteur auquel j’ai répondu dans un précédent sujet de ce blog:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/10/14/de-la-liberte-d-expression-a-l-outrance.html#comments
Alors oui, je réitère.
Car loyale à mes pays d’origine que sont la Suisse et la France, sans aucun angélisme je refuse qu’on diabolise la Russie.
Cependant, bien sûr qu’entretenir un climat haineux vis-à-vis d’un pays et/ou de son président sous toutes sortes de prétextes, est une stratégie connue.
Admettre, au contraire, quels intérêts on poursuit et avec l’aide de quels bourreaux et autres égorgeurs d’innocents, un ancien ministre français s’y est quand même risqué en reconnaissant le bon boulot d’Al Nosra en Syrie.
Dans ce cas, s’élever contre tel ou tel propos simplificateur sinon simpliste qui masque une réalité autrement plus complexe, est un devoir. Et là, on n’est plus dans l’amour d’un pays ou d’un autre.
On est dans le rejet d’abus relayés avec la complicité de médias complaisants sinon malfaisants.
société
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