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Culture

Culture, société

Ces amours qui vous rattrapent…

Et voici à nouveau le monde culturel hexagonal sous tension. C’est que le 2 janvier prochain va sortir un livre consacré à une histoire d’amour qui n’en fut pas.
En bref, l’auteure y raconte une relation avec un écrivain dont les initiales sont G.M et que d’aucuns ont reconnues comme celles de Gabriel Matzneff.
Dans cette séquence télévisuelle, l’écrivain évoque nommément l’auteure du livre à paraître. Et raconte le nombre d’ouvrages qu’il a consacré à leur passion.
A l’écouter, on comprend que la jeune-fille est très éprise mais elle semble ne plus vraiment l’entendre ainsi.
La littérature n’a pas vocation à adouber toutes celles et ceux qui seraient hors la loi. Elle reconnaît des styles, elle les couronne de divers Prix.
Se pose une fois encore la question de savoir si « le style est l’homme-même » , comme le déclarait Buffon dont le propos a, par la suite subi toutes sortes de relectures.
Et si le style suffit à consacrer en dehors de tout autre jugement.
Une loi existe, cependant. S’applique-t-elle à toutes et à tous de la même façon, il semble que non tant courent encore de nombreux prédateurs.

Culture, Histoire, Religions, société

4 février 2019 – 29 février 2020

Le 4 février de cette année, le Pape François célébrait une messe aux Emirats Arabes Unis. Autant le dire, il créait « l’événement ».
Un an plus tard, le 29 février 2020, un autre « événement » aura lieu, cette fois à Genève, appelée comme on le sait, la Cité de Calvin.
Après 500 ans et pour la première fois, une messe se tiendra au sein-même de la Cathédrale Saint-Pierre.
Il va de soi qu’au-delà du seul plan religieux, au regard de l’Histoire donc, cette invitation faite aux catholiques par la Paroisse protestante de Saint-Pierre-Fusterie ne devrait pas passer inaperçue.
On connaît les efforts menés par les Eglises en faveur de l’oecuménisme. Ce qui n’empêche pas de s’interroger sur ces deux événements.
Le premier s’est déroulé dans un pays qui tolère les chrétiens sous conditions.
Le second aura lieu, certes sans le Pape qui n’en est pas moins venu à Genève, aussi qualifiée de « Rome protestante ».
Comparer ces deux « événements » n’a pas lieu d’être ici.
Mais signaler qu’à un an d’intervalle, les catholiques sont accueillis aussi bien en terre musulmane qu’en terre autrefois calviniste, peut se lire comme un simple hasard de calendrier.
A moins que ce genre d’échanges de bons procédés ne se poursuive et qu’un  jour, qui sait, musulmans et calvinistes ne soient reçus, pour les premiers en terre vaticane, pour les seconds, dans quelque église pour y célébrer leur culte?

Culture, Economie, Politique, société

Citoyenne, citoyen, en ce jour de Noël …

A la lecture d’un article, publié sur un site dit peu sinon pas du tout fiable selon les paramètres émis par quelque esprit soucieux de bien informer, à la lecture de cet article donc, que saisir plutôt que d’être saisi de nausée?
La politique, nul n’en doute plus sauf qui s’y lance empli de louables intentions, est un univers dans lequel évoluent toutes sortes de personnages, des plus charismatiques et emblématiques aux plus douteux et peu recommandables qui soient.
En pareilles circonstances, il apparaît plus que légitime d’exercer son rôle de citoyen(ne) et de critique.
Pour quels résultats, la question se pose quand domine la conscience aigüe de l’inégalité des forces qui s’affrontent lorsqu’on se risque à discuter telle ou telle posture prise.
Dans ce sens, restent la persévérance et la fidélité aux valeurs qui soutiennent un combat sans cesse renouvelé.
Au moins, ainsi, ne trahit-on pas ce qui a porté et portera aussi longtemps que les moyens à disposition pour se battre seront présents. 
Ce qui transparaît des lignes citées ci-dessus en référence, est peut-être et sans doute le fruit d’une construction et d’une vision de l’esprit.
Quoi qu’il en soit, y réfléchir n’est pas vain.
Ne serait-ce que pour se demander si on partage ou non cette interprétation de la vie politique française. Car si oui ou si non, on s’oblige à s’interroger.
Et ce seul fait est déjà, en soi, un acte citoyen.

