capture d’écran youtube
Bien sûr que les religions ne sont plus en vogue sinon pour en afficher quelque signe dit ostentatoire et marquer, ainsi, son identité.
En nos contrées où le christianisme a, des siècles durant, été considéré comme religion d’Etat, leur calendrier en témoigne encore.
Aussi, nombre de congés sont-ils toujours liés aux fêtes chrétiennes, tels ceux de Noël et de Pâques, pour ne citer que les plus importants.
Mais qui sait ce qu’elles représentent, ces fêtes et ce qu’on y célèbre? Noël, pour nombre d’entre nous équivaut à ce que d’aucuns estiment être une course aux cadeaux, et Pâques, la course aux oeufs quand elle ne se réduit carrément pas au gavage de chocolat.
Non, il ne s’agit pas là, de prêcher de parole quelconque. Il est juste question de rappeler les racines chrétiennes de l’Europe, entre autre continent où elles demeurent vivaces en dépit de tout.
Qu’on le veuille ou non, le christianisme fonde la culture occidentale. Qu’on le veuille ou non, le christianisme est une religion qui a nourri arts et littérature. Qu’on le veuille ou non, ce qui, pour certains ne serait que fables, a inspiré vocations et missions.
Avant de renier ce passé au nom de toutes sortes de bons ou de mauvais prétextes, en conserver l’essentiel et se rappeler ce qu’il a offert de grand plutôt que de sans cesse le ramener à autant de ses déviances, ne serait-ce pas une manière de résister à la sauvagerie et à la terreur?
Le débat reste ouvert vu la sensibilité du sujet et ce qu’on ne manque jamais de citer à charge de l’institution qui incarne le christianisme.
Il m’importait, toutefois, de rappeler qu’en ce vendredi saint, c’est le sacrifice du Christ qu’on célèbre. Mort sur la croix au milieu de bandits et de scélérats, il a été trahi, arrêté et condamné.
Histoire
La Suisse, contrairement à de si nombreux autres pays, n’a pas -encore?- renvoyé de diplomates russes de son territoire.
Comme le rappelle ce député du parlement interrogé par la RTS, la Confédération Helvétique est neutre et tient à le rester. Pour l’instant, en tous les cas et à l’avenir, souhaitons-le!
Ne serait-ce, aussi, qu’en l’honneur de celui auquel elle doit sa neutralité, accordée comme garantie de sa souveraineté par le Tsar Alexandre Ier, l’un des signataires du Traité de Vienne.
Mais cet ancien diplomate qu’interroge encore la RTS, est d’un avis plus tranché.
Ce n’est pas vraiment nouveau, lui qui a déjà a eu l’occasion de s’exprimer sur la Russie et son rôle dans ce qu’on osait encore appeler crise ukrainienne alors qu’il était bel et bien question de guerre, fratricide qui plus est.
Dans ce sens, merci à Olivier Francey, journaliste qui anime le Club Radio Lac, d’avoir invité Eric Hoesli dans le cadre de son émission de ce 27 mars.
Le regard que porte sur la situation, ce grand connaisseur de la Russie, apparaît tout de même moins orienté que celui qu’a exposé l’ancien diplomate, François Nordmann
Avec Marion Garcia-Bedetti et Renaud Gautier, j’ai eu l’honneur de participer à cette émission de Radio Lac dont les parties relatives à la Russie sont à découvrir en deux séquences, la première, ici et la seconde,là.
Qui n’a entendu les revendications de nos pays occidentaux tant attachés à leurs droits dits humains?
Qui n’a assisté à telle ou telle manifestation en faveur de leur défense?
Qui n’a, en outre, lu, entendu ou vu autant de celles et ceux qui se mobilisent pour toutes sortes de causes s’en prendre à la Russie qui malmènerait les droits humains dont notre Occident ose encore se prétendre garant?
A longueur de colonnes de journaux, de magazines, à longueur d’émissions consacrées à telle ou telle défense de droits bafoués, est citée la Russie.
