La SNCF indique qu’il n’y a pas lieu de mettre en relation les deux déraillements qui se sont produits ce même 12 juillet 2013 sur la même ligne ferroviaire Paris-Limoges.
Si l’un d’eux, celui qui a eu lieu sur un site du groupe nucléaire AREVA a été revendiqué par un militant antinucléaire, il n’en va pas de même pour celui de Brétigny-sur-Orge.
Coïncidence ou pas, dans les deux cas, une éclisse a été en cause.
Sur le site d’AREVA, elle a été retrouvée en partie déboulonnée et a provoqué le déraillement partiel d’une locomotive. A Brétigny-sur Orge, elle a été totalement déboulonnée et retrouvée logée au coeur d’un aiguillage.
Le mystère de forces inconnues à l’oeuvre serait-il à prendre en considération quand on sait le poids d’une éclisse et des boulons qui la serrent?
Si sur les lieux du drame de Brétigny-sur-Orge, la présence de pillards a été avérée et aussitôt contestée, qu’en sera-t-il du sort réservé aux éclisses déboulonnées en partie ou totalement?
Le résultat de l’enquête ne rendra certes ni la vie aux disparus ni leur intégrité corporelle aux blessés. Mais l’honnêteté de résultats est au moins attendue par respect envers eux.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0202903396624-sncf-une-eclisse-sabotee-a-fait-derailler-un-train-587211.php
areva
Et voici maintenant la Suisse et ses « barbouzes » contre lesquels porte plainte Anne Lauvergeon.
Suite au rachat d’UraMin par Areva, le mari de l’ex-patronne du groupe nucléaire aurait été surveillé en 2011. Le couple a saisi le procureur de Paris.
L’affaire, révélée ce matin par le Canard enchaîné, repose sur un rapport estampillé «strictement confidentiel», daté du 26 septembre 2011 et rédigé par une agence de police privée domiciliée en Suisse. Ce document, désormais entre les mains de la justice, relate l’achat en 2007, par Areva, d’UraMin, une société minière d’uranium en Namibie. Cette affaire, conclue pour 1,8 milliard d’euros, a donné lieu à polémique sur les conditions d’achat et la valeur réelle de la société.
Mais là n’est pas l’essentiel. Le rapport atteste que l’officine helvétique n’a pas seulement réécrit l’histoire d’UraMin. Les barbouzes ont surtout minutieusement exploré la vie privée d’Olivier Fric, l’époux d’Anne Lauvergeon. Son parcours universitaire, son casier judiciaire, ses voyages en Suisse sont ainsi répertoriés. Ses séjours dans différents hôtels ont également été recensés avant que les policiers privés expliquent qu’ils ont pu examiner ses comptes bancaires.
Chou blanc. Enfin, écrit le Canard enchaîné, à la page 19 du rapport, il est écrit qu’une «analyse des communications» d’Olivier Fric a été effectuée«de février à juin 2011». Et le rapport de mentionner une longue liste de numéros de téléphone contactés durant cette période par l’époux d’Anne Lauvergeon. Bref, l’officine a «écouté» le mari d’«Atomic Anne» ou s’est procuré ses listings téléphoniques. Des opérations illégales.
Mais les barbouzes ne se sont pas contentés d’espionner Olivier Fric. La suite sur http://www.liberation.fr/c/01012378887-c
16:23 Écrit par Hélène Richard-Favre dans Actualités, Justice, Pouvoirs, Vie politique | Lien permanent |Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : areva, anne lauvergeon, officine suisse,écoutes, enquêtes, détectives, suises. | del.icio.us | | Digg | Facebook