capture d’écran Twitter
Comme il y a été fait allusion par deux commentateurs dans le précédent sujet de ce blog et comme il est recommandé de « faire tourner l’information » eh bien qu’elle tourne, l’information!
Et quelle est-elle, « l’information »?
Publiée par qui a enjoint à la « faire tourner », elle figure sur le compte Twitter de la maison d’édition « Les Petits Matins ».
Nous sommes six à avoir porté plainte pour diffamation et la maison d’édition s’estime victime d’une procédure qu’elle appelle procédure bâillon.
Pour en savoir davantage sur cette affaire, je vous propose de lire les différents articles parus sur le site Les Crises.
Culture
capture d’écran Tribune de Genève
Si le combat féministe passe par le saccage de tel ou tel monument, de telle ou telle statue, autant dire que la cause de la femme a trouvé ses milices.
L’exécration de l’Histoire aurait-elle atteint autant de cerveaux et de bras qu’ils ne soient plus en mesure que de détruire?
A Genève, dans la nuit du 3 au 4 mars, le Mur des Réformateurs et la statue du Général Dufour ont été tagués. A l’évidence, les activistes qui se sont plu à signer ainsi leurs valeurs doivent compter un nombre significatif d’adeptes.
Si procéder ainsi pour défendre une cause trouve un écho, rien de surprenant.
A force de répéter que la femme n’est que victime, à force de rabâcher que l’homme abuse quand il ne viole pas, le résultat se connaît.
A force de faire de l’homme son agresseur, la femme y gagne quoi?
Non, ce ne sont pas les alliés qui ont vaincu le nazisme. Comment lutter contre la propagande occidentale?
Face à l’information qui se prétend telle, nous sommes nombreux à exercer notre sens critique. Nous en faisons part de toutes sortes de manières.
Mettre en avant certains propos tenus par nos journalistes pour les discuter, vise à y apporter un autre angle de vue, une autre manière de considérer une actualité qu’ils ont retenue et commentée.
Il s’agit, dès lors, d’envisager un apport, aussi minime soit-il et d’alimenter un échange en vue de nuancer et de prendre en compte une sensibilité autre que celle diffusée.
Dans ce sens, il m’importe de ne pas laisser passer ce qu’a déclaré notre présentateur vedette Darius Rochebin dans le tééjournal de 19:30 de la RTS.
A la minute 19, il interroge un Professeur sur la question des pensions versées aux anciens collaborateurs nazis et voici qu’il nous parle d’un « état nazi » qui « s’écroule sous les bombes alliées ».
Non, Darius Rochebin, ce n’est pas « sous les bombes alliées » que « l’état nazi s’écroule ». Et vous devez certainement le savoir ou alors, vous avez si bien appris la leçon que vous la répétez.
Dans ce cas, vous n’informez pas. Vous relayez une propagande qui ne dit pas son nom. Mais voici de quoi vous rassurer si besoin était …
Le christianisme, religion la plus persécutée au monde. Lequel de nos médias en informe?
Vous êtes peut-être athée, agnostique, chrétien, juif, musulman, hindouiste, bouddhiste, shintoïste, que sais-je encore et peu importe car il s’agit là d’information susceptible de vous intéresser.
Voici, en effet, un article qui traite de christianophobie et qui remet quelques points sur les i.
Bien des idées préconçues tombent lorsque l’on apprend que la religion qui est la plus persécutée dans le monde est la religion chrétienne.
Lequel de nos journalistes le dirait?
La classe médiatique semble bien plus affairée à commenter les actes pédophiles qui entachent l’Eglise catholique!
Il ne s’agit pas de les cautionner mais de rappeler des choix éditoriaux.
Les persécutions qui visent les chrétiens ne mobilisent pas nos élites pourtant si promptes à rappeler les droits humains bafoués ici et là.
De fait, tout se passe comme si nos racines, notre culture et les valeurs, certes discutables et parfois contestables, qui nous ont été transmises ne tenaient plus aucune place et n’avaient plus aucune raison d’être défendues.
Preuve en avait d’ailleurs été donnée ici.
Hier, l’émotion a été forte lorsque nous avons découvert comment sa fille, Florence Kraft-Babel, nous a appris le décès de son père.
Le Pasteur Henry Babel a marqué tant d’entre nous et bien au-delà, la Genève internationale comme la Genève dite calviniste.
Il a été un précurseur du rapprochement des Eglises et des confessions aussi diverses soient-elles.
Personnellement, c’est par le cours qu’il avait donné au Collège Calvin sur l’Histoire des religions que je l’avais connu.
C’était au tournant des années 1960-1970.
Pasteur Babel,vous avec lequel j’ai eu, pour ma part, la chance de m’entretenir durant de si nombreuses années, c’est ma reconnaissance que je vous exprime ici.
C’est elle aussi qui domine les réactions qui ont suivi l’annonce faite, hier, par votre fille Florence.
Vos paroles, vos écrits témoignent de la quête spirituelle qui n’a cessé de vous animer et que vous avez partagée avec nous toutes et tous.
