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Air du temps

Politique, société

La charia et la morale, selon ce député

Avec tout le respect qu’impose le parcours de cet élu de la 6e circonscription des Français de l’étranger à laquelle j’appartiens, il n’est pas interdit de rester plus que perplexe quant à l’usage qu’il fait du vocabulaire.
A la question de Jean-Jacques Bourdin, de savoir ce qu’il pense de l’affaire Ferrand, Joachim Son-Forget se fend d’une réponse entre éléments de langage et évocation de débat philosophique un peu complexe.
Et le voici qui ose, il fallait tout de même y songer, le voici donc qui lance qu’on ne doit pas avoir un retour de la morale car c’est le début de la charia.
Même si le député s’excuse d’utiliser un peu des grands mots, il a tout de même estimé qu’ils avaient leur place dans le sujet.
Or quand on songe aux victimes de la charia, on se dit que cet élu serait bien inspiré de réviser son lexique à défaut de ses connaissances en la matière.
Car non seulement il s’agit là d’une erreur d’appréciation de sa part mais aussi sinon surtout d’une évidente faute de goût envers toutes celles et ceux qui ont subi la charia.

Politique, société

Terrorisme et mimétisme, questions

capture d’écran RTS
Effets collatéraux ou pas d’une émission de la RTS sur le terrorisme, depuis sa diffusion, une alerte à la bombe a été signalée à Genève, qui a bloqué la gare Cornavin, une crise de panique s’est emparée d’un homme qui a hurlé Allahu Akbar dans le métro à Lausanne et un personnage clé du djihadisme a été arrêté à Meyrin, dans le canton de Genève encore.
Bien sûr qu’on peut voir à cette série d’événements que pures coïncidences.
Il n’en demeure pas moins vrai qu’à force de répéter en boucle qu’on va continuer de sortir en terrasse et qu’on n’a pas peur, autant d’actes perpétrés ici et là et de manière récurrente ne peuvent laisser indifférent.
Qui plus est, la médiatisation recherchée par les terroristes ne reste, elle non plus, pas sans effets.
Le cas de ce jeune homme, évoqué ici-même, qui a volontairement foncé avec sa voiture sur un rival pour le tuer, témoigne d’une méthode qui commence à se faire connaître.
Pour le reste, nous expliquer que l’on meurt davantage de tel ou tel problème que du terrorisme est tout simplement nier l’idéologie qui le sous-tend. C’est relativiser et mettre au même niveau ce qui est impossible à comparer sinon par le résultat, la mort.
C’est, de fait, annuler toute distinction entre des maux et leurs raisons d’être.

Politique, société

Alain Duhamel, sévère sur l’abstention

capture d’écran Twitter
Qu’un éminent journaliste commente l’abstention comme s’y est employé Alain Duhamel sur LCI laisse perplexe.
Et encore, le terme est choisi, il n’est pas poli.
Car Alain Duhamel a, jusque là, le plus souvent su proposer des analyses de haut niveau. Partagées ou non, elles n’étaient pas le fait d’un incompétent quelconque.
C’est pourquoi l’expression de pareil point de vue sur l’abstention interpelle. Car on n’est pas dans le questionnement, on est dans l’affirmation.
On n’est pas en quête d’explications, on est dans l’assertion catégorique.
A définir ainsi l’abstention, Alain Duhamel se pose en juge et censeur d’un peuple tout entier.
Est-ce vraiment là la tâche d’un éditorialiste? 
La question reste ouverte.

Politique, société

Londres une fois encore visée par la terreur, une méthode récurrente

La méthode semble désormais devenue tristement récurrente. Un véhicule fonce sur des passants pour les tuer.
En cette nuit du 18 au 19 juin, c’est un groupe de fidèles musulmans qui a été visé.
Les interprétations et les réactions à de tels actes ne manquent pas, la question du sens à leur donner  animent débats et polémiques.
En commentaire à cet article, il est question de guerre que des armées régulières ne se livreraient plus, remplacées qu’elles seraient, désormais, par des civils.
Quoi qu’il en soit et quelles que soient les forces qui agissent, la manière semble s’installer.
Aurait-elle, même, fait des émules dans ce règlement de compte personnel? Poser la question n’est pas y répondre.
C’est interroger l’impact d’une méthode.

