D’accord, tout le monde ne prise pas forcément sa langue au point de la soigner. Mais des journalistes? N’ont-ils donc reçu aucune formation qui donne à leur expression écrite la forme la moins sujette à erreurs?
Que des coquilles se glissent dans un article est une chose et nous en sommes à peu près toutes et tous victimes.
On s’est récemment focalisé sur l’une d’entre elles. Je veux parler de celle qui a été détectée dans le dernier ouvrage d’Eric Zemmour. On serait bien inspiré aussi de signaler tant d’autres qui essaiment nombre de nos grands quotidiens.
Certains d’entre eux offrent au public une fonctionnalité destinée à les signaler.
Depuis quelque temps, j’y recours et pas seulement pour des coquilles. En retour, je reçois réponse gratifiante ou silence indifférent qui indiquent que mes remarques ont été ou non prises en compte.
Que sur les réseaux sociaux on écrive sans grand souci de la langue est une chose. Que dans des articles de journaux, on la malmène, une autre.
A l’heure de l’écriture inclusive, des anglicismes à tout va, observer notre langue se diluer en pareilles eaux devrait-il être la nouvelle règle de son usage?