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Economie, Politique, société

Gilets de quelle couleur?

capture d’écran RTS
En voici une, de réalité connue.
Celle de la pollution causée par les cargos et leur transport de fret. Je vous invite à découvrir ce document pour comprendre ce qu’il en est.
Destiné à l’enseignement, il accompagne la diffusion en milieu scolaire d’un film dont la version originale est en anglais. De 83’, nous apprend-on, elle a été ramenée à 60’ en français. 
Mais comme, nous dit-on encore, le film serait dit « d’investigation », il prendrait parti et ne serait, de fait, pas « neutre ». Soit et c’est aussi bien de l’augmenter de références diverses.
Ce qui n’empêche pas de constater le coût global d’autant de pratiques alors que l’on se polarise sur certaines au détriment de celles qui ravagent espèces et milieux divers. 
Pour le reste, je vous laisse méditer ce passage…

En raison de la fonte des calottes polaires au nord de la Sibérie et du Canada, il sera possible, ces prochaines années, de raccourcir d’un tiers la durée du temps de transport.
Conclusion:
Le transport maritime de conteneurs tirera directement profit des changements climatiques qu’il entraîne.

Culture, Economie, Politique, société

En marche…

Capture d’écran Telerama
Ajouté au précédent déjà cité en commentaire sous ce sujet de blog, l’article indiqué ci-dessous en bleu, en dit long sur l’écoute prêtée aux écrivains ou autres essayistes en tous genres. 
De longue date, nombre d’entre elles et eux avaient exposé ce qui frappe autant de leurs concitoyennes et de leurs concitoyens.
Et qui y a prêté attention?
Autant dire à peu près personne de celles et de ceux qui auraient eu les moyens d’alerter sinon d’agir.
Avancer, voir l’avenir en marche à l’intérieur ou en dehors du parti qui s’est appelé ainsi, telle semble être la devise du moment.
C’est faire si peu cas de qui peine!
C’est passer à la trappe toute personne en difficulté alors même que l’on clame urbi et orbi le rappel aux droits humains.
A croire qu’ils sont valables ailleurs mais surtout pas chez soi, là, tout à côté! 
Mais quoi, la souffrance, l’humiliation et le mépris devraient donc être le lot d’autant d’oublié(e)s de nos élu(e)s et autres élites?

Economie, Politique, société

Surveiller les unes et les uns mais pas les autres…

Jusqu’au 25 novembre prochain, le peuple suisse est appelé à se prononcer sur différents objets de vote. L’un d’eux consiste à modifier la loi fédérale sur la partie générale du droit des assurances sociales, (LGPA) aussi connue simplement comme « base légale pour la surveillance des assurés ».
Le journal en ligne Le Matin de ce 6 novembre publiait un article intéressant sur le sujet.
Il évoque, entre autre, le rapport à géométrie très variable que certaines factions politiques entretiennent avec ce qui est considéré relever de la sphère privée.
La manière avec laquelle les unes et les autres défendent leur position sans trop se préoccuper de cohérence au regard de ce que signifie cette « sphère privée », y est soulignée à juste titre.
Il est bon de relever, en effet, la contradiction qui anime les défenseurs de cette « sphère privée ». Car celle-ci ne semble concerner, pour eux, que les avoirs bancaires mais pas le capital santé.
L’article évoque le montant des pertes enregistrées suite aux abus commis envers le fisc et envers les assurances sociales. 
Si, selon l’adage bien connu, comparaison n’est pas raison, cela n’implique pas pour autant de la cohérence d’un raisonnement, qu’elle soit défaillante.

Economie, Politique

Liste non exhaustive d’articles relatifs à un phénomène qui s’aggrave avec le temps

