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Economie

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

« Back in URSS »

Dans cet ouvrage, composé de 28 chapitres qui s’articulent en quatre parties, Ira de Puiff ne vise pas l’exhaustivité. Elle y évoque la Russie des siens, celle de son enfance et de sa jeunesse.

Vu ainsi de l’intérieur, sans prétention ni complaisance, son pays d’origine se révèle bien au-delà des habituels clichés dont ne nous épargnent pas même nombre de spécialistes.

A travers son récit, Ira de Puiff livre un témoignage personnel.

Poignant, parfois, il donne au lecteur de découvrir nombre d’aspects de la vie quotidienne soviétique et postsoviétique.

Le récit du putsch de Moscou, en août 1991 y est raconté tel que l’a connu Ira, de même que les bouleversements qui ont touché ses compatriotes.

Back in URSS a été publié une première fois en France en 2011.

Culture, Economie, Politique, société

Migrants, le coeur et les raisons

Mercredi 16 mars dernier, Infrarouge, émission de la chaîne publique d’information suisse RTS, s’est penchée sur la question des migrants:
http://www.rts.ch/play/tv/infrarouge/video/migrants-a-quoi-doit-on-se-preparer?id=7578162
Les intervenants ont tous apporté leur point de vue, le débat s’est déroulé de manière sereine.
Il n’en demeure pas moins que le sujet reste brûlant, quelles que soient les décisions qui seront ou qui auraient déjà été prises par les autorités compétentes.
Cet article ci-après, paru dans le magazine français Le Point, donne un éclairage qui met la Suisse en ligne de mire pour nombre de migrants:
http://www.lepoint.fr/monde/la-suisse-se-prepare-a-un-afflux-massif-de-refugies-15-03-2016-2025464_24.php
Rien n’est simple, en la matière, en attestent les diverses prises de position citoyennes -comme on dit- et politiques.
Humain, charismatique, qui ne souhaiterait se montrer tel?
Cependant, entre idéal et pragmatisme, s’immisce la crispation identitaire et culturelle.

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

« Leurs enfants resteront dans les caves du sous-sol »

Ces propos sont ceux de Petro Poroshenko que je relayais, le 8 septembre dernier, dans un sujet consacré au Donbass, cette région de l’est de l’Ukraine dont on ne parle plus beaucoup.

Alors que le monde entier -ou peu s’en faut- avait découvert la photo d’Aylan, gisant sur une plage turque, je rappelais le sort réservé aux populations du Donbass et le destin que le président ukrainien réservait à leurs enfants.

La question de savoir si les médias ne s’intéressaient pas assez aux conditions de vie des populations civiles du Donbass et plus précisément à celles de leurs enfants a enfin été posée.

C’était hier soir, dans le cadre du téléjournal de Léman Bleu qui a porté son attention à la soirée caritative organisée en faveur des enfants du Donbass, ce 23 janvier à Genève.

Culture, Economie, Religions

Abayas, esthétique et divergences

http://www.glamourparis.com/mode/news/articles/dolce-gabbana-du-soutien-gorge-apparent-au-voile-a-porter-1/26453
 
Les grands couturiers italiens Dolce & Gabbana viennent de lancer leur nouvelle collection intitulée Abayas où sont proposés voiles et hidjabs.
Ce qui enchanterait avant tout les créateurs, tiendrait de la vison du désert et des cieux du Moyen-Orient, sans compter la grâce et la beauté des merveilleuses femmes d’Arabie.
Ce regard esthétique n’est, à l’évidence, pas celui qui considère la femme musulmane selon d’autres standards. 
Quoi qu’il en soit, la réflexion qui dépasserait le rejet pur et simple d’une religion que d’aucun(e)s conspuent n’est pas interdite.
Elle engage, certes, à prendre en considération toutes sortes de critères difficiles à nier.
A cet égard, l’article ci-dessous paru dans La Tribune de Genève, est intéressant. Les visées des un(e)s et des autres ont encore de quoi alimenter la polémique.
Petite précision de la maison de couture, la collection sera aussi disponible dans plusieurs villes européennes dont Munich et Paris.
http://www.tdg.ch/monde/hijabs-abayas-luxe-signes-dolce-gabbana/story/22226681