Culture, Histoire, Religions, société

A elles et à eux

Ce tableau de Van Gogh, peint entre décembre 1885 et février 1886 représente des maisons vues depuis leur arrière-cour. C’est de la page Facebook consacrée au peintre que je la tiens.
En cette veille de Noël où tant de familles s’apprêtent à célébrer la fête ou pas, où les ultimes cadeaux sont cherchés en toute hâte sauf à ce que l’on se soit dit qu’on ne s’offrirait rien, en cette veille de Noël, ce tableau peut être ressenti d’autant de manières qui soient.
Car dans ce qui n’apparaît pas côté rue, que savoir? Rien si on n’y a accès.
Il en va de même d’êtres que nous pensons connaître. Ce qui se cache, ce qui se trame loin des regards partagés en public, personne ne peut rien en déceler faute d’être voyant ou devin ou alors d’une extrême réceptivité et encore.
A ces vies qui se déroulent loin de ce qui fait les unes, loin de ce qui anime les échanges sur tel ou tel réseau, à ces existence menées en dehors d’un peu tout, je pense en cette veille de Noël.

Culture, Histoire, Religions, société

Bientôt Noël

En cette veille de Noël, difficile de ne pas songer à tant de manières de l’aborder. Qu’on le veuille ou non, qu’on reconnaisse sa célébration chrétienne ou non, sa force symbolique est là.
On a beau dire, la pression s’exerce, qu’on organise des agapes en famille ou entre proches, qu’on se coupe au contraire de toute forme de festivité parce qu’on s’en fiche ou qu’on s’en moque.
Noël est une fête collective dont le sens n’a cessé de se transformer tout au long de l’Histoire. De nombreuses études ont été et continuent d’être consacrées à ce sujet.
Ce qui ne change rien au fait que Noël occupe l’espace par les décorations que la fête inspire, par les marchés qui lui sont dédiés, par l’effervescence commerciale qui lui est liée.
Des « Noël » sont organisés un peu partout, on pense aux personnes isolées, âgées, on pense à celles qui sont malades, démunies, bref on se montre solidaire.
Il y a, bien sûr, quelque chose d’émouvant dans pareils élans altruistes. Et les retenir plutôt que de se polariser sur la violence et l’agressivité est tout aussi bien.
L’amour entre les êtres peut toujours rester un voeu pieux, il n’en demeure pas moins émis et vaut autant que haine et détestation.
Joyeux Noël à toutes et à tous!

Culture, société

Vous reprendrez bien un peu de ce Vivaldi …

Voici un reflet de la Russie que vous ne risquez sans doute pas de trouver dans nos média. Pour quelle raison, allez savoir…

Ce qui est souvent proposé, ici, est une approche différente de ce pays que tant de personnes paraissent connaître si bien qu’elles s’estiment autorisées à en parler d’un ton catégorique.

Au point que lorsqu’on leur demande combien de fois elles ont séjourné en Russie pour être si bien au fait, pour grand nombre d’entre elles, souvent elles avouent ne jamais y avoir mis les pieds.

S’enchaînent alors immédiatement les justifications.

A suivre les médias et ce qui en est énoncé, cela ne les tente vraiment pas. Eh bien voilà, on y est! Comme quoi, ce qui s’appelle « information » agit aussi bien sinon mieux encore que ce qui n’est attribué qu’aux seuls médias financés par le Kremlin.

 Cet article devenu inaccessible avec le blocage de Sputnik suite aux sanctions prises contre la Russie après le 24 février 2022, révélait une séquence musical que j’ai réussi à retrouver.

La voici, regardez-là! 

Culture, Politique, société

Pas de parti pris

On aime souvent classer, catégoriser. Cela semble rassurer.
Or se montrer juste critique de ce qu’on lit, de ce qu’on voit et de ce qu’on entend paraît parfois bien délicat à faire passer.
Outre mes études en langues et littératures russe, allemande et française, j’ai mené des travaux de recherche en analyse du discours.
J’ai travaillé, entre autre, sur le discours polémique et l’affectivité dans la langue.
Cette formation confère à mon regard une dimension plus observatrice que partisane. Tant de personnes ont la science infuse et se gargarisent de leurs arguments que je leur laisse volontiers, à elles, leur « camp ».
Pour ma part, j’aime le débat contradictoire.
Dans ce sens, rester à l’écoute et échanger autant que possible dans le respect d’autrui est un plaisir que ce blog, partagé avec vous toutes et vous tous offre.
Soyez-en chaleureusement remerciées et remerciés!

