L’être contemple ce qu’il a cru aimer et partager, la vie. Avec ou sans émoi, c’est selon.
Amour
A toutes fins, utile.
Qu’il soit du côté des bons, des méchants, de tous ou de personne parce qu’il serait mort comme l’a écrit Nietzsche, ici c’est une expression, une injonction, à Dieu, à un être, inconnu, (sur)homme, héros…
ou le titre d’une chanson d’Edith Piaf:
http://www.youtube.com/watch?v=QQriT6eUDTk&feature=related
Eux
Sa main dans la sienne,
Elle s’y tient.
Sa main dans la sienne,
Il la tient.
L’autre
C’était ainsi pour eux, l’amour avait un sens.
Rodnoj
Saisi par tant d’images
éparpillées, remodelées,
où suis-tu cet avenir
dessiné, encombré,
ouvert sur plus aucun visage?
Une zone après l’autre,
dense et frêle,
le fouler, le traverser,
à l’ombre
de plus aucun mirage?
Seul
La rue est vide
Son coeur?
Il ne le sait plus.
Que la Terre tourne!
Demain?
Il l’aura oubliée.
J’ai attendu.
Et puis, je les ai suivies,
ces femmes.
Dans le noir de la terre et de la nuit
le pas modéré par la charge
d’un parent, d’un conjoint,
d’un enfant, d’un père,
égarés par la loi,
le désir ou la force.
Âme
Ses nuits égarent.
Leur élan?
Ment.
Et la tourmente ne rassemble pas.
Amour
L’amour ne s’annonce pas.
L’accueillir est un don.
Le vénérer, un culte.
Le partager, un choix.