« Au service de… » On entend ou lit souvent cette formule de la part -ou au sujet- de personnalités qui œuvrent dans tel ou tel domaine et le déclarent de façon diverse, allant de la sobriété à la solennité.
S’engager, travailler « au service de » implique de s’effacer soi-même au profit ou au bénéfice d’intérêts supérieurs.
Quand il s’agit, par exemple, de ceux dits « de la nation », il est évident que l’orientation choisie reflète non seulement la conception que l’on se fait de ladite nation mais la dimension privilégiée qu’on lui accorde.
Chacune se défend, de la plus matérielle à la plus sociale dès lors que toutes sont destinées à améliorer la condition citoyenne de la nation en question. Ce qui, en revanche, est contesté est la mise « au service de » dans un seul but personnel ou de caste.
On est là dans la corruption. Pratiquée à grande échelle ou non, elle gangrène ce qu’elle touche. La dénoncer est toujours plus aisé lorsqu’elle concerne d’autres que soi, c’est bien connu.
Aussi se délecte-t-on de condamner une institution ou une autre, un gouvernement ou un autre et de surtout mettre sous le tapis ce qui gênerait son propre camp. Procédé très connu encore. Et pire lorsqu’il alimente de soi-disant débats dont les opinions sont pipées d’avance.
Autant dire que faire valoir un point de vue « au service de » la réalité de faits s’apparente à un véritable sacerdoce.
2 Comments
Voilà encore un commentaire qui fait du bien! Merci!
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Au service de la « réalité des faits » est devenu un vrai sacerdoce devant tout ce qui travaille au service du mensonge. Ne serait-ce que le mensonge par omission (omisison des crimes de guerre au Donbass depuis plus de dix ans, omission des mobilisations forcées et omisson du génocide à Gaza depuis plus d’un an).
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On aimerait que le gouvernement travaille au service de la paix et non au service des ukronazis, au service de la neutralité et des Conventions de Genève non au service de l’hégémonie des ricains.
Il y a quelques jours j’ai discuté avec un petit entrepreneur français qui se tue à la tâche et gagne des clopinettes au mépris de sa santé.
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Hier soir j’ai commencé à écouter (pas longtemps pour cause de risque de pollution mentale) une table ronde sur France5 à propos des BRICS.
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Le discours: nous les démocraties, eux les dictatures… et combien y a-t-il de citoyens dans ces dictatures qui voudraient la Démocratie et la Liberté, et les BRICS ce n’est même pas une alliance militaire(1), ni économique(2), et bla et bla et bla… On décrypte trop facilement leur manière de penser qui respire l’autosatisfaction.
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Et combien « gagnent » ces crétins donneurs de leçons, menteurs patentés, anti-russes, anti-chinois et pro-génocideurs?
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Je suppose des milliers d’Euro alors que la France qui travaille est déjà au lit pour cause d’éreintement quotidien.
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Face à toute cette goujaterie, tous ces mensonges, tous ces guignols, une fatigue morale, mais pas mentale.
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(1) Comme la dictaure otanienne.
(2) Comme la dictature de l’empire européen.