« La Fille du capitaine est autre chose qu’un simple récit sur un épisode historique lointain » , écrit Michel Aucouturier dans sa préface à l’édition FOLIO de ce roman d’Alexandre Pouchkine.
Et de poursuivre, qu’il s’agit là d’une oeuvre inspirée, dont le véritable sujet est la Russie des profondeurs et son mystère fascinant, ce Sphynx russe qu’évoquera, dans la tempête de neige de la Révolution, un autre poète, Alexandre Blok.
De ce Sphynx, il a été question ici-même.
Sans renier le moins du monde la culture qui me fonde et encore moins mes origines, dire combien la Russie, son Histoire, tourmentée, heurtée, sa culture, ne cessent de m’habiter, c’est ce que je partage ici, d’aucuns l’ont bien compris.
Parce que la Russie dont on écrit tant sur son Président, l’a précédé et lui survivra. Et c’est elle dont j’ai étudié la langue, l’Histoire et la culture.
Aussi, chaque année, célèbre-t-on la mémoire de celui qui est considéré comme l’un des, sinon le plus grand des poètes, Alexandre Pouchkine.
A cet égard, de nombreux événements sont organisés. Et c’est dans ce sens qu’il m’a été demandé de lire un extrait d’une de ses oeuvres.
C’est de La Fille du capitaine que j’ai sélectionné un passage du chapitre IV, intitulé « Le Duel ».
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