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2024

Au seuil de cette nouvelle année, comme le veut la tradition, nous partageons de bons voeux!

En ces temps brouillés, accompagnés de propos qui chargent ou déchargent selon la tendance à suivre quand elle n’est pas imposée, il est souvent difficile de se situer.

Prôner l’objectivité, viser la paix restent des voeux pieux.

Les émettre contribuerait-il à ce qu’elles adviennent, sans doute pas. Mais ne pas les émettre contribue assurément à cautionner de mortels venins.

Dans ce cas, osons l’espoir, pour l’année qui s’ouvre!

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En ce 25 décembre

En ce 25 décembre, je partage avec plaisir ce que je considère comme un cadeau.

En effet, à l’heure où il est si difficile d’exposer un autre point de vue sur la Russie que celui qui doit dominer à tout prix et à n’importe quelle condition, je reçois tel un présent, la publication de mon courrier dans l’édition papier de la Tribune de Genève de ces 23-24-25 décembre.

Le titre est de la rédaction, tout comme la mention d’ « écrivaine » apposée à mon nom.

Que la paix revienne entre la Russie et l’Ukraine? Un voeu qui paraît de plus en plus pieux mais ne pas l’énoncer serait succomber au fatalisme en ce jour de Noël, même désormais célébré selon le calendrier occidental, par celles et ceux qui rejettent tout de la Russie.

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Moscou, début décembre 2023

Je reviens d’un très bref séjour à Moscou où je suis allée découvrir mon dernier livre traduit en russe par Alla Beliak et publié, comme les cinq précédents, en édition bilingue russe-français. Par un concours de circonstances inattendu, cet ouvrage, inspiré par le grand compositeur Sergueï Rachmaninov, paraît l’année où est célébré le 150e anniversaire de sa naissance.

J’ai eu l’occasion de discuter avec diverses personnes de ce qu’elles ressentaient, de ce qu’elles vivaient. Rien de fanatique, dans ce que j’ai entendu, juste des réalités rappelées et en général négligées par nos élites médiatiques. Par exemple, le nombre de familles déchirées, quand des membres des unes prennent les armes pour un camp et les autres pour le camp adverse.

Celles et ceux qui suivent ce blog savent combien de fois j’ai évoqué la guerre fratricide menée dans le Donbass depuis 2014. Des centaines et des centaines de sujets y ont été consacrés. Et mon très bref séjour moscovite m’a une fois encore confirmé que des peuples que rien ne devait à ce point soulever les uns contre les autres, sont désormais ennemis.

La faute aux Russes, bien sûr. Et ça suffit, plus besoin de s’interroger,  Stepan Bandera peut avoir sa grande avenue à Kiev, les livres d’Histoire le consacrent, tout va bien, son passé nazi serait une fable. Pourquoi se casser la tête et chercher à comprendre? La russophobie dominait l’espace médiatique depuis une dizaine d’années et c’est peu dire, elle l’envahit maintenant.

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Instants de lecture, espaces de paix

À l’heure où il est assez courant de déplorer que « les gens ne lisent plus », difficile de ne pas apprécier cette image saisie par le photographe Paul Godefroy lors de la présentation de FILIGRANES chez BE Design, 12-14, rue Etienne-Dumont dans la Vieille Ville de Genève.

Avec Sylvie Bleeckx, Florence Lamb, Christelle Villégier, Olivier Junod et Andrés Moya, Paul Godefroy a accompagné de son talent, cet ouvrage dont il a été question dans le précédent sujet de ce blog. Chaque artiste a contribué selon sa sensibilité et sa perception des textes, à agrémenter le livre dont la conception revient à Olivier Junod.

Olivier est le descendant de la famille JULLIEN dont la librairie porte le nom. Véritable institution, elle a été fondée en 1839 par Jean-Alexandre Jullien et son épouse Jeanne-Elisabeth, née Favre. La plus ancienne de Genève sinon de Suisse, elle est incontournable par les trésors qu’elle recèle.