Culture, Economie, Politique, société

Cette « culture » dont on parle tant…

On lit, ici et là, toutes sortes de propos tenus sur la culture sans jamais que le sens dans lequel ce concept est utilisé ne soit précisé.
A croire que tout le monde s’entendrait sur ce à quoi renvoie le terme de culture.
Que de malentendus, au contraire, cet usage lexical indéfini ne présente-t-il pas!
Et combien d’erreurs d’appréciation ne s’éviterait-on à en préciser le caractère!
Autant dire que récupérations tacites émaillent tout débat autour de la culture.
Et très vite, l’embrouille est assurée alors que l’implicite règne en maître.
Genève, ces jours-ci, vit au rythme de querelles sinon davantage encore, qui ont pour enjeu la culture.
Celle des uns dressée contre celle d’autres, c’est la politique qui mène le jeu. 
Avec pour enjeu, désormais, une tête à couper.

Culture, Economie, Politique, société

Corrompus. Sans le savoir.

Le philosophe Alain Deneault publie un ouvrage intitulé La médiocratie. Interviewé pour le magazine Telerama, il livre quelques réflexions autour du concept de médiocrité.

Selon ce professeur de l’Université de Montréal, la médiocrité n’est en rien un signe d’incompétence. Ainsi Alain Deneault se garde-t-il de stigmatiser quiconque.

Au contraire, déclare-t-il, ce qu’il souhaite, c’est comprendre la nature de cette injonction à être médiocre qui pèse aujourd’hui sur des gens qui ne sont pas forcément enclins à l’être.

En ceci, son étude est d’autant plus percutante qu’elle éclaire un système dont la corruption arrive ainsi à son terme lorsque les acteurs ne savent même plus qu’ils sont corrompus!

A noter que le titre de cet ouvrage est également celui d’un autre opus paru en 2015. D’une tout autre facture, il est signé par l’avocat et écrivain Michel Bourgeois.

Economie, Politique, société

Air France, entre coûts et blessures

Volkswagen, Air France, autant de références désormais mises à mal.
Certes, les problématiques sont diverses mais affectent des symboles et pas des moindres.
Que des enquêtes menées au sein de ces compagnies parviennent à identifier les coupables, l’image de ces fleurons de l’industrie allemande et de l’aviation française n’en est pas moins atteinte.
La guerre se mène décidément sur tous les fronts, le rappeler est une lapalissade, s’y habituer, un choix.
Certains, pourtant, refusent le cynisme. Parmi eux se comptent autant d’employés de Volkswagen, d’Air France ou autres entreprises ou associations.
C’est que ces personnes ont défendu des valeurs soudain sabotées.
Ce qui s’est passé chez Air France affecte non seulement la compagnie aérienne mais ses employés dont tous ne sont pas passés à l’acte qui a visé deux cadres roués de coups.
La violence des actes trouvera toujours à s’expliquer, mais le dégât d’image?

Economie, Politique, société

L’Europe entre rêve et cynisme

Outre les considérations sur l’économie, ce qu’on lit dans l’entretien* avec Yanis Varoufakis, publié par la revue Ballast, c’est la mise à l’écart, par l’euro-groupe, de toutes ses propositions.
Dire de l’Europe qu’elle incarne la démocratie semble de plus en plus relever de l’abus de langage.
Euphémisme que de le rappeler, certes, tandis que l’ancien ministre grec de l’économie explique comment on donne pour mieux dominer:
Que dit-on en Europe ? Une dette grecque non remboursable ? Donnez-leur en plus ! Et augmentez tous les impôts pour donner à une dette non remboursable plus d’argent, plus de prêts. 
Alors que la question des migrants démultiplie les débats et déchire l’Europe entre accueil à réserver ou frontières à fermer, au-delà de la misère de l’exode, c’est au cynisme qui l’accompagne qu’on assiste.
Entre utilitarisme à peine voilé et charisme martelé, aux populations de s’y retrouver. 
Difficile, en cela, de donner tort à Yanis Varoufakis quand il dénonce un système féodal dont le but est de s’étendre et d’élargir son pouvoir de domination. 
http://www.revue-ballast.fr/yanis-varoufakis/

