Trois jeunes, deux Suisses et une Italienne ont été arrêtés et jetés dix jours en prison avant d’être libérés et assignés à résidence en France jusqu’à ce que la justice, ce 31 mai dernier ne les autorise à regagner leurs pays respectifs.
Vous avez sans doute entendu parler d’eux, ils se sont fait connaître sous l’appellation « les trois de Briançon ». Ils disent avoir voulu exprimer leur solidarité envers des migrants tandis que, face à eux, des identitaires leur bloquaient le passage de la frontière entre l’Italie et la France.
Avoir du coeur est tout à l’honneur de ces jeunes gens. Dans ce cas, peut-être seront-ils aussi sensibles au sort d’enfants retenus dans des caves en Ukraine et privés d’école. Et oui, les combats s’intensifient dans l’est du pays où certaines écoles ont dû fermer.
Quoi que l’on pense des uns et des autres qui s’affrontent depuis plus de 4 ans, les populations en font les frais. Aussi bien, nombre d’associations se sont-elles créées et mobilisées pour offrir à autant de victimes, soutien et aide.
Pourquoi cette évocation? Tout simplement pour rappeler que la guerre en Ukraine compte déjà plus d’1 million d’exilés et que ce journaliste qui, déjà, avait rapporté la désillusion post-Maïdan, explique qui oeuvre en lieu et place de la police pour faire régner l’ordre.
Qu’à cela ne tienne, Genève, ville des droits humains comme ont tant tenu à le mentionner tous les soutiens des « trois de Briançon » , Genève donc, abrite au bénéfice d’un forfait fiscal, l’un des financiers de ce bataillon Azov dont la nouvelle formation, Natsionalniy Droujny opère sans ménager sa peine.
Pas belle, notre République?
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