La question a souvent été posée de savoir si le besoin de croire serait un rempart à l’absurde. Pour que tout ne soit pas dépourvu de sens ou de fin, on serait prêt à rejoindre n’importe quelle chimère.
Or dans la lutte menée par qui brigue un pouvoir, au-delà de constats dressés, la séduction le dispute souvent au mensonge, par omission ou par nécessité, c’est selon.
Voici alors des candidat(e)s, en campagne, rivaliser de solutions à mettre en oeuvre pour projeter vers un avenir envisagé selon leur prisme.
En conséquence de quoi, les comportements citoyens oscillent entre examen attentif de ce qui leur est proposé ou crédulité sinon foi aveugle.
Analyser les discours ou les avaler comme du bon pain relève de dispositions aux conséquences non négligeables. Face à autant de postures électoralistes, la rupture et le renoncement à tout crédit menacent, dès lors que la confiance n’est plus toujours prête à se renouveler.
Ainsi fait-on le lit d’extrémismes. A la faveur d’une liberté d’expression qui risque fort d’être aussitôt confisquée. Mécanique bien connue dont l’Histoire n’est pas à cours d’exemples.
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