En ce dimanche de Pâques, célébré aussi bien par les orthodoxes que par les catholiques et les protestants, un cessez-le-feu en Ukraine a été ordonné par le Président russe. Accepté par son homologue ukrainien, ce dernier a néanmoins accusé Vladimir Poutine de l’avoir violé.
En ce dimanche de Pâques, souhaiter que la paix tombe sur la terre telle une colombe venue du ciel relève de l’utopie. Et espérer que le sens de la nuance gagne certains esprits, sans doute aussi.
Parce qu’à suivre les propos échangés au sujet de la Russie, très vite s’observent deux camps. Celui qui est de facto qualifié de « pro-russe » et l’autre, celui des gens qui pensent juste.
Il n’est presque plus possible de s’exprimer sur la Russie sans se retrouver étiqueté, jugé et à tenir à l’écart de tout débat qui n’en sera plus, puisque tout le monde sera du même avis.
Et ce n’est pas depuis le 24 février 2022 que c’est ainsi. C’est depuis des décennies! Du temps de l’ex-URSS, les Rouges allaient nous envahir. Rappelez-vous, la menace communiste était omniprésente.
Pour ma part, de longe date j’ai compris que j’étais du mauvais côté. Que ce soit du temps de mes études et de mes séjours en Russie soviétique ou de ceux, plus récents, dans la « Russie de Poutine ».
La folie guerrière décime de nombreuses régions du monde. Mais certaines paraissent indubitablement plus chères à nos journalistes que d’autres. Elles ont donc droit à être chaque jour ou presque évoquées avec leur lot de victimes.
L’Ukraine en est. Pour les autres, mourir en silence sous les coups d’agresseurs non russes ne vaut pas d’être signalé. Ainsi va « l’information » qui fait si bien la part des choses.
Joyeuses Pâques à vous et aux vôtres malgré tout!
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