Alors, ne manquez surtout pas de l’honorer de votre visite comme s’y est employé ce journaliste de passage à Genève et venu de loin, Raj Aditya-Chaudhuri, qui a fixé ce bel instant où Olivier Junod et moi recevions les premiers exemplaires de FILIGRANES. Et bien sûr, si le coeur vous en dit, ne manquez pas de vous le procurer chez JULLIEN, Place du Bourg-de-Four à Genève!

 

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« Dominique de Villepin président », lit-on au gré de commentaires déposés sur les réseaux sociaux.

Au milieu de la polémique qui entoure certains propos tenus par Dominique de Villepin en relation avec la guerre qui sévit au Proche-Orient, se lit souvent, en commentaire sous ses interventions, « Villepin Président! ».

L’ancien Premier ministre a bel et bien tenté de l’être, Président de la République française.

C’était en 2012. Il a, cependant, été « empêché » selon les termes dont il avait usé pour s’adresser aux membres du parti qu’il avait fondé en juin 2010, « République Solidaire ». Avec nombre d’autres, j’ai soutenu sa candidature et me suis exprimée à ce sujet dans un ouvrage intitulé Eclipse d’un poète solidaire.

On peut penser ce qu’on veut de lui. L’accuser, néanmoins, d’entretenir des « théories complotistes » rappelant « des moments sombres » comme s’y est employé Eric Ciotti sur BFMTV est absurde. Au mieux ou au pire, cette qualification bateau de « complotisme » discrédite le chef du parti Les Républicains.

Autant Dominique de Villepin sait user de la langue, autant Eric Ciotti montre, par ce recours à un mot qui ne signifie plus grand chose, qu’il surfe sur un courant à la mode, bientôt en passe de ne plus l’être. Si la politique française se résume à se mettre en valeur de la sorte, son destin paraît de plus en plus hasardeux.

Que l’ancien Premier ministre s’exprime de manière qui déplaît à qui défend d’autres opinions n’oblige pas à le traiter de façon aussi grossière. La subtilité, hélas, ne semble pas à la hauteur de certains esprits dont les limites réduisent le champ laissé à la réflexion.

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Où l’on apprend ce qui distingue l’Autorité palestinienne du Hamas

Vous connaissez sans doute Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jérusalem entre 1981 et 2015. Auteur, également d’ouvrages dont voici quelques références. Ses prises de position ont été parfois très durement commentées. Et puis, surtout, il y a eu cette affaire devenue tentaculaire en lien avec un de ses reportages.

C’était le 30 septembre 2000. Rappelez-vous, il était question d’un enfant palestinien, Mohammed al-Durah, tué par balles dans la bande de Gaza alors que son père tentait de le protéger d’échanges de tirs entre les Forces de sécurité palestiniennes et l’armée israélienne.

Après des années d’un âpre combat judiciaire dont les détails sont à lire ici, jugement a été rendu par la Cour de Cassation le 10 septembre 2013 en faveur de France 2 qui avait diffusé le reportage et qui, suite aux accusations dont elle avait été victime avec le journaliste Charles Enderlin, avait porté plainte en diffamation.

Sur son blog, cette fois, il réagit à un article paru sur Slate et commis par sa consoeur Ariane Bonzon.  Je vous propose de lire ce qu’il a écrit. Nombre d’entre vous savent ce qu’il en est de ce que rappelle Charles Enderlin. Nombre d’autres, peut-être moins ou pas du tout.

Raison pour laquelle ses propos sont à découvrir et à méditer.

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Au-delà de la plainte visant le sénateur Joël Guerriau, le combat de Sandrine Josso

Ce qui se passe, pourrait aller bien au-delà de l’affaire qui vise un sénateur. Ce qui se passe, si le message lancé par la députée Sandrine Josso est entendu, pourrait déclencher un véritable séisme au sein des milieux de pouvoir.

