Au soir du 1er tour de l’élection présidentielle de 2007, j’avais écrit l’article ci-dessous que j’avais envoyé à La Tribune de Genève et au Matin Dimanche. Les deux journaux l’avaient publié*:
A l’écoute du discours prononcé au soir du 1er tour de l’élection présidentielle française par Nicolas Sarkozy, je n’ai pu m’empêcher de me rappeler une chanson de son ami Johnny Hallyday, Je te promets, à cette différence près que le chanteur, lui, a conscience des limites de son engagement:
Je te promets une histoire différente des autres si tu m’aides à y croire encore et même si c‘est pas vrai, même si je mens, si les mots sont usés, légers comme du vent …
Si seulement le chanteur avait pu inspirer le discours de l’homme politique, ce soir-là, plutôt que de le laisser dire à tous les Français qui … se sentent fragiles, vulnérables… que la vie a brisés …accidentés …ceux qu’elle a usés …qui sont dans la détresse…malades …handicapés …âgés …ceux qu’une pression trop forte a épuisés …ceux qui ont trop souffert…que je veux les protéger… que la France dont je rêve est une France qui ne laisse tomber personne, il aurait offert à son ami de candidat de flatter des oreilles sans doute pas encore assez abîmées pour apprécier la beauté du chant.
Hélène Richard-Favre
*La Tribune de Genève, 25.04.2007, Sarkozy, le grand protecteur
Le Matin Dimanche, 29.04.2007, Sarko ferait mieux d’écouter son ami Johnny:
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