Culture, Histoire, Politique

Ces idéologies qui font et défont l’humanité

On a beaucoup glosé sur ce blog qui serait pro-russe, pro-Kremlin, pro-Poutine, anti tout ce qui s’en prendrait de près ou de loin à la Russie.
Mais on a bien moins saisi le fait que si je parlais autant de la Russie, c’était tout simplement pour rétablir un équilibre dans les discours. Consciente, je l’ai toujours été du fait que le mien risquait sans cesse d’être rattaché à de la « propagande ».
Pourtant, ce qu’on ignore, sans doute parce que je n’en ai pas forcément parlé ici, est le nombre d’amies et d’amis que je compte parmi les personnes qui ne partagent pas la politique menée par la Russie.
Entre autre parce qu’elles l’ont connue de près.
Récemment encore, lorsque j’évoquais avec certaines d’entre elles les guerres qui ont opposé la Russie à la Géorgie au début des années 1990 et en 2008, j’ai mesuré à quel point les traumatismes et les blessures étaient inscrites dans les mémoires géorgiennes.
Et c’est bel et bien cette souffrance humaine qui me touche et me mobilise sur mon blog.
Car à la Russie, à la Géorgie, à l’Ukraine, à la Bulgarie, à l’ex DRA et à autant d’autres anciennes républiques de l’URSS, à la Finlande aussi, j’y suis sensible par le passé et le présent qui les lient.
Et si, parler de la Russie avec autant de ces personnes qui l’ont vécue à leur manière est si enrichissant, c’est parce que cela évite de tomber dans le discours idéologique, celui duquel, précisément, on a prétendu que j’étais le relai.
En ce sens, le procès pour diffamation intenté à l’encontre d’une universitaire française, procès qui se rejouera en Cour d’appel l’an prochain à Paris, m’a une fois encore démontré comment a pu être détourné ce qui me lie à la Russie.
Partout se tiennent en embuscade les idéologies pour faire et défaire le monde et les êtres qui tentent d’y vivre au mieux.

Culture, Histoire, Politique, société

Ethique omniprésente

Art et morale, esthétique et éthique, leur relation est en train d’échauffer les esprits et d’envahir l’espace médiatique.
On tient à faire la part des choses, distinguer l’oeuvre de l’homme ou de la femme, tout un programme qui n’a rien de nouveau et qui s’applique selon les critères du temps.
Et cela ne vaut pas que pour le monde de la culture, cela vaut partout où comportements jugés douteux et reconnaissance publique se disputent la même personne.
A son actif sont mises en avant ses compétences, ses qualités reconnues d’intérêt général, essentielles à la vie sociale et le reste, on tente de le relativiser sinon de le masquer.
Ainsi flotte et a pu flotter tel ou tel « génie » à la surface d’eaux troubles.
Qu’une part d’ombre habite chacune et chacun de nous est une réalité. L’admette rendrait humble et redimensionnerait art et politique.

Culture, Economie, Politique

Poignant

Voici un livre auquel l’accueil réservé est fort.
Je n’ai pas encore lu cet ouvrage, c’est au hasard d’internet que je suis tombée sur l’émission de Laurent Ruquier dont le nom de l’une des invitées m’était si inconnu que j’ai voulu en savoir davantage.
Et bien m’en a pris. Elle s’appelle Camille Beaurain, elle a co-écrit son ouvrage avec le journaliste Antoine Jeandey, rédacteur en chef du site Wikiagri.
Selon ce qui est énoncé de ce livre intitulé « Tu m’as laissée en vie », c’est le quotidien d’agriculteurs que l’on découvre.
Et si la politique agricole est visée, la jeune femme devenue veuve à vingt-quatre ans, ne cache pas non plus certains éléments d’ordre plus privé.
Alors oui, on est ému, on est bouleversé par ce qu’on apprend.
Mais la question se pose immédiatement de savoir quel impact peut avoir ce genre d’ouvrage sur le système qui décime le monde paysan.
Mais pas que lui et Camille Beaurain le dit bien. 
Elle cite, en effet, les autres milieux professionnels qui voient les leurs se prendre la vie, faute d’y trouver encore du sens.
Au-delà de l’émotion que suscite le livre de cette jeune femme, au-delà de la parole qui tenait à briser le tabou, que se passera-t-il?
On ne devrait pas attendre de voir venir, on peut agir, le chroniqueur Philippe Geluck l’énonce de la manière la plus claire qui soit.