Y serions-nous bientôt, dans cette France décrite par Michel Houellebecq en 2015? Il en avait été question ici et tout autant du rappel des liens qu’entretiennent fiction et Histoire.
A lire au cas où l’on en douterait et tandis que tout récemment, en la Cathédrale Saint-Louis des Invalides, était chantée une prière adressée à Allah.
Très vives ont été les réactions. En voici une à visionner ici, parmi les nombreuses à découvrir en lançant une recherche sur internet.
A noter, les circonvolutions et précautions d’usage en relation avec le fait que l’oeuvre au sein de laquelle est insérée cette adresse au dieu de l’islam est celle d’un compositeur gallois, Karl Jenkins.
Certes. Et sans mauvais jeu de maux, la messe est dite pour qui n’y voit rien à redire.
Le fait est qu’une autre messe a été célébrée le jeudi de l’Ascension en réaction à cette intervention qui n’a pas eu l’heur de plaire à toutes et à tous.
Histoire
Un blogueur de la Tribune de Genève propose de rebaptiser l’Ascension tout comme l’ensemble des fêtes qui relèvent, selon lui, d’un christianisme qui ne devrait plus dominer le calendrier alors que prévaut désormais le principe de laïcité.
Cet article est à lire, ne serait-ce que pour réaliser comment, peu à peu, s’impose un nouveau courant de pensée. Or, à lire la page Wikipedia consacrée à Sylvain Thévoz, auteur du propos cité plus haut, on apprend qu’il se définit comme protestant.
Protestante, comme lui, et observatrice d’une actualité qui, sans cesse, offre de quoi méditer, c’est à cet égard que je me sens interpellée par le point de vue de l’élu socialiste qu’est aussi Sylvain Thévoz.
Même s’il soulève le fait que nombre de jeunes ne savent plus du tout ce que signifie l’Ascension, je tiens à rappeler qu’il en reste malgré tout, de ces jeunes, qui la célèbrent encore.
Et puis, jusqu’à nouvel avis, le christianisme plus que toute autre religion reste fondatrice de nos valeurs.
Certes, l’Eglise n’a plus voix au chapitre étatique. Est-ce là une raison suffisante pour adhérer aux thèses du député socialiste, le débat est ouvert…
Vous me savez avoir consacré nombre de sujets de blog à ce qui a d’abord été pudiquement appelé « crise ukrainienne » avant de se muer en guerre fratricide.
En son temps, je m’étais exprimée dans le cadre d’une interview accordée au journaliste Arkadij Beinenson sur les raisons qui motivaient mon engagement.
Ces raisons n’ont pas changé et quoi qu’en pensent et en disent certains urkainophiles ou russophobes ou juges et censeurs tout simplement.
Etre présentée comme « russophile » comme ce fut le cas, par exemple, sur la RTS alors que j’avais comme interlocutrice, entre autre, Manon Schick de laquelle rien n’a été précisé de ses relations à la Russie, avait été relevé par un commentateur de ce blog.
En effet, il semble qu’aimer la Russie soit une tare ou une menace, allez savoir tant la critique de « la Russie de Poutine » doit être de mise. Sans quoi, vous voici de facto rangée aux côtés des suppôts du Kremlin, il en a souvent été question ici, vous le savez aussi.
Quoi qu’il en soit, il me tient à coeur de partager avec vous cette vidéo de quelque 23 minutes qui vous donnera l’occasion de réaliser ce qui se passe dans cette Europe qui n’aurait, soi-disant, plus connu de guerre depuis plus de 70 ans.
La capture d’écran qui illustre ce sujet est la conclusion d’un article écrit par Erwan Castel dont l’intégralité est à découvrir ici.
C’est le 26 mai 1968, un dimanche aussi, que dans un cahier, je relatais ce que j’observais de la situation en France. Nous étions en plein « Mai 68 », j’avais quatorze ans et demi, je commençais à écrire.
Vingt ans plus tard, en mai 1988 paraissait mon premier recueil de nouvelles traduit, depuis, en plusieurs langues. Trois autres recueils ont suivi, traduits, eux aussi.
Le 6 juin prochain, à la librairie JULLIEN de Genève, c’est « Bagdad 2003, sans nouvelles d’Igor » qui sera présenté après l’avoir été à Saint-Pétersbourg et à Moscou.
Dans cet ouvrage, il est question d’exil, d’identité et d’amour sur fond de guerre.
Tandis que la ville s’embrase, des intimités se livrent avec leurs fatalités et leurs échéances parmi lesquelles, le reportage que Zora doit rendre à la rédaction de son journal.
Igor, quant à lui, disparaîtra et ne laissera à son interlocutrice d’un soir que son seul carnet à anneaux orangés.
Au plaisir de vous rencontrer, si vous le souhaitez, pour évoquer Igor, son exil, les femmes qui ont partagé sa route mais aussi et surtout, les liens complexes qui se tissent entre histoires et Histoire.
En cette veille d’élections parlementaires européennes, je vous propose d’écouter le Chef de la Maison de France. L’interview date du 30 octobre 2017 mais reste tout à fait d’actualité.
Les questions que pose Martial Bild sont sans complaisance et, de fait, d’autant plus pertinentes et intéressantes, les réponses qu’y apporte le désormais Comte de Paris Jean d’Orléans.
