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Air du temps

société

Dallas?

Je ne me lancerai, pour l’heure, dans aucune interprétation liée aux modifications apportées à la blogosphère que Pascal Décaillet préfère appeler univers plutôt que plateforme qui évoquerait trop, selon lui, la prospection pétrolière. Et pourtant, cet univers serait-il devenu si impitoyable, qu’on ait estimé bon d’en rendre l’accès plus laborieux? A suivre…

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BONNE ANNEE!

Oui, ces mots si simples font toujours du bien à entendre, en dépit de tout, on a envie d’y croire. Et même si c’est banal, ça reste préférable à rien.

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Révélations sur Facebook

Mais qui a dit qu’il avait fallu attendre Facebook pour être mis à nu? La rumeur officie bien en amont de ce réseau, pâle reflet de ce qui se raconte dans le plus grand des secrets au coin d’une rue, d’un comptoir de bar, tabac ou autre et qui exige de ne surtout pas être divulgué! La bonne affaire que ces confidences qui doivent rester dans la plus stricte intimité et qui se hâtent d’être répercutées hors des alcôves, niches ou officines qui devaient les retenir et les contenir. Facebook, Grand Révélateur parmi les Grands? Non, on est bien loin du compte.

Politique

Marchés de Noël

Le pauvres seraient-ils devenus nouvel enjeu électoral? Spéculer en temps de crise sur ce qui est à portée de voix à glaner, ne semble rebuter aucun candidat de part et d’autre de l’échiquier politique français. Depuis les multiples promesses assénées par Nicolas Sarkozy entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2007, on a vu le résultat. Le chant de la misère à nouveau entonné, attendons son écho. Pour l’heure, on en est aux emplettes. Le résultat des courses, lui, attendra le joli mois de mai. 15:33 Ecrit par Hélène Richard-Favre dans Actualités, Air du temps, Politique française, Pouvoirs, Vie politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : élections présidentielles françaises de 2012, france, candidats à l’élection, déclarations et intentions, promesses électorales, gauche, droite. |  del.icio.us |  |  Digg |  Facebook

Politique

Rue89 interroge

Rue89, le journal en ligne qui a posé hier la question de savoir où était passé le Blackberry de DSK http://billets.blog.tdg.ch/archive/2011/11/25/dsk-encore-et-encore.html (s’)interroge dans son édition de ce jour, sur la personnalité d’Edward Jay Epstein, le journaliste qui a rouvert l’affaire du Sofitel à sa manière. S’il est bien fait mention du goût qu’entretiendrait Epstein pour les théories avérées ou non de complots, il est aussi montré la qualité des investigations menées par le journaliste. Pour ceux qui lisent l’anglais, voici de quoi être informé car l’article indique les références du site de l’article et du site d’Edward Epstein. http://www.rue89.com/2011/11/26/qui-est-edward-jay-epstein-le-journaliste-du-complot-contre-dsk-226931

société

Sans abri, s’abstenir

De quoi s’indignent les Indignés? Un jeune Indigné, très motivé, engagé et sincère dans ses idéaux, m’avait dit lors d’un long entretien que nous avions eu aux Bastions début novembre, que certains SDF perturbaient les assemblées. En quoi la réalité des Sans abri est-elle de trop au milieu des propos tenus et affichés par les Indignés? La misère ne se résout pas par des mots seulement. Lutter contre elle, c’est bien. Mais la rejeter hors de la scène qui en parle?

Politique, société

Armée du Salut

Il a 25 ans, il est SDF.
Il avait un travail, il l’a perdu. Il avait une amie, elle l’a quitté, leur logement commun, il a dû l’abandonner. Désormais à la rue, il  fait la manche pour s’offrir une chambre à l’Armée du Salut. Parce que dans un mois, il aura un emploi.
Il ne touche pas d’allocation de chômage parce qu’il est Français. Et en France, il n’a droit à rien parce qu’il a travaillé en Suisse. Ses parents? Ne semblent pas disposés à le soutenir. Telles sont les réponses qu’il a apportées à mes questions tout en voulant me rendre partie de ce que j’avais glissé dans sa main. Il était gêné de recevoir de quoi passer plus d’une nuit à l’Armée du Salut.
J’ai compris mais il faisait froid, ce soir-là, c’était dimanche, en ville et il y avait peu de monde dehors. De quoi y rester la nuit…
Avant de le quitter et après lui avoir suggéré différentes manières de subvenir à ses besoins peut-être de façon moins humiliante, je lui ai demandé s’il était allé aux Bastions, voir les « Indignés ».
Il m’a regardée, a réservé sa réponse et a souri.
L’expression de son visage était douce et son regard bienveillant. Il s’y était rendu, oui. Mais on lui avait répondu qu’on ne pouvait rien pour lui. Et puis, on a aussi ajouté qu’un ordinateur portable avait été volé. Dans le campement. Oui.
Alors il a compris.

