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Air du temps

société

Pourquoi parler (encore) de DSK

Lire que l’affaire DSK ne préoccupe que « des curieux dont la culture est au niveau du caniveau », oblige à réagir. Limiter le regard sur l’être humain à des considérations sélectives pour évaluer sa souffrance n’est pas un signe de santé pour une société. Ce que traverse Dominique Strauss-Kahn et son couple comme épreuve est loin d’être anodin. L’étalage d’un mal en public n’est pas un cadeau mais une stigmatisation de piètre acabit. 

Le maladie qui affecte DSK est commune. Mais le fait que cet homme soit une personnalité, le rend abject par les éclairages intempestifs des projecteurs qui le pilonnent. Dans ce sens, il incombe à toute personne que les dimensions de l’être humain n’effraient pas, de pointer l’ampleur des dégâts qui entourent le traitement d’un mal que l’on porte en soi. En prendre conscience est douloureux, le voir livré en pâture parce qu’on est célèbre, encore plus.

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Un dimanche aux Bastions

Des Réformés, des Indignés, des notables, des SDF, des futurs participants à la Course de l’Escalade, des promeneurs et d’autres qui étaient là sans raison particulière, ainsi se présentaient les alentours du Mur des Réformateurs ce dimanche vers midi. Il est de tradition protestante qu’un rassemblement y ait lieu le 1er dimanche de novembre de chaque année, il semble désormais établi que les organisateurs de la Course de l’Escalade s’y installent, il est plus récent que les Indignés aient élu cet espace pour exprimer leurs attentes et leurs souhaits de société meilleure. De fait, aujourd’hui, les protestants ont très bien cohabité avec eux le temps de leur cérémonie, ce qui n’a pas empêché les Indignés de choisir ce jour pour déménager leur campement vers la partie plus avant du Parc, proche de l’Université. Question de laisser la place à la Course de l’Escalade. Pour tous les autres habitués ou non des Bastions, on y déambulait en groupe, en famille, en amis, en couple ou seul, au milieu d’arbres déjà dégarnis par l’automne.

Politique, société

Avenir radieux

Renseignements pris auprès de policiers, l’avenir des cyclistes à Genève paraît assuré! Punir les incivilités consistant à emprunter trottoirs ou voies réservées aux TPG serait légalement amendable, m’a-t-il été dit. Une journée d’information à cet égard aurait même été organisée dans le courant de la semaine à l’intention des usagers. Néanmoins et même si les comportements de certains cyclistes sont illégaux, ordre aurait été donné à la police de ne pas forcément verbaliser. Dont acte. De toutes façons, m’a-t-il été ajouté, vu le nombre d’effectifs, sévir partout serait impossible. Autrement dit, la loi est bien là pour punir les cyclistes qui devraient l’être mais leur valeur ajoutée fait qu’ils auront tout loisir de continuer leur parcours tous azimuts sans être inquiétés.
On sait désormais à quoi s’en tenir.

société

Traversée de la rade

Tout compte fait, les piétons pourraient rejoindre les automobilistes dans leurs revendications de traversée de la rade! Car si aux seconds n’est réservé que le seul pont du Mont-Blanc, le pont de la Machine, qui était l’espace piétonnier par excellence, ne l’est plus! Et non, car aux cyclistes, le pont des Bergues ne suffit plus. Ils ont besoin des trois ponts. Donc si un jour on a dansé ou déjeuné sur le pont de la Machine, désormais on y circule. A vélo, of course! What else?

société

Trois ponts, une suggestion.

A l’heure où piétons et cyclistes partagent les trottoirs du Pont du Mont-Blanc, les rendre au trafic routier, serait-ce une mauvaise bonne idée? Quant au Pont des Bergues, serait-ce inconcevable de le rouvrir à la circulation automobile? Après tout, l’habitude semble bien établie pour les cyclistes de circuler sur le Pont de la Machine. Les piétons partageront volontiers une partie de l’espace avec eux, non? L’essentiel est que des trois ponts à disposition, l’usage soit réparti de manière utile. Qu’en pensent les urbanistes ici présents? Un avis éclairé serait souhaité pour sortir de l’utopie et offrir non pas « la possiblité d’une île » mais un pont pour chacun.

société

Un samedi sans vélos?

Presque. Car jour de congé, sans doute. En effet, à longer le lac jusqu’au BIT aller et retour, on observait quelques rares cyclistes. Tous circulaient bien sûr en dehors de la piste cyclabe à leur intention, préférant la promenade, plus large. Las. Mais cela n’est rien, car devenu (presque) habituel. Mieux -ou pis-, dans les rues Basses. Deux cyclistes, chacun sur un des larges trottoirs qui se font face et longent les magasins. Sans vergogne, casque sur la tête, sourds aux remarques qui leur sont adressées pour leur signifier que l’espace ne leur est pas vraiment destiné. S’il faut voir là un nouveau mode de lèche-vitrine, qu’on se le dise et chacun appréciera!   Non, ceci n’est pas de l’acharnement contre les cyclistes. Ce serait  inverser les rôles. Ceci est un constat à prendre en considération avant qu’il ne devienne fatalité. Car une ville est un lieu qui vit avec un tant soit peu de règles. De conduite et de civisme.

Politique, société

Document de RUE 89

Rue 89, site d’information indépendant et participatif, a traduit en français l’acte du bureau du procureur de Manhattan qui demande l’abandon des poursuites pénales contre DSK*. Outre le document, il est tout aussi intéressant de lire les commentaires qui suivent. On y déplore le tort fait par la plaignante aux réelles victimes de viol. On y déplore le traitement médiatique réservé à cette affaire. *http://www.rue89.com/2011/08/23/abandon-des-poursuites-contre-dsk-le-document-en-francais-218883 Ailleurs, dans d’autres articles, on a évoqué les victimes collatérales, dont Georges Tron, pour ne citer que lui. Cette affaire, emportée dans la tourmente de l’actualité, des images et des projections, a dépassé la mesure qu’elle aurait eue en d’autres circonstances.

Politique

Violence(s)

Qui contesterait le fait de réagir à la violence qui s’exprime dans les sociétés? Personne n’y demeure insensible. Mais de là à brandir la solution susceptible de venir a à bout de ce phénomène, il y a un pas à ne pas franchir. Car si la réflexion sur ce problème n’est pas exclue, qu’elle soit au moins conduite de manière lucide et réaliste. On observe trop souvent la mauvaise foi gangrener les débats qui traitent de la ou des violence(s). A cet égard, l’éditorial de Peter Oborne*, paru dans « The Telegraph » est instructif en ceci qu’il ose s’attaquer à des modèles qui inspirent aussi ceux dont on réprime ensuite les agissements. * http://voix.blog.tdg.ch/archive/2011/08/19/peter-oborne-le-journaliste.html

Politique

Douchés coulés?

La douche semble avoir ses raisons que la raison ne connaît pas. Après la sortie de douche la plus médiatisée de la planète, en voici une moins indiscrète. http://www.lematin.ch/people/jacques-chirac-diminue-chute-dans-la-douche

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On pensera ce qu’on veut de Levi’s. On notera tout de même que la marque se comporte avec un peu moins d’empressement que certains, prêts à tout pour se faire connaître. http://www.lematin.ch/actu/societe/levis-renonce-sa-pub