L’idée monarchiste, on le sait, n’a pas quitté nombre de Françaises et de Français. Plusieurs mouvances s’en réclament d’ailleurs.
Aussi bien n’est-il pas vain de suivre avec attention ces quelque vingt-cinq minutes d’entretien qui offrent différentes pistes de réflexion.
Si la Suisse s’est construite contre les monarchies, la France a, pour sa part, une Histoire qui reste très liée à ses monarques.
Dans ce sens, se pose vraiment la question de savoir en quoi le système démocratique helvète serait susceptible d’intéresser la France, notamment pour le R.I.C.
Car les deux pays partagent bien peu au regard de leurs traditions et de leur culture politique.
Au prétexte que l’être serait condamnable au plan d’une morale qui veut s’instituer, toute autre qualité qui l’honore est de facto exécutée.
Aussi bien et quels que soient les dons avérés d’une personne, a-t-elle à subir le verdict prononcé par un aréopage de censeurs.
Pire encore et toujours au nom d’une morale qui ne concerne que certains intérêts avancés comme valeurs, on jette des oeuvres d’art en disgrâce quand on ne les retouche pas selon le consensus en vigueur.
Exclure un talent, une oeuvre ou toute autre personnalité au nom d’une idéologie imposée, c’est se livrer à une pratique totalitaire.
C’est surtout confondre l’être et la sublimation.
Et abolir ce qui les différencie, c’est projeter le premier avec l’éthique qui le régit sur la seconde et l’esthétique qui l’organise.
Sur Facebook, les commentaires qui ont suivi le précédent sujet de ce blog que j’y ai partagé révèlent combien reste sensible la manière de commémorer la victoire sur le nazisme.
Si les uns se rappellent les sacrifices consentis à cette issue, les autres veulent mettre l’accent sur autant d’exactions commises et qui seraient, selon eux, gommées lors des célébrations du 9 mai.
Même si, le plus souvent, les positions des uns ou des autres sont à peu près impossibles à réconcilier tant elles s’opposent, il importe de ne pas se couper de tout débat.
Or voici bien un moment de l’Histoire qui alimente autant de polémiques que de véritables empoignades. Les raisons sont diverses mais avant tout profondément affectives et émotionnelles.
Je tiens à attirer votre attention sur cet article qui m’a été envoyé par une personne que je remercie vivement.
La dernière vidéo est à découvrir absolument. On se trouve à Berlin, il y a 74 ans, donc il n’y a malgré tout pas si longtemps que cela…
Comme vous le savez sans doute, en Russie, le 9 mai est un jour de fête nationale. On y célèbre la victoire remportée en 1945 sur l’Allemagne nazie.
Cette journée a un nom, « День победы », « Jour de la Victoire » et tout le monde se la souhaite par un « С праздником! » comme nous le ferions par un « Joyeuse Fête! »
Une parade militaire est organisée sur la Place Rouge, le site RT France en a rendu compte. Et partout ont lieu des animations où l’on se rend en famille ou entre amis.
Les gens arborent le ruban de la Saint-Georges, des drapeaux sont hissés un peu partout et des ballons aux couleurs de la Russie flottent par grappes.
Et puis, il y a aussi la marche du régiment immortel où l’on défile avec, sur des panneaux ou des pancartes, la photo d’ancêtres morts à la guerre, appelée par les Russes, la grande guerre patriotique.
L’émotion est palpable tout comme le sentiment d’appartenance et de fierté d’un peuple.
Ce réseau si social qui modère selon les signalements qu’il reçoit d’internautes qui considèrent telle ou telle publication comme véhiculant des contenus abusifs, offre aussi d’autres opportunités plus réjouissantes.
Par exemple, la découverte de cet article qui nous apprend que 1170 conservateurs, architectes, professeurs et autres personnes de divers milieux culturels du monde entier s’adressent au Président de la République française dans une tribune publiée en exclusivité par Le Figaro.
Emmanuel Macron y est appelé à la prudence tandis que celui-ci veut faire passer une loi d’exception pour la restauration de Notre-Dame en faisant fi des procédures existantes.
Une telle démarche de la part d’autant de personnalités est à souligner, ce d’autant que nombre d’entre elles sortent de leur devoir de réserve.
A ce propos, je vous invite à lire cet article très explicite qui rappelle que ce n’est pas le recours à la lettre ouverte qui est rare, mais le nombre et la qualité des signataires.
A suivre…
Je ne suis pas catholique mais je tiens, néanmoins, à partager avec vous cette vidéo des dernières vêpres célébrées en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Pourquoi?
Pour susciter réflexions, critiques et remarques de votre part tandis que le christianisme -qui, certes, ne se résume pas à sa seule confession catholique- apparaît clairement comme la religion la plus persécutée au monde.
Il en a été question dans le précédent sujet de ce blog que je vous remercie encore d’avoir agrémenté de vos commentaires.
Les esprits cartésiens s’en riront ou pas, les athées peut-être aussi, voici le verset biblique qui était porté à la méditation des fidèles, la veille de l’incendie qui a ravagé l’édifice.
Il figure dans l’Evangile de Luc, 19, 39-40, Quelques pharisiens, du milieu de la foule, dirent à Jésus: Maître, reprends tes disciples.Et il répondit: Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront!
Croire, ne pas croire, libre à chacune et à chacun de nous d’en faire le choix. Ce qui n’empêche pas de débattre, au contraire!