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Corps dévastés

Le cinéma s’est emparé de l’histoire de Philippe Pozzo di Borgo, il le devrait aussi de celle de Dominique Strauss-Kahn. Mis à part tout ce qui se lit et se dit sur les deux hommes, tous deux partagent le mal qui dévaste le corps.   Par le besoin de fuite de l’un et l’accident qui a suivi, par la maladie inavouée de l’autre et la sanction qui l’a frappée. Leur vie à chacun, même sublimée pour l’un et encore en mêlée pour l’autre, reste à porter et supporter.

Politique, société

Anne Sinclair, une femme

L’avant-dernier sujet posté par Anne Sinclair sur son blog,  Deux ou trois choses vues d’Amérique, date du 11 mai 2011. Son titre, « Et maintenant… » évoque la mort d’Oussama Ben Laden  Dix jours après les soupirs de soulagement des Américains, l’heure est désormais à l’analyse. Au premier abord, tous semblent converger vers la même conclusion : certes, la mort d’Oussama Ben Laden est une étape historique, qui permet aux Américains de tourner la page des attentats du 11 Septembre, mais elle est loin de mettre fin à la lutte contre le terrorisme. Et quand on s’éloigne de la facilité du constat pour poser la question des conséquences sur le futur de la politique étrangère américaine et de la redéfinition des objectifs et priorités, peu de choses semblent avoir changé. » Et Anne Sinclair de conclure: « Loin de vouloir définir ce que tous appellent désormais l’ »après-Ben Laden », la Maison Blanche cherche, elle aussi, à engranger des points et profiter de cet apaisement dans les sondages pour revenir à un dossier des plus sensibles, celui de l’immigration. (…) Autrement dit, il a vite compris que seule la situation intérieure économique et sociale, voire sociétale, fera l’élection et qu’il s’agit de profiter de l’embellie – relative – pour avancer. Mais Dieu que les victoires sont fragiles!    http://annesinclair.typepad.fr/journal/2011/05/et-maintenant.html Trois jours plus tard, le 14 mai à l’aéroport JFK de New York, son mari est arrêté, placé en garde à vue, inculpé, menotté et emprisonné. Tisser des liens entre Ben Laden et DSK n’est pas la raison de ce sujet. Il est question, ici, d’évoquer une femme. Anne Sinclair n’est de loin pas la seule qui ait donné d’elle-même à un homme. De nombreuses inconnues, illustres ou non, ont agi dans ce sens. Soumises, dépendantes, ambitieuses, passionnées, est-ce si important de les définir? Et pourquoi le faudrait-il plutôt que de noter leur présence aux côtés d’un homme pour l’accompagner dans une épreuve? Certes, DSK est coupable, certes il a fait du mal et beaucoup de mal mais à qui aussi, sinon à Anne Sinclair elle-même? Qu’on aime ou non ce couple, la question n’est pas là. L’important à retenir de cette affaire est le cas de figure qu’il représente. Unique, non, sans doute pas. Mais exemplaire à bien des égards. Car il ne s’agit pas de réduire deux personnalités à leur comportement. Il s’agit de comprendre comment s’articulent intelligence, réussite, fortune et sentiments. Anne Sinclair est une femme brillante, qu’on l’apprécie ou non. Anne Sinclair est riche, on l’a lu et entendu partout dans les medias.  Anne Sinclair est une mère, Anne Sinclair est une épouse, Anne Sinclair est sous les feux de tous les projecteurs. Anne Sinclair est une femme qu’on peut admirer pour le courage et la force de caractère dont elle fait montre chaque jour qui passe depuis que son blog s’est arrêté juste après cet avant-dernier sujet, « Et maintenant… » qu’elle termine ainsi: Mais Dieu que les victoires sont fragiles!