L’exaspération plus que palpable au sein de nos sociétés dont la plus grande partie des citoyennes et des citoyens, certes, n’appelle pas à se venger, n’en est pas moins réelle.
Et lire, de la part d’une élue, qu’autant de victimes ont encore la chance de pouvoir être enterrées de manière décente plutôt que de se perdre dans les profondeurs de mers desquelles personne ne les extraiera plus, il y a un pas qui a été franchi.
Et ce pas-là est loin d’être anodin.
Non seulement, le fait de comparer telle ou telle mort est une manière particulièrement douteuse de procéder mais s’y être risquée témoigne de l’orientation avec laquelle le phénomène migratoire est traité.
On le sait, les idéologies au pouvoir ne s’embarrassent le plus souvent pas de nuances ou autres considérations ou scrupules face à la nécessité de faire passer leur point de vue.
En l’occurrence, cette élue socialiste, par la hiérarchie qu’elle pose entre les morts et l’issue qui leur est réservée, n’a su que révéler la pression à exercer pour qu’une politique s’impose.
Merci à elle, le peuple n’en demandait pas tant.
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