Economie, Histoire, Politique, société

Migrants, entre « il faut », « on doit » et le profit à en tirer

La RTS, hier 1er septembre, a consacré pour la deuxième fois son émission Infrarouge à la question des migrants. 
Le titre, tout comme celui de l’émission du 23 juin dernier, y est formulé sous forme d’interrogation. Si, en juin, était discuté le fait de se barricader contre les migrants plutôt que de les accueillir, ce 1er septembre, on débat de la honte que serait pour l’Europe, le phénomène de la migration.
http://www.infrarouge.ch/ir/2199-migrants-honte-rsquo-europe
Plusieurs aspects sont abordés, de l’humanitarisme à l’économie et à la religion et quelques efforts de synthèses sont entrepris par les uns et les autres en fin d’émission.
Des comparaisons avec des précédents historiques sont aussi énoncées, discutées sinon nuancées, compte tenu des circonstances diverses sinon complètement autres que celles qui entourent les migrations d’aujourd’hui.
Sur le profit à tirer de cette arrivée de migrants, plusieurs intervenants s’expriment.
On cite le patron des patrons allemands qui y voit une manne tandis que d’autres estiment qu’avec le taux de chômage qui affecte nos sociétés, cette nouvelle main d’oeuvre serait diversement perçue.
Cerise sur le gâteau et comprenne qui pourra, Micheline Calmy-Rey rappelle Genève, où les Protestants sont arrivés en masse, ont apporté la Banque Privée et l’horlogerie et, de fait, ont rendu les Genevois sinon les Suisses et d’autres encore, bien contents de les avoir eus.
Cela dit, l’émission vaut la peine d’être vue.

Economie

Aristocratie financière et prise de pouvoir

Dans l’interview qu’accorde l’économiste Marc Chesney à « Swissinfo » et dont j’indique le lien ci-dessous, Yanis Varoufakis ne manquerait sans doute pas de se reconnaître.
J’ai indiqué, dans un précédent sujet*, le lien au discours que l’ancien ministre grec de l’économie a tenu à Frangy-en-Bresse, dimanche 23 août dernier.
Dans ce sens, il apparaît que le point de vue du franco-suisse et du grec se rejoignent sur au moins un point, le déficit de démocratie qui domine tant de décisions prises par la troïka. 
A cela s’ajoutent les contradictions de Jean-Claude Juncker dont Marc Chesney se demande comment il peut intimer à la Grèce l’ordre de réduire son déficit, alors qu’il a dirigé pendant des années un pays – le Luxembourg -, qui a permis à des sociétés actives en Grèce de pratiquer l’évasion fiscale aux dépens de la République Hellénique?
Cela tourne à la farce, conclut-il. 
Oui, sauf que ladite farce est de très mauvais goût. Pis, elle s’impose au menu de toutes les négociations si elle en sont.
Que la toxicité des produits mijotés par la troïka s’avère nuisible à la démocratie n’est plus à démontrer.
Reste qu’à ce jour, aucun antidote n’a encore été trouvé pour neutraliser le poison.
http://www.swissinfo.ch/fre/marc-chesney–économiste-en-rupture_la-grèce–victime-parmi-d-autres-de-la–dictature-financière-/41624910 * http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/08/28/le-livre-des-psaumes-de-l-austerite-de-la-troika.html