Mais qui égorge qui dans un pays qui déclare, par la voix d’un de ses ministres de l’époque, qu’une organisation terroriste accomplirait du bon boulot?
Qui agresse qui, de ses forces de l’ordre ou de ses femmes, dans un pays qui refuse qu’on stigmatise une communauté?
Autant de droits humains sacrifiés sur l’autel de la plus mauvaise foi qui soit signerait donc l’avenir de nos démocraties? Et à ce titre, justifierait qu’elles s’acharnement contre la Russie?
Lui préférer l’alliance avec autant de pays qui se moquent sinon piétinent l’ensemble de nos valeurs, c’est cela que visent nos politiques si soucieuses du respect d’autrui?
Cet article, issu d’un site dit de propagande et qui, néanmoins, se réfère à un média digne de crédit, serait-il susceptible d’ouvrir les esprits?
Récemment, j’ai publié sur ce blog un sujet intitulé « J’ai mal à mes valeurs« . Je réitère dans ce sens.
Sauf que désormais, à la douleur de voir ce qui est fait de nos références dites démocratiques, s’ajoute l’inquiétude et c’est très peu dire.
Face à la situation dans laquelle nous nous trouvons tandis que les pressions s’alourdissent envers la Russie, rien ne nous ne sera épargné.
Car pour qui s’imagine encore qu’on traite comme on veut ou comme on pense avec ce pays, c’est plus que mal connaître son Histoire et la culture qui la sous-tend.
Qu’on aime ou non la Russie, le problème n’est plus là.
La fierté de ses citoyens, rappelée par très grand nombre d’entre eux, est d’avoir vaincu Napoléon et Hitler.
Autant dire que les mesures prises par un Conseil européen et par une administration états-uniennes ne vont pas les effrayer.
A nos experts et autres analystes ou spécialistes, je rappelle, tout comme je l’ai fait à l’adresse du Président français, ce poème d’Alexandre Blok dont l’intensité devrait peut-être retenir leur attention.
La politique, est-ce vraiment cela? Une affaire de bandits et de voyous? Ou bien n’est-ce là que le fait de quelques uns de leurs représentants?
La politique fait rêver encore nombre de personnes qui s’engagent au nom de principes et de valeurs qui leur tiennent à coeur.
Comment survivent-elles en pareil milieu?
Nous avons toutes et tous des exemples de combats menés au nom de telle cause ou de tel idéal à défendre.
Et nous savons bien que le génie politique peut s’accompagner de différentes autres dimensions humaines moins glorieuses. Mais être capable de pareille mise à prix de la tête d’un Chef d’Etat?
Si cet article cité ci-dessus ne relève pas de ce qui désormais s’appelle fake news, alors nos sociétés qui n’ont de cesse de prêcher le respect d’autrui, sont bien malades de leurs élus ou ex-élus.
Et cela, toutes tendances partisanes confondues comme cela apparaît de la manière la plus claire qui soit à la lecture du propos de Mireille Delamarre.
La politique doit-elle passer par l’acte délictuel pour s’imposer?
Dans ce cas, aucune ne serait meilleure que l’autre, vision qui se traduit par le tristement célèbre tous pourris.
Pour que nos sociétés ne soient pas gagnées par le désaveu de leurs gouvernants ni ne laissent s’entacher le blason de la politique et pour parodier la question posée en 1863 par Nicolaï Tchernychevski depuis sa prison, la Forteresse Pierre et Paul de Saint-Pétersbourg, Que faire?
Depuis le temps que je m’exprime, ici, sur la Russie, depuis le temps que dure cette mauvaise propagande que nos médias mainstream ne cessent de diffuser sans la moindre idée de sa nocivité, j’ai mal à mes valeurs.
Née dans un pays dit démocratique, reconnu dans le monde entier pour sa neutralité, sa tradition d’accueil, du moins est-ce là encore ce qui domine d’elle comme perception hormis l’image qui lui est tout autant collée de coffre-fort ou autre refuge douteux, la Suisse reste mon pays d’origine, tout comme l’est la France.