En effet, la députée de Loire Atlantique, invitée de C à vous ce 20 novembre a été plus que claire dans ses propos.

À plusieurs reprises, elle a indiqué qu’elle ne voulait pas parler d’elle mais du fléau de l’ecstasy. Chaque jour, par dizaines et dizaines, hommes et femmes sont abusés au moyen de cette drogue et quelles que soient leurs classes ou les fonctions sociales.

Bien sûr que d’autres l’ont dit avant elle. Mais elle est députée et a été victime de ce fléau dont elle veut faire un combat politique.

Alors et dans ce sens, il ne s’agit pas, pour elle, de répondre à la question qui lui a été posée de savoir si le sénateur qui a versé de l’ecstasy dans son verre doit être suspendu de ses fonctions. Non, comme elle l’a dit, qu’il s’occupe de lui!

Elle, désormais, veut alerter les pouvoirs en place.

Puisse son engagement parvenir à révéler comment et par quelles élites sont gouvernés les peuples! Car la drogue s’offre comme recours à nombre d’entre elles pour faire face à des situations estimées complexes sans l’aide de substances « euphorisantes ».

Bonne chance, Sandrine Josso et que votre courage soit salué!

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Un mince filet d’espoir

Je vous propose ce témoignage.

Il émane d’une femme écrivain, Dominique Edde. Sa voix est relayée par nombre de médias et tant mieux. Voici une intervention d’elle sur ARTE. Elle dure 2 minutes 27, en cliquant ici, vous la découvrirez.

Dominique Edde est allée plus loin encore.

Le 20 octobre dernier, elle s’est adressée au Président Emmanuel Macron par une lettre ouverte. La lire l’honore. La lire honore Lettres et humanisme. La lire ouvre une brèche et entaille les coeurs insensibles.

Merci à elle.

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Ainsi irait le monde?

Entre polémiques et prières, entre appels, supplications et manifestations de toutes sortes, la guerre au Proche-Orient se poursuit et alimente, hélas, le feuilleton médiatique.

À l’évidence, des tractations doivent être en cours sans que nous autres, citoyennes et citoyens lambda n’en ayons le moindre écho. Pourtant, quel soulagement serait-ce d’apprendre que la moindre pression serait susceptible de s’exercer sur cette folie assassine!

L’angoisse des familles dont les membres ont été retenus en otage, la douleur des familles dont les membres ont été meurtris et sont soignés, quand ils le peuvent parfois à même le sol, selon ce témoignage, chacune et chacun de nous y est sensible à sa façon.

Ainsi va le monde dit le sens le plus commun. À ce genre de banalités, qui ont la vie dure et un bel avenir, on se fait ou non. Et si on ne s’y résout pas, reste l’espoir que les organisations humanitaires à l’oeuvre trouvent une once d’écoute.

Car au sentiment d’impuissance fait face celui d’une profonde révolte qui gagne les foules de nombreux pays. Avec pour conséquences, celles d’ajouter du mal au mal, aveugle et sourd à tout ce qui entrave sa route.

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Anéantir, disent-ils

Face à la brutalité massive qui secoue le Proche-Orient, diverses analyses sont proposées à l’esprit avide de comprendre ce qui dépasse la raison mais que défendent les fanatiques des camps en présence.

On accuse les uns, on défend les autres, on pointe tel ou tel comportement, bref, on moralise, on juge, on prend parti plutôt que de se résoudre à admettre la quasi impossibilité d’agir sur des irréductibles de tous bords.

Convoquer l’Histoire, solliciter la diplomatie alors qu’est appelé de part et d’autre, l’anéantissement de l’ennemi, équivaut à peu près à cracher dans l’Océan tant il semble que l’on soit au-delà de tout ce qui s’apparente à la raison.

Alors oui, on souhaite entendre des voix qui nous expliquent comment on en est arrivé à pareille situation. Mais quel est leur pouvoir reste la question essentielle en pareil fracas humain.