capture d’écran Google
Il y a un peu plus d’un an, sur ce blog, je partageais le sujet que je reprends tel quel ci-après tant rien n’a changé depuis, sinon en pire:
Tandis que la France veut imposer onze vaccins avant la fin de cette année, on découvre, en même temps, que le monde entier serait victime de pénuries de médicaments.
Et autant de vaccins, apprend-on au passage.
Il vaut la peine de prendre le temps de lire cet article pour comprendre comment le monde entier se voit ainsi affecté par la pénurie de médicaments.
On mesure, alors, ce qu’implique la rentabilité à tous niveaux et, surtout, au prix de la vie si elle est en jeu.
L’un des protagonistes qui apparaît dans l’article trouve tragique que des produits considérés comme absolument nécessaires à la santé publique soient dépendants d’une logique uniquement marchande.
Eh oui, il semble que les big pharma, comme on les appelle, aient besoin de penser avant tout à eux…
Et comme la mondialisation ne les oblige en rien à se soucier de la vie de telle ou tel, ils ont toute latitude pour agir à leur guise. Aux pouvoirs publics de s’arranger comme ils pourront pour prévoir.
Parce que, dit ce membre de la direction de l’Office fédéral pour l’approvisionnement économique, nous ne pouvons pas exercer de pression sur une usine située à l’autre bout de la planète, même si c’est elle qui nous approvisionne.
L’ultra-libéralisme à l’oeuvre et en action, en somme…

Economie, Politique, société

Le cynisme à l’oeuvre

Dans le précédent sujet de ce blog, un intervenant qui se reconnaîtra et que je remercie au passage, a déposé en commentaire le lien à une video.

Et cette video avait, en son temps, fait l’objet d’un article publié sur le site d’Agoravox. C’était en 2014. Lisez-le bien et demandez-vous si, en quatre ans, vous avez le sentiment que les déclarations d’Aaron Russo aient exercé la moindre influence.

Si oui, merci de dire laquelle.

A part cela, pour ce qui est du cynisme auquel on a droit, on se rappellera celui d’un Georges Friedmann duquel il avait été question ici.

Mais heureusement, on sait le danger que représente la Russie avec ses espions, ses faux touristes empoisonneurs, ses oligarques qui amassent les milliards et, bien sûr, son Président.

Plus un jour ne passe sans que cela ne soit rappelé en boucle.

Les pays voyous sont ainsi désignés, les dictateurs, dénoncés, la bonne parole distillée. On a beau savoir ce qu’il en est, en réalité, le discours  qui doit dominer a tous les moyens de s’imposer.

A quel prix et avec quel risque, le présent le dit, inutile de se tourner vers l’avenir pour guetter la réponse.

Economie, Histoire, Politique, société

Russie, deux angles de vue qui appellent à réflexion

Pour qui souhaite se faire une idée de ce qui se passe en Russie au plan politique, je vous propose de découvrir cet article.
Il cite le blog de Karine Bechet-Golovko que j’ai, à diverses reprises, moi-même indiqué ici en référence.
L’intérêt de l’article en question est qu’il expose le point de vue de cette juriste française qui vit à Moscou et qu’il le fait suivre d’un des commentaires déposés sous le sujet traité.
Selon le site qui en fait état, ce commentaire témoignerait d’un sens de l’analyse qui laisserait penser que la personne qui le signe de manière anonyme soit assez bien informée pour, précisément, souhaiter rester inconnue.
Quoi qu’il en soit, l’article et ce commentaire repris par dedefensia.org donnent un bon reflet des relations qui existent au sein-même du pouvoir en Russie. Tout autant, y est-il aussi question de celles que le pays entretient avec les grandes puissances.
Les deux points de vue exposés dans l’article et dans le commentaire contrastent. C’est à cela que l’on mesure combien la réalité russe est complexe et peu souvent rendue telle dans nos médias.

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Scène de (non) vie dans le Donbass

Combien de fois n’avons-nous eu droit à telle ou telle image d’enfants victimes de guerres?

Dans cette vidéo de 2 minutes 14, c’est un volontaire du Donbass qui s’exprime. Il est évident que son propos n’est pas neutre, sans quoi il ne se serait pas engagé aux côtés de ceux qui ont souvent été appelés rebelles ou pro-russes.

Cela n’empêche pas de prêter attention à ce qu’il nous apprend.

Sébastien Hairon vit à Donetsk et évoque le bombardement d’un parc d’attraction pour enfants. Pour se l’expliquer, il fait référence aux propos qu’avait tenus le Président ukrainien au sujet des enfants du Donbass.

Leur avenir, il le souhaitait dans les caves.

