Merci à « EIO » qui a posté en commentaire à mon précédent sujet de blog, l’édito de Claude Askolovitch:
https://www.youtube.com/watch?v=96siAwII2yQ
Merci à chacune et à chacun de prendre le temps de le visionner.
Merci, aussi, de lire cet article:
http://www.vududroit.com/2013/11/comment-joukov-brisa-hitler-et-enterra-clausewitz/
Enfin, merci à vous de vous interroger sur l’opportunité du rappel historique auquel procède Monsieur Askolovitch.
Si la comparaison à laquelle se livre cet éminent éditorialiste d’ITELE tient du hasard, soit.
Encore faut-il considérer que le hasard existe…
Histoire
La scène se passe en France.
Plus précisément, en Bretagne, dans le Morbihan.
La France, on le sait, ne contrôle pas ses citoyens comme s’y emploient d’autres pays.
Nombre de reportages ou autres articles ont souvent évoqué le sort réservé à tel ou tel citoyen au comportement douteux dans un régime certifié non démocratique.
Or voici que des élèves ont été auditionnés par la gendarmerie française sur l’enseignement que leur dispense un de leur professeur.
Non, il n’est soupçonné d’aucun crime ni d’aucun méfait quelconque. Il a juste parlé de la Russie et de Vladimir Poutine.
Eh oui, voilà un sujet bien dangereux à évoquer en classe, semble-t-il.
Donc on enquête.
A lire, ici:
http://breizatao.com/2016/03/02/auray-morbihan-des-eleves-auditionnes-par-la-gendarmerie-au-sujet-des-cours-de-leur-professeur-sur-la-russie-et-vladimir-poutine/
La propension du Président de tous les Français à célébrer des commémorations a été relevée ici ou là.
En ce 21 février 2016, difficile de savoir ce que nous prépare François Hollande pour honorer la mémoire de la France.
La journée n’est certes pas encore arrivée à son terme mais aucune annonce quelconque ne semble prévue pour rappeler qu’il y a 50 ans, jour pour jour, son illustre prédécesseur, le Général Charles de Gaulle tenait conférence de presse.
Il y annonçait que la France quittait le commandement intégré de l’OTAN:
http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu00099/conference-de-presse-du-general-de-gaulle-du-21-fevrier-1966.html
Il va de soi que pour le Président d’encore 19 % de Français dits « satisfaits », ce genre de rappel ne risque pas d’être d’actualité. Mieux, en toute discrétion, il a déposé un projet de loi qui va achever le travail entrepris par son prédécesseur.
Et pourtant, en 2008, Monsieur Hollande s’était opposé à la décision de Nicolas Sarkozy de réintégrer le commandement de l’OTAN.
Mais cela, c’était « avant »…
http://www.marianne.net/connu-hollande-veut-reintegrer-pleinement-france-otan-100239545.html
Dans le précédent sujet que j’ai consacré au projet de film d’Emir Kusturica, j’ai évoqué la polémique qu’avait suscitée, en 1995, une tribune publiée par le philosophe pas encore élu de l’Académie française, Alain Finkielkraut.
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/01/30/kusturica-iourchenko-et-le-donbass-a-suivre.html
Ce défenseur exalté -comme d’aucuns le qualifient- de l’identité française avait, entre autre attaqué le cinéaste sur le fait qu’il avait capitalisé la souffrance de Sarajevo.
La réponse ne s’était pas fait attendre, dans Le Monde du 9 juin 1995, Serge Regourd n’hésitait pas à voir dans le comportement de Finkiekraut, celui de Jdanov, « une sorte de philosophe en chef, le garant de l’idéologie, son interprète le plus autorisé ».
C’était sans compter sur l’insistance du désormais élu de l’Académie française à incendier le lauréat de la Palme d’Or pour Underground.
On se rappelle en quels termes a été évoquée l’élection controversée de l’homme de lettres à l’Académie française.
Tandis que l’on commentait son entrée sous la coupole, en effet, certains n’ont pas hésité à la considérer comme celle du Front National.
A lire, dans l’article ci-dessous, comment Alain Finkielkraut s’emparait des calembours orduriers de Le Pen pour appuyer sa mise au pilori d’Emir Kusturica, force est de constater que ce parti tient vraiment lieu d’épouvantail passe-partout:
http://www.liberation.fr/tribune/1995/10/30/la-propagande-onirique-d-emir-kusturica_145707
Se mettre dans la tête de quelqu’un relève, a priori, davantage de la tentative que de la certitude d’y réussir.
On peut s’y risquer pour diverses raisons, Michel Eltchaninoff, l’auteur d’un ouvrage intitulé Dans la tête de Vladimir Poutine, avait sans doute les siennes.
Paru en février de l’an dernier, cet opus a eu l’heur de plaire à qui de droit. L’écho médiatique qu’il a reçu a permis ainsi de diffuser l’image du président russe qu’un certain Occident aime à entretenir.
Et en Michel Eltchaninoff, autant dire qu’on détient l’homme de la situation.
Apprécier ou ne pas apprécier Vladimir Poutine est une chose, discuter sa politique, une autre. Mais énoncer une somme de contre-vérités pour discréditer un homme est un procédé dont on se demande bien ce qu’il a à voir avec la philosophie, discipline dont se réclame celui qui a risqué ce Dans la tête de Vladimir Poutine.
