Bien des réactions ont suivi la manière qui a été retenue de célébrer le 75e anniversaire du débarquement de Normandie, il en a été fait mention ici-même.
Un petit retour sur l’Histoire n’est jamais vain, même si d’aucuns s’emploient sans relâche à la réécrire.
Il est significatif, à cet égard, de s’arrêter sur ces sondages effectués juste après la 2e guerre mondiale et ces dernières années , tant ils indiquent clairement combien l’opinion publique a été travaillée de sorte à modifier sa perception de l’Histoire
Les sondages valent ce qu’ils valent, bien sûr. Toutes les mémoires, néanmoins, ne sont pas encore atrophiées.
En voici pour preuve cet ouvrage, cité dans un article du grand quotidien français Le Figaro en septembre 2013 et que j’avais mentionné sur ce blog en son temps.
Les personnes soucieuses de rendre compte de la manière la plus objective possible de réalités sensibles existent, saluons-le!
Et les média qui les relaient sont là aussi, merci à eux.
Air du temps
Un pouvoir en place et là pour y rester, donc s’imposer et imposer. Le contester est la norme qu’il contrôle selon les moyens à sa disposition.
Dans ce sens, que d’aucuns manifestent leur (res)sentiment face à tel ou tel de ses agissements ne risque pas de l’ébranler.
Dans l’une de ses récentes interventions, le Président français a lu la lettre d’un jeune résistant condamné à mort et en a sélectionné les passages, impératif horaire obligeait, selon le quotidien français « Libération » .
De la même manière a-t-on trié les invité(e)s agréé(e)s au sein de la coterie qui a célébré le 75e anniversaire du débarquement de Normandie. Les raisons avancées ont dû convaincre.
Ainsi se labourent les champs d’une victoire…
Ce 6 juin, la France entre autre, a célébré le 75e anniversaire du débarquement en Normandie. Ce même 6 juin et chaque année, la Russie célèbre son grand poète, Alexandre Pouchkine.
Cet anniversaire est important et suscite toujours de très nombreux événements qui s’organisent partout dans le pays et à l’étranger aussi, il en avait d’ailleurs déjà été question ici.
Ce 6 juin, pour ma part, c’est un moment de partage fort que j’ai vécu, entourée d’amies et d’amis venus pour en savoir un peu plus d’Igor, l’énigmatique personnage de mon dernier livre « Bagdad 2003, sans nouvelles d’Igor ».
Associer ces événements les uns aux autres me tient à coeur.
Tout d’abord parce que ma mère a vécu le débarquement et connu de près la guerre et ses conséquences. Décorée par la Croix-Rouge française, c’est au Havre qu’elle a oeuvré, autant dire dans une ville meurtrie.
Ensuite, parce que c’est pour étudier la langue et la littérature russe que je me suis inscrite en Lettres et que c’est par mon parcours littéraire qui s’y est développé depuis quinze ans que j’ai retrouvé la Russie, connue du temps soviétique.
Autant dire qu’hier, ce fut un moment chargé d’émotions auquel ma famille et mes amies et amis russes ont aussi été associés en dépit de leur absence temporelle et géographique.
Un aperçu de la rencontre figure ici.
Dans le cadre de l’une de ses récentes émissions, la RTS s’est arrêtée sur le sort de pères divorcés. Il était bon de traiter ce sujet et tout autant de voir et d’entendre des femmes en parler.
Lorsqu’on sait le nombre de divorces qui se prononcent chaque jour et comment ils se vivent, on ne peut banaliser le fait.
Même si toutes celles et ceux qui le souhaitent avancent leurs raisons, les conséquences d’un divorce ne sont pas toutes à minimiser. Certaines d’entre elles laissent des traces profondes et dommageables pour les personnes concernées, enfants compris quand il y en a.
Dans ce sens, il était bienvenu que des pères puissent s’exprimer et faire part de ce que leur ex-épouse leur a fait subir.
Il va de soi que le mensonge et l’accusation fallacieuse n’appartiennent pas qu’aux seules femmes mais se partagent tout autant du côté des hommes. Cependant et comme le montre bien le sujet de la RTS, c’est par le biais de l’enfant que les mères exercent leur pouvoir, en l’occurrence malveillant.
Il serait grand temps de sortir de ce combat qui oppose les genres.
Et plutôt que de se limiter à pointer les inégalités qui les concerneraient, valoriser leurs différences et leur complémentarité. Cette approche-là serait-elle vouée à l’utopie?
Loges vides, affaires à conclure, à chacune et à chacun son approche du tennis
Intéressant de savoir à quoi sert le tennis et ses matchs, entre autre à Roland Garros.Tandis que se joue le quart de finale entre les deux joueurs suisses les plus réputés, les amateurs apprécieront.
Business is business, ça se connaît ni ne se dément. Et le tennis n’est pas le seul concerné. Nombre de sports le sont et nos élu(e)s de tous bords ne le contrediront pas, invité(e)s qu’ils et elles sont à profiter des générosités de mécènes attentifs.
Telle est la règle, diront certains, oui et les marques de toutes sortes ne manquent pas non plus de s’afficher, publicité oblige et avantages pour les bénéficiaires aussi. Sans soutien financier, pas de visibilité, la règle encore et sans doute…
Et ce ne sont pas non plus, là encore, les politicien(ne)s qui contrediraient la réalité du fait. En prendre acte, s’en accommoder, le déplorer, s’en plaindre ou s’en réjouir, à chacune et à chacun sa sensibilité.
Tout a son coût, son prix et la valeur qu’on y prête.
Les affaires à conclure sur fond d’événements en tous genres, les opportunités qui se présentent, les avenirs qui s’ouvrent ou les espoirs qui se dessinent, autant de manière de se rappeler que l’occasion fait -parfois- le larron.
En l’occurrents et pour ce qui concerne l’issue du match qui oppose les deux Helvètes, en ce moment sur le court Suzanne-Lenglen de Roland-Garros à Paris, les plus passionné(e)s et les plus investi(e)s doivent être aux aguets…
Grève des femmes, mouvements #metoo, #balancetonporc, quota de femmes réclamés partout ou peu s’en faut, liberté de porter le voile, autant de combats menés au nom de la femme parce qu’elle le vaut bien, sans doute…
Et cependant, l’excision, les mariages forcés, le droit à la succession qui les prive de toute revendication, autant de luttes qui se mènent par d’autres femmes dans des pays où songer à quelque quota ressemble à un horizon bien lointain…
Et tandis que dans nos contrées, défendre le port du voile serait respecter les pratiques religieuses au nom du principe de laïcité, dans la même veine, l’appel à la prière prononcé du haut de la chaire de la Cathédrale Saint-Louis des Invalides qui a fait réagir des militaires trouvera ses partisans.
Fort bien.
Dans ce cas, que les femmes qui se démènent pour des quota et se mettent en grève pour l’égalité de leurs droits avec ceux des hommes se rappellent que, sous ce voile défendu au nom de la laïcité, nombre de leurs semblables n’ont pas toutes fait ce choix de leur plein gré.
Alors?
Harmoniser la défense des droits de la femme? Se détourner de leur incohérence? Oublier le cri de détresse d’autant de celles qui n’ont pas choisi la soumission? La mondialisation en marche ou tais-toi?
Saint-Louis des Invalides, la prière musulmane qui fait parler d’elle…
Y serions-nous bientôt, dans cette France décrite par Michel Houellebecq en 2015? Il en avait été question ici et tout autant du rappel des liens qu’entretiennent fiction et Histoire.
A lire au cas où l’on en douterait et tandis que tout récemment, en la Cathédrale Saint-Louis des Invalides, était chantée une prière adressée à Allah.
Très vives ont été les réactions. En voici une à visionner ici, parmi les nombreuses à découvrir en lançant une recherche sur internet.
A noter, les circonvolutions et précautions d’usage en relation avec le fait que l’oeuvre au sein de laquelle est insérée cette adresse au dieu de l’islam est celle d’un compositeur gallois, Karl Jenkins.
Certes. Et sans mauvais jeu de maux, la messe est dite pour qui n’y voit rien à redire.
Le fait est qu’une autre messe a été célébrée le jeudi de l’Ascension en réaction à cette intervention qui n’a pas eu l’heur de plaire à toutes et à tous.
Après les parents de Vincent Lambert qui se sont saisis de la justice contre le CHU de Reims et son médecin pour « non assistance à personne en péril », c’est au tour du gouvernement français de se jeter dans cette triste mêlée.
Et encore, « triste » fait bien pâle figure pour qualifier ce qui se joue dans un pays réputé -encore?- pour être la patrie des droits humains…
On n’est plus dans l’acharnement, on est clairement dans l’affrontement idéologique.
Car des cas semblables à celui de Vincent Lambert, un collectif de médecins avait déclaré dans une tribune parue dans « Le Monde » qu’il en existait 1’700, en France.
Et qu’autant de patients étaient traitables selon d’autres méthodes que celles qui ont cours dans le cas qui mobilise le pays entier.
Ce qui se passe en France ne l’honore pas et repose la question déjà énoncée ici.
Un blogueur de la Tribune de Genève propose de rebaptiser l’Ascension tout comme l’ensemble des fêtes qui relèvent, selon lui, d’un christianisme qui ne devrait plus dominer le calendrier alors que prévaut désormais le principe de laïcité.
Cet article est à lire, ne serait-ce que pour réaliser comment, peu à peu, s’impose un nouveau courant de pensée. Or, à lire la page Wikipedia consacrée à Sylvain Thévoz, auteur du propos cité plus haut, on apprend qu’il se définit comme protestant.
Protestante, comme lui, et observatrice d’une actualité qui, sans cesse, offre de quoi méditer, c’est à cet égard que je me sens interpellée par le point de vue de l’élu socialiste qu’est aussi Sylvain Thévoz.
Même s’il soulève le fait que nombre de jeunes ne savent plus du tout ce que signifie l’Ascension, je tiens à rappeler qu’il en reste malgré tout, de ces jeunes, qui la célèbrent encore.
Et puis, jusqu’à nouvel avis, le christianisme plus que toute autre religion reste fondatrice de nos valeurs.
Certes, l’Eglise n’a plus voix au chapitre étatique. Est-ce là une raison suffisante pour adhérer aux thèses du député socialiste, le débat est ouvert…
En parcourant mon fil d’actualité Facebook -dont on pensera ce qu’on veut, sachant que le réseau peut tout aussi bien vous bloquer que vous rappeler quelques heureux moments partagés- j’ai trouvé, hier, différents posts que je souhaite porter à votre attention.
D’abord, ce cri du coeur de Djordje Kuzmanovic en relation avec la suppression de 1’000 emplois en France par General Electric. L’auteur du propos conclut ainsi: « On trouvera le terme « traître à la Nation » trop fort ? Non, « le courage c’est de chercher la vérité et de la dire ! » déclarait Jean Jaurès.
Ensuite, cette approche de Jean-Robert Raviot après le résultat des élections européennes de ce 26 mai dernier. La lire en dit long sur le rapport de force actuel de la France.
Ces deux personnalités de la vie universitaire et politique française que je cite apportent un éclairage de valeur dans un contexte où le combat politique se joue de manière qui n’a plus rien à voir avec l’affrontement gauche-droite.
Je l’ai relevé ici, je le maintiens.