Politique, société

Les obligations présidentielles ont un coût, la planète l’a bien compris

On a vu notre Président glisser son bulletin de vote dans l’urne au Touquet. On a aussi vu passer l’information selon laquelle Emmanuel Macron se serait déplacé en Falcon et en hélicoptère pour accomplir son devoir et voter.
Evidemment, ce choix a une raison qui a été relayée par L’Obs selon cet article. Et bien sûr qu’au point où en sont certain(e)s, relever ce détail de l’Histoire demeure anecdotique.
Et pourtant, ajouté à de nombreux autres, il ne fait que confirmer le décalage qui existe entre tant de discours politiques et des réalités qui n’échappent qu’à qui le veut bien.
Rien de très nouveau à cela, on le sait.
Il n’en demeure pas moins vrai qu’à se poser en donneur de leçon envers son homologue états-uniens, le président français a de quoi, lui aussi, méditer sur les contraintes auxquelles ses obligations et autres engagements de fonction l’astreignent.
Dans ce cas et si vraiment on veut sauver la planète, on donne l’exemple ou au moins, on évite d’inutiles opérations de com en anglais sur Twitter.

Politique, Religions, société

Terrorisme, la prédiction de l’archevêque de Mossoul

Dépecer le Proche-Orient comme s’y emploie de longue date ce qu’il est convenu d’appeler la communauté internationale ne peut rester sans conséquences.
Quel que soit le créateur de cette force terroriste appelée DAESH, DAECH ou ETAT ISLAMIQUE, elle agit.
Ses opérations, elle les revendique.
Et nos dirigeants se confondent en condoléances aux victimes et en -nouvelles- mesures de sécurité à prendre ou autres états d’urgence à instaurer.
Pendant ce temps-là, des citoyennes et des citoyens sont interrogés par autant de journalistes mandatés pour recueillir leurs témoignages et leur réactions tandis qu’ils ont ou non assisté à telle ou telle explosion ou à tel ou tel  massacre.
La vie continue, entend-on souvent, c’est le meilleur moyen de montrer aux terroristes qu’on n’a pas peur.
Bien sûr! Et il ne fait aucun doute que les concernés vont tenir compte de tels propos.
S’il n’y a pas de fatalité, comme l’estiment d’aucuns, alors on ne pourra jamais s’habituer au terrorisme.
Et c’est aussi bien ainsi.
Quant à cette prédiction, elle semble de plus en plus se confirmer…

Politique, société

Londres, Turin, la terreur dans les villes

capture d’écran Ouest-France
Sur un nombre conséquent de sites où a été publiée l’information selon laquelle une camionnette venait de faucher des piétons sur le London Bridge, il a été question d’incident majeur.
Puis, tandis que s’y ajoutaient des coups de couteaux, des blessés et bientôt d’autres actes du même ordre, est apparu le terme d’attentat. Mais pas sur tous les sites qui tentent, peut-être encore, de relativiser.
Pendant ce temps-là, à Turin, on apprend qu’un mouvement de foule a fait des centaines de blessés suite à une fausse alerte.
Entre réalité et mauvaise fiction, deux villes sont touchées, Londres, pour la deuxième fois.
C’est vrai, on a appris que l’on devait vivre avec cela. Que l’on devait continuer de sortir en terrasse.
En l’occurrence, se promener sur un pont ou regarder un match sur une place aménagée en fan zone.
Il y a deux ans à quelques jours près, voici ce qu’on lisait des actes terroristes qui allaient se multiplier…

Politique

Syrie, lueur d’espoir pour les chrétiens?