Economie, Histoire, société

De la famine par négligence à la grève de la faim

Dans le précédent sujet de ce blog, il a été question du sort réservé aux malades psychiatriques au temps de la France de Vichy.
Grave, sordide, il a peu fait de unes de journaux ou de magazines et pour cause!
Mais aujourd’hui, dans cette France en marche, héritée, certes, de gouvernances précédentes, qu’en est-il? A découvrir ces témoignages, chacune et chacun de vous s’en fera une idée…
Il ne s’agit pas, ici, de demander au pays de se charger de toute la misère du monde, comme on dit. Il s’agit tout simplement, pour un Etat digne de ce nom, de ne pas se défausser de ses responsabilités.
Combien de fois n’entend-on le Président, son Premier Ministre ou tel autre membre de son gouvernement énoncer de récurrents J’assume?
Si c’est cela équivaut à reconnaître pareille misère dans une France qui se revendique comme patrie des droits humains, alors, ceux-ci ont bien du souci à se faire.
Quant à cette France claironnée de retour, par Emmanuel Macron à Davos, c’est à se demander à laquelle il songeait qu’elle soit si démunie de moyens que partie de son personnel hospitalier se mette en grève de la faim pour en obtenir!

Economie, Politique, société, Voix

En réponse à une remarque que m’a adressée Jean-Philippe Ceppi de la RTS

En réponse à une remarque que m’a adressée par courriel, Jean-Philippe Ceppi de la RTS, j’ai modifié l’intitulé du sujet que j’ai consacré au reportage diffusé dans le cadre de Temps Présent du 8 mars dernier.

Le producteur de l’émission a, en effet, estimé que je le citais à tort alors que, dans mon intitulé de sujet de blog, je ne reprends aucun de ses propos que j’aurais, sinon mis entre guillemets. J’ai, par contre, employé le terme dixit qui pouvait, en effet, prêter à confusion.

J’ai donc tenu compte de la réaction de Jean-Philippe Ceppi et j’ai remplacé dixit par selon.

Je lui ai aussi et par ailleurs rappelé que, dans le sujet que j’ai écrit, ses propos sont repris tels qu’il les a lui-même énoncés.

Entre autre, lorsqu’il dit de Vladimir Poutine qu’il fait la loi en Syrie et (…) interfère massivement dans la guerre civile en Ukraine.

A noter  l’absence de toute réserve émise pour s’exprimer sur deux guerres qui ont ravagé deux pays et leurs populations, on comprend, de fait, qui est en cause avant tout. Rien de très nouveau tant on ne cesse de stigmatiser la Russie.

Raison pour laquelle, dans la Lettre ouverte que j’ai adressée à la RTS, j’ai voulu relever la qualité de l’émission TTC au regard de celle de Temps Présent dont on a eu tout loisir de mesurer l’objectivité.
Cela dit, je remercie Jean-Philippe Ceppi d’avoir pris la peine de m’écrire.

Economie, Politique, société, Voix

Lettre ouverte à la Radio Télévision Suisse (RTS)

Il y a peu, ce dimanche 4 mars 2018, le peuple suisse s’exprimait massivement dans les urnes en faveur du maintien des redevances à la radio et à la télévision.

En tant que Suissesse, j’aime mon pays et j’aime la Russie pour qui le sait parmi les journalistes qui m’ont donné la parole, comme, par exemple le 3 février 2014 lorsqu’il a été question de savoir si Vladimir Poutine était un dictateur (sic).

Si l’émission TTC diffusée ce 6 mars et consacrée au bilan économique des années Poutine a été de qualité, tel n’a pas été le cas pour Temps Présent de ce 8 mars qui annonce d’emblée une enquête effrayante concernant le Président russe.

Comme réponse à la confiance qui a été renouvelée par le peuple suisse à sa chaîne publique d’information, proposer si peu d’objectivité sur la Russie et sur son Président, ne la distingue en rien de tant d’autres relais de propagande qu’elle ne manque jamais de cibler.

Ce qui a été diffusé ce 8 mars au soir en guise de reportage est une insulte au sens critique de téléspectateurs que les non-dits de cette émission et le choix de ses interlocuteurs n’ont pas trompés.

À citer pareilles sources dont rien n’assure la fiabilité, c’est non seulement le respect dû au public qui est trahi mais l’éthique du journalisme.

Hélène Richard-Favre
Genève, le 10 mars 2018