Invité de Mediapart, Michel Eltchaninoff excelle en magicien-contorsionniste-illusioniste. Au cours d’un débat qu’il mène avec Juliette Cadiot, historienne, il parvient, en effet, à nous présenter un Vladimir Poutine metteur en scène de son absence aux cérémonies d’Auschwitz et brandir à l’appui de sa thèse, la sémantique.
Oui, Monsieur le philosophe, journaliste et essayiste français nous explique l’usage que fait du terme fasciste, le chef du Kremlin, balayant sans vergogne l’impact qu’implique cet adjectif dans la mémoire collective russe.
Par un tour de passe-passe magistral et pour d’autant mieux passer sous silence -sinon nier- l’existence de néo-nazis installés au pouvoir à Kiev, Monsieur Eltchaninoff mène une attaque en règle contre le président d’un peuple qui a sacrifié par millions ses citoyens pour sauver l’Europe du nazisme.
On n’est plus dans la désinformation, avec ce journaliste, philosophe, essayiste. On est dans la plus pure révision de l’Histoire et sa totale falsification.
Et puisque nos médias se soucient tant de nous rappeler les droits humains, le sort d’enfants ou autres victimes de guerres, pour rappel, ce sujet écrit il y a un an, à quelques jours près:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/01/28/poroshenko-et-c-est-comme-ca-et-precisement-comme-ca-que-nous-gagnerons-cet.html
Cette manière du journaliste de stigmatiser le président russe dans la séquence indiquée en début de sujet, illustrerait-elle une information distincte de celle délivrée par d’autres pays accusés de s’adonner à de la propagande?
Car la propagande dont nos valeureux commentateurs et autres spécialistes du genre créditent, entre autre la Russie, vaudrait bien qu’ils s’interrogent sur celle qui ne dit pas son nom.
S’exprimer en termes convenables n’a jamais impliqué que la réalité à laquelle renvoient lesdits termes corresponde au sens convenu par l’usage de la langue.
En pays dit neutre et démocratique, s’inquiéter d’objectivé ne semble pas être prioritaire.
« Leurs enfants resteront dans les caves du sous-sol »
Ces propos sont ceux de Petro Poroshenko que je relayais, le 8 septembre dernier, dans un sujet consacré au Donbass, cette région de l’est de l’Ukraine dont on ne parle plus beaucoup.
Alors que le monde entier -ou peu s’en faut- avait découvert la photo d’Aylan, gisant sur une plage turque, je rappelais le sort réservé aux populations du Donbass et le destin que le président ukrainien réservait à leurs enfants.
La question de savoir si les médias ne s’intéressaient pas assez aux conditions de vie des populations civiles du Donbass et plus précisément à celles de leurs enfants a enfin été posée.
C’était hier soir, dans le cadre du téléjournal de Léman Bleu qui a porté son attention à la soirée caritative organisée en faveur des enfants du Donbass, ce 23 janvier à Genève.
Je tiens à remercier les journalistes qui ont su prêter attention à la soirée caritative en faveur des enfants du Donbass qui aura lieu ce 23 janvier à Genève.
Il m’importe, ici, de signaler l’intérêt qu’ils ont montré à cet événement alors que souvent j’ai partagé avec eux les points de vue exposés sur ce blog.
Leur réaction indique, non seulement que le dialogue reste possible mais surtout, que l’intelligence et le coeur y ont leur place.
Merci à eux.
Histoire et actualité se mêlent du traditionnel concert de l’An donné dans le Goldener Saal du Musikverein de Vienne.
Alors qu’une dépêche de l’AFP reprise en boucle sur de nombreux sites, évoque le fait que comme de tradition, une partie des revenus engendrés par le concert iront à des oeuvres caritatives, notamment au profit des migrants, il est aussi précisé qu’il s’agirait là d’un symbole pour cette manifestation créée sous le nazisme.
Le fait est que Wikipedia reste plus énigmatique dans sa manière de libeller l’origine du concert: https://fr.wikipedia.org/wiki/Concert_du_nouvel_an_à_Vienne
Cela étant, que le plaisir de certains profite à l’adversité d’autres, relève d’un charisme bien ordonné qui n’a rien de nouveau.
Reste à savoir comment sa mise en application conciliera les images diffusées en mondovision, ce jour, par l’ORF avec celles des grandes migrations relayées ces derniers mois par la majorité de nos médias.
Souvent, en fin d’année, des rétrospectives sont proposées par certains médias.
On revient sur des faits qui ont marqué l’année qui s’achève.
On annonce, aussi.
Ainsi, nombre de journalistes s’affairent-ils à commenter la prochaine sinon hypothétique parution, en France, de l’ouvrage d’Adolf Hitler, Mein Kampf.
Prévue pour 2016, en effet, à en croire ce qui a été déclaré sur les ondes de la RTS le 25 décembre dernier, elle devrait être reportée à 2017:
http://www.rts.ch/info/culture/7366095-la-reedition-francophone-de-mein-kampf-a-du-plomb-dans-l-aile.html
Hier, pourtant et toujours sur la même RTS, on faisait la part belle à cette publication:
http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/reedition-mein-kampf-le-point-avec-martina-chyba?id=7374919
Chacune et chacun y allant de ses arguments, souvent les mêmes repris en boucle, la polémique ne semble pas près de s’éteindre.
2016 ou 2017 n’y changera pas grand chose sinon, peut-être et en fin de compte, un renoncement de la part de Fayard.
Le souhaiter pourrait constituer un voeu.