A tous les vôtres, mes pensées et mes profondes condoléances.
photo @H.R.-F
En son temps, j’avais estimé nécessaire, une mise au point quant à ce qui motivait les sujets publiés sur ce blog, entre autre en relation avec la Russie.
Depuis lors, d’autres rappels dans ce sens ont été partagés ici. Pourquoi y revenir? Parce qu’il est essentiel de résister aux parasites de l’information.
Pareille activité de veille ne se limite pas aux seuls médias appelés mainstream. Partout où se répandent des contenus dits d’informations, elle a de quoi s’exercer.
Et observer les dérives susceptibles de gagner tout parti pris quel qu’il soit, c’est refuser de se laisser entraîner dans ce qui n’est plus de l’« information ».
On est là dans un champ d’action qui relève du seul esprit critique. Le disqualifier est la stratégie le plus souvent appliquée par qui se sent mis en cause.
Ce constat n’a pas attendu le XXIe siècle pour être dressé. Les exemples foisonnent, dans l’Histoire, qui mettent en évidence la mauvaise foi.
Abdiquer face à la constance de sa récurrence, c’est lui faire la part belle. A chacun ses choix, de lutte ou de résignation.
Il avait déjà été question de lui dans un sujet de ce blog, je veux parler, ici, de l’écrivain et académicien français Andreï Makine.
Son tout dernier roman, Au-delà des frontières, vient de sortir, je ne saurais que vous en recommander la lecture.
Il y est question d’un jeune écrivain duquel la mère adresse le manuscrit au narrateur de l’histoire.
Ce texte apparaît impubliable, il faut, évidemment lire le roman pour savoir en quoi et pourquoi le narrateur l’estime tel.
Dans ce dernier livre, Andreï Makine réussit avec brio à nous parler du monde dans lequel nous vivons.
Les différents personnages qui évoluent au gré du récit incarnent, chacun à leur manière, des valeurs auxquelles ils croient, bien sûr.
En contrepoint, résonne la voix de l’un d’eux, d’une teneur telle qu’elle permet la mise en relief d’autant de discours véhiculés et de leur portée à court et à plus long terme.
Voici, pour vous faire une idée de ce tout dernier ouvrage d’Andreï Makine, l’interview qu’il a accordée à France Culture.
image @wikipedia
Peut-être avez-vous vu cette émission de la Radio Télévision suisse (RTS) qui a invité Bernard-Henri Lévy sur son plateau?
D’abord seul, ce qui est inhabituel dans cette émission de débat, il a ensuite été rejoint par trois autres invités et la correspondante de la RTS à Bruxelles.
Le débat a été nourri.
Le vibrant plaidoyer de Pierre-Yves Maillard en faveur d’une Europe plus sociale a dû être nuancé sinon refroidi par les précisions d’Isabelle Ory, journaliste à Bruxelles.
Pour le reste, les échanges entre Slobodan Despot et le philosophe à la chemise blanche auront donné droit à quelques escarmouches sinon plus encore, en fin d’émission.
Un internaute a, pour sa part, relevé la part belle que le service public suisse a faite à Bernard-Henri Lévy, connu pour ses plagiats et ses impostures intellectuelles.
Saluons toutefois le fait que l’émission ait été diffusée en direct…
Il a souvent été énoncé de ce blog qu’il était « politique ». Or, il semble plutôt que le fait d’évoquer et de proposer des sujets d’actualité relève d’un simple sens civique.
Par ailleurs, que d’aucuns considèrent ce qui s’énonce ici de la Russie comme relai d’une propagande, les regarde.
Ils sont néanmoins loin du compte.
Qu’à cela ne tienne, ce qui me tient à coeur reste, avant tout, de rejeter les a priori qui excluent tout autre éclairage que celui qui doit prévaloir quoi qu’il en soit sur ce vaste pays.
C’est cela qui, souvent, m’a fait réagir.
Car ce n’est tout simplement dans l’intérêt d’aucun de nos peuples de cultiver pareille hostilité envers un pays frère.
Oui, la Russie est un pays frère.
Et la guerre qui se poursuit en Ukraine a été et reste fratricide. Qu’on écoute cette jeune femme se mobiliser pour la paix!
Elle qui a subi la guerre de plein fouet en dépit des accords de Minsk II, devrait ne pas laisser insensible autant de défenseurs des droits humains!
capture d’écran youtube
Franchir le cap d’une année, en aborder une nouvelle, est un moment à la charge symbolique toute relative.
On le fête ou pas, on s’échange voeux et baisers, bonnes résolutions tout autant.
Il arrive aussi que ce moment soit moins heureux.
Pour ma part, il s’ouvre sur un départ. A l’aube du dernier jour de l’année qui s’est achevée, un être cher à mon coeur s’en est allé.
La musique adoucit les moeurs, dit le proverbe. Elle atténue tout autant la peine.
Alors voici à écouter et à lire
Meilleurs voeux à vous toutes et tous, merci d’accompagner ce blog de votre lecture et de vos réflexions!