C’est pour leur être profondément attachée que je réagis lorsque tant de leurs médias évoquent la Russie et imposent leur vision orientée quand elle n’est carrément pas malveillante et mensongère.
Tant de fois, ici, ai-je tenté de donner un autre éclairage sur ce pays que j’aime pour ce qu’il est et combien de fois n’ai-je pas été traitée de suppôt du Kremlin ou autre fanatique poutinienne?
Est-il donc impossible et impensable de parler de la Russie sans qu’elle ne soit immédiatement assimilée à son pouvoir politique?
Doit-on réduire au silence toute personne qui veut apporter autre chose que des considérations réductrices et révélatrices avant tout d’ignorance et d’inculture?
J’ai mal à mes valeurs, oui, quand j’observe la condescendance avec laquelle on traite nombre de personnalités reconnues, aimablement invitées à donner leur point de vue sur la Russie pour aussitôt l’oublier et marteler celui qui doit dominer.
Je ne suis ni journaliste, ni politicienne. Jamais non plus, je ne me suis posée en experte de la Russie. J’ai assez parlé de ce qui me lie à ce vaste pays et dont il a été rendu compte dans le seul journal suisse qui a eu la curiosité de s’informer avant de juger.
Alors si ce combat mené contre autant de préjugés émis envers la Russie a encore une chance, puisse-t-il être mené!
Merci à toutes celles et à tous ceux qui s’y associent sans pour autant verser dans l’exaltation mais au moins pour éviter le pire, à savoir nous couper d’un peuple qui, par son Histoire, par sa culture et par la dignité qu’il oppose à tant de misérables préjugés émis à son encontre par un Occident qu’il ose encore aimer, a beaucoup à nous apprendre.
La Russie et son Président dont la RTS dresse le portrait, de mieux en mieux
On peut ne pas aimer Vladimir Poutine, on peut en discuter comme cela ne manque pas de se faire dans le cadre de telle ou telle émission. Mais lorsqu’il s’agit d’un téléjournal et de la mission confiée à ses collaborateurs de présenter un candidat à une élection présidentielle?
Même s’il s’agit d’un Président qui brigue un nouveau mandat, le téléspectateur est en droit d’attendre autre chose qu’une sélection aussi partiale d’images commentées, pour certaines, de la manière la plus méprisante pour un peuple entier.
Présenter Vladimir Poutine comme le boss du pays le plus alcoolisé du monde relèverait-il du code de déontologie journalistique?
Que sait de la Russie cette journaliste qui s’exprime, à partir de la 19ème minute de la video indiquée en lien ci-dessus?
Que sait cette journaliste de la Russie et de ses près de 144 millions d’habitants issus de 170 groupes ethniques différents?
Que sait cette journaliste qui dresse le portrait de Vladimir Poutine en recourant à autant de raccourcis et de formules triées sur le volet sinon usées jusqu’à la corde?
Ah oui, à l’époque ça rigole avec Boris Elstine, nous rappelle-t-elle. Autant dire qu’elle sait de quoi elle parle tandis que tant de Russes luttaient pour trouver de quoi manger.
Alors quand on l’entend énoncer, à propos de Vladimir Poutine, que même ses voeux de Nouvel An donnent envie de se pendre, ce sont ces Russses qui se sont suicidés, faute d’avoir pu trouver comment faire vivre leur famille, qu’elle insulte.
Si informer consiste à dire de celui qui a redressé une Russie pillée et humiliée, que son côté mâle dominant plaît beaucoup dans un pays encore très homophobe, la RTS n’honore ni l’information ni la Suisse qui la finance.
Plus grave que les centaines de milliers de morts en Syrie, plus grave que les ravages de la guerre civile en Ukraine, une enquête sur la fortune cachée du Président russe, selon ce journaliste…
Voici le reportage proposé par l’émission de la RTS, Temps Présent et disponible encore 6 jours, comme indiqué sur la capture d’écran ci-dessus.
