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Avaries

société

Du coq aux oies et aux canards, plus belle la France!

Pour qui aurait suivi cette affaire relative au chant d’un coq duquel la propriétaire a dû rendre compte en justice, vous aurez sans doute appris que l’animal et son chant matinal auront trouvé grâce auprès du tribunal qui ne les a pas condamnés.
La partie civile invoquait à son appui le dossier du bruit. 
En d’autres termes, musiques, klaxons intempestifs ou autres nuisances sonores devaient inclure le chant du coq. La justice a rejeté la plainte,  il n’est pas précisé si appel sera interjeté du jugement. En attendant, on peut lire dans cet article qu’un prochain procès attend des oies et des canards…
Anodin, le fait peut être considéré tel. Mais pas tant que cela, en réalité.
Car il dénote jusqu’où certaines personnes sont capables d’aller pour défendre leurs droits sinon leur confort. Ce procès intenté à un animal et à sa propriétaire a sans doute aussi d’autres significations qui nous échappent et qui échappent peut-être même à la partie civile.
Une époque formidable, non? Sauf que le film éponyme, c’est une autre affaire…

Politique

Insulter un Président en exercice

Mon propos d’hier relatif aux insultes proférées à l’encontre du couple présidentiel français a suscité un grand nombre de réactions, entre autre sur un réseau social bien connu.
Comme je l’ai écrit, on peut ne pas apprécier le Chef de l’Etat français et son épouse. Comme je l’ai aussi écrit, en tant que citoyenne et citoyen, on peut ne pas se sentir représenté par lui. 
Il n’en demeure pas moins vrai qu’il a été élu. Qu’on le déplore ou pas, qu’on revienne sur les circonstances qui l’ont porté au pouvoir, rien n’y changera, il y est.
Et dès lors qu’il représente la France, il représente son peuple, tout comme n’importe quel Chef d’Etat dans ce monde et quelles que soient les oppositions.
Toutes celles et ceux qui viennent avec tel ou tel argument, tel ou tel rappel du comportement d’Emmanuel Macron pour justifier les attaques personnelles qui le visent et qui proviennent d’un citoyen de pays étranger mélangent les genres.
Car on n’est pas là en présence d’un règlement de compte entre personnes. On est dans le cadre d’échanges qui outrepassent le protocole. 
Le relever n’équivaut à donner aucun blanc seing à Emmanuel Macron et à celle qui est appelée « Première Dame ».
Le relever revient à dresser un constat selon lequel des règles d’échanges ont été bafouées, signe des temps peut-être ou pas.

Politique

Insultes au couple présidentiel, insultes à la France

On peut ne pas apprécier le Président français, on peut ne pas apprécier son épouse.
Tout autant, peut-on estimer grave ce que ce brésilien d’ambassadeur a écrit sur le couple Macron.
Des règles de préséances obligent qui sont ici bafouées. Signe des temps où tout paraît de plus en plus permis?
Toutes les Brésiliennes et tous les Brésiliens ne se reconnaissent toutefois et sans doute pas derrière celui qui a proféré pareils propos envers les Macron.
Toutes les Françaises et tous les Français ne se reconnaissent sans doute pas non plus derrière celui qui est leur Président.
Mais de là à le voir ainsi traîné dans la boue ne doit pas réjouir mais inquiéter. Car c’est la France qu’il représente et c’est elle qui est visée et, de fait aussi, insultée.

Politique, société

Gilets jaunes, un mouvement complexe

Les coquilles existent, en l’occurrence, celle qui figurait dans cet article en était car elle vient d’être corrigée.
Le fait est que lorsqu’on lisait que Jérôme Rodrigues, l’une des figures du mouvement des Gilets Jaunes, subissait des « menaces de morts » on devinait, bien sûr, de quoi il s’agissait. 
Il n’empêche, « menaces de morts »  ou « menaces de mort » , ce n’est pas tout à fait pareil. L’essentiel étant ailleurs, ce détail était susceptible d’être zappé.
Il ne l’aura pas été et c’est tant mieux.
Car il s’agit là de réagir au sens. Parce qu’ à force de ne plus discriminer, on s’habitue. Et s’habituer à l’indifférencié, c’est cautionner un univers où tout est susceptible de se valoir.
Et quand tout se vaut, tout devient possible.
Tel n’aura pas été le cas dans cet article, reste à savoir ce qu’il en sera de l’avenir qui y est annoncé en noir…

Economie, Politique, société

Urgence de santé publique

Vous l’aurez toutes et tous constaté, le climat est devenu LE sujet d’actualité médiatique et politique.
Au point qu’à force d’en parler, certain(e)s finiraient presque par l’oublier tant le fait de rappeler à longueur de journée les dégradations observées sur la planète risquerait de leur suffire et de leur donner bonne conscience.
Nulle intention, ici, de minimiser le phénomène.
Juste de dire que tant de mobilisation autour du climat masque bien d’autres problèmes graves qu’il serait tout aussi bienvenu d’évoquer en les martelant chaque jour qui passe également.
Je songe ici, en particulier, à la santé de citoyennes et de citoyens que la production pharmaceutique remodelée selon les valeurs mondialistes attaque de manière aussi réelle et concrète que les émanations de CO2, l’environnement.
Et qui les dénonce?
Hormis de rares médias qui expliquent en quoi réside le fait que vous vous trouviez soudain face à une rupture de stock du médicament qui soigne les maux desquels vous souffrez, on peut toujours attendre. 
Or le problème est plus que sérieux, demandez à celles et à ceux qui ont à le subir et ils vous le diront!
Par exemple, les personnes souffrant d’épilepsie peuvent, du jour au lendemain avoir à affronter cette « rupture de stock » et ne pas avoir de quoi traiter leur mal. Sauf à prévoir et faire des réserves personnelles du médicament qui convient.
Comme en temps de guerre qu’on ne semble pas trop se hâter de mener contre les PHARMA.
On se demande bien pourquoi, tiens… Quoi qu’il en soit, il en avait déjà été question ici, à deux reprises sur ce blog. Et voici, en complément, cet autre article paru sur le site de franceinfo.

société

Cette femme, ce soir…

Assise sur les marches d’une berge qui borde le lac Léman, des fils d’argent parsemaient sa chevelure châtain foncé.
De son être entier émanait une expression indéfinissable.
Engoncée dans une jupe de cuir marron et un haut en mousseline et résille noire, elle n’avait rien de provocant. Mais sa présence parmi les badauds avait quelque chose d’insolite.
Que vivait-elle, impossible de le savoir. Se dégageaient d’elle résignation et détermination en même temps.
A quoi?
Poser la question, c’est ouvrir la boîte de Pandore de tant d’existences qui s’accomplissent on ne sait comment, bien loin, en tous les cas, de ce qui s’énonce de discours altruistes et de déclarations solennelles.

Politique, société

Où est la politique?

Il est incontestable que le monde dans lequel nous évoluons en ce moment ressemble de moins en moins à celui que nous avons connu, ne serait-ce celui d’il y a vingt ans encore.
Il ne s’agit pas là de se languir de ce qui n’est plus ou de pleurer un passé révolu. Il est juste question de ne pas se leurrer, les paramètres de référence de nos sociétés ne sont plus les mêmes qu’il y a peu encore. 
La lutte pour le climat, la lutte pour le genre, la lutte pour le multiculturalsme, entre autre, dominent le paysage politique et laissent largement derrière elles celle qui, autrefois, mobilisait et qu’on appelait lutte des classes.
Les causes de ces changements analysées n’apporteront, au mieux, que satisfaction intellectuelle à qui s’y adonnerait et débats infinis pour qui serait invité à y participer.
Avec, à la clé, des promesses de se revoir en vue de résolutions à prendre qui le seront ou pas, peu importe, l’essentiel paraissant souvent de se rassurer en les ayant formulées.
Pendant ce temps, la colère gronde au sein des peuples. Le mouvement des gilets jaunes en est l’une des plus évidentes illustrations. Où en sont celles et ceux qui se sont investi(e)s pour exprimer leurs revendications?
