Donc la Russie est véritablement devenue notre ennemie. À nous, peuples d’une Europe et d’un Occident guerrier qui n’a rien fait pour apaiser le Sud-Est de l’Ukraine, au contraire.
Sans cesse, les exactions commises par des mouvements néo-nazis étaient au mieux banalisées, au pire niées. Aussi toute intervention qui les signalait était-elle d’emblée rejetée et taxée de « complotiste ».
Le procédé consistant à accuser qui dérange est si connu qu’il ne vaut pas la peine d’être commenté. Car la folie guerrière ne s’encombre d’aucune entrave à son déploiement.
Bien sûr que selon nos médias, fidèles relais de la pensée qui doit s’imposer, la Fédération de Russie est seule en cause de l’embrasement qui menace de se généraliser à d’autres pays que l’Ukraine.
Depuis le temps qu’on nous ressasse la même version, on devrait le savoir!
Sauf qui cherche à comprendre, sauf qui rappelle comment la guerre a débuté dans le Donbass en 2014 déjà et pas en 2022 comme on nous le serine.
Quoi qu’il en soit, désormais, la Russie est bel et bien devenue notre ennemie. Et nombre de personnes en ont conscience. En vain, c’est à craindre et à redouter.
Quant au temps où je m’exprimais dans cet interview, je vous laisse libre de l’estimer valide ou échu.