Dès le départ, on est mis dans l’ambiance. Son présentateur, Jean-Philippe Ceppi nous annonce une enquête effrayante.
Et de poursuivre que, Poutine qui fait la loi en Syrie et qui interfère massivement dans la guerre civile en Ukraine.
Pour préciser, surtout, qu’il y a plus et plus grave.
Plus et plus grave que plusieurs centaines de milliers de morts.
Plus et plus grave que les ravages causés par les guerres en Syrie et en Ukraine.
Plus et plus grave que la détresse humaine, retenez-le bien, la fortune cachée de Vladimir Poutine.
S’agissant de la réponse à sa question de savoir si nous avons affaire, là, à des fake news, à chacune et à chacun de mener sa propre réflexion.
Pour ma part, je ne suis ni dans les secrets de la RTS et encore moins dans ceux de Vladimr Poutine.
J’ai, par contre, sans cesse tenu à apporter un regard critique sur l’information que livre, ici en l’occurrence, l’un de mes pays d’origine, estimant que son objectivité était à géométrie très douteuse.
Et pour en avoir conscience, il suffit tout simplement de lire l’article consacré à Bill Browder, qui s’exprime dans le reportage de la RTS et auquel Karine Bechet-Golovko à consacré un article indiqué en référence dans mon précédent sujet de blog.
Y aurait-il une femme nue qui nous aurait échappé?
Dans l’interview, sollicitée par Mireille Valette, de Sabine Tiguemounine, candidate qui se présente à l’élection parlementaire de Genève on lit, en réponse à une des questions qui lui sont posées, qu’on met une femme nue pour vendre un yaourt…
Je n’ai, pour ma part, jamais rien vu de tel.
Par contre, on trouve toujours en rayon d’une grande surface de Genève, des yaourts Nestlé dont le couvercle du pot affiche des coupoles d’églises orthodoxes grecques privées de leur croix.
Au nom de quoi, au juste?
Le fait est qu’en lieu et place de femme nue dont la politicienne Sabine Tiguemounine prétend qu’il serait fait usage pour vendre des yaourts, c’est bien plutôt d’églises décapitées de leur croix auxquelles on a affaire.
Pour le reste, si le port d’un voile contribue à faire respecter la personne, soit.
Nombre de femmes, toutefois, têtes non recouvertes de quelconque couvre-chef n’ont pas, pour autant, droit à moins de considération.
Le port du voile par cette écologiste déjà élue conseillère municipale est son choix.
Tout autant l’a-t-il été de son électorat et le sera-t-il peut-être encore, nonobstant le fait que comme mode d’expression et de respect du principe de laïcité, il y aurait de quoi s’interroger.
Mais comme cela ne semble apparemment pas avoir posé de problème majeur à Sabine Tiguemoumine, il ne reste qu’à lui rappeler, au moins cela, qu’à toute femme nue, Nestlé a préféré une église orthodoxe sans croix pour vendre son yaourt grec.
De même, nombre d’autres grandes marques ont su se passer de femme nue pour promouvoir leurs produits et, au contraire, les adapter à certaines préférences…
capture d’écran Editions des Syrtes
Il y a un an, jour pour jour, je publiais ici ce sujet.
Il y est question de Zahar Prilepine, écrivain reconnu autant en Russie qu’en Occident comme le confirme le site indiqué en référence dans ledit sujet.
J’y évoque aussi son engagement actif en faveur du Donbass, condamné par une bonne partie d’intellectuels.
Invitée d’honneur dans le cadre du Salon du livre qui se tiendra à Paris en mars prochain, la Russie y sera représentée par plusieurs de ses écrivains.
Parmi les absents, relève TV5Monde, on comptera trois grands noms dont celui de la lauréate du Prix Nobel de littérature 2015, Svetlana Alexievitch.
L’écrivain biélorusse, en effet, n’a pas souhaité se rendre à Paris.
Soit.
Dommage de constater que le courage au nom duquel elle a été honorée par Genève, n’aura pas été celui d’échanger avec Zahar Prilépine à Paris.