De pragmatisme, on entend beaucoup parler depuis l’élection d’Emmanuel Macron à la tête de l’Etat français.
En Syrie, sans compter le cynisme qui entoure la guerre qui s’y livre depuis six ans, il semble aussi être question de pragmatisme.
Rien de vraiment surprenant à cela.
Or, jusque là, il aura fallu montrer qui était bon et qui, pas. Bachar el Assad était un monstre quand, au contraire, les groupes rebelles qui s’opposaient à lui passaient plutôt pour de modérés combattants.
Il semble que tout cela, peu à peu, ait été remis en question tandis que parmi ces gentils rebelles apparaissaient de cruels génocidaires.
On sait l’effroyable sort réservé à autant de leurs victimes. On sait, aussi, comment, entre eux, ils se sont affrontés pour le contrôle de tel ou tel fief.
C’est précisément ce qui est désormais exploité tandis que certaines régions voient se desserrer le joug islamiste.
Aussi, pour qui s’interrogerait sur la situation actuelle, voici un point de vue.

Histoire, Politique

De la galerie des batailles de Versailles aux réalités à venir

capture d’écran Youtube
 
La rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, ce 29 mai dernier à Versailles, a suscité nombre de réactions et de commentaires.*
Au-delà du sujet monté en épingle, relatif aux journalistes de Russia Today et de Sputnik disqualifiés par le président français, d’autres problématiques ont été passées au crible d’autant d’esprits critiques.
Mais à les lire ou les écouter livrer leur point de vue, il en ressort un immense flou, tant ce qui s’est passé entre les deux présidents russe et français ne peut encore présager d’aucune suite.
Car s’il est vrai que la venue de Vladimir Poutine en France a constitué un temps fort de la politique et de la diplomatie, elle n’en demeure pas moins non plus envisagée comme possible opération de communication d’Emmanuel Macron.
Si tel devait être le cas, cela se vérifiera dans les mois à venir. Sinon, l’événement restera comme moment fort et réussi du quinquennat qui s’ouvre.
Pour l’heure, toutefois et à défaut d’actions concrètes conséquentes aux échanges qui se sont tenus entre les présidents français et russe, c’est à leurs seuls discours que nous en sommes réduits.
* Public Senat C dans l’air  Russie politics  TV Libertés

Histoire, Politique, Religions

Cette France fille aînée de l’Eglise

La France, apprend-on, aurait choisi d’accueillir un réfugié homosexuel tchétchène le jour où le Président russe était convié par son homologue français à Versailles.
Coïncidence voulue ou non, le fait n’a pas manqué d’être signalé dans les médias, pas moins non plus, d’être discuté par les deux chefs d’Etat.
Par ce geste, la France, exprime des valeurs qui lui sont chères et qui touchent aux droits humains dont elle se veut digne représentante.
Dans ce cas et forte de son Histoire qu’Emmanuel Macron n’a pas manqué d’évoquer lors de la conférence de presse qu’il a tenue avec Vladimir Poutine, se montrer réceptif à d’autres martyres endurés depuis des années et des années par les chrétiens d’Orient aurait-il aussi suscité un tel empressement?
Quand on sait qu’en juin 2015, la RATP et son agence de publicité METROBUS avaient fait supprimer de l’affiche d’un concert, la mention qu’il était donné en faveur des chrétiens d’Orient et qu’il a fallu aller en justice pour contester cet acte de censure, on a de quo rester perplexe sur ce qui vaut d’être soutenu sinon accueilli et pas au pays des droits humains.
Dans le précédent sujet de ce blog, le sort terrifiant de chrétiennes d’Orient a été évoqué. Un ouvrage a aussi été cité en référence, celui de Frédéric Pons.
Dans un entretien, le journaliste s’exprime sur un calvaire qui ne semble guère émouvoir cette France, fille aînée de l’Eglise selon la formule consacrée et autrefois protectrice des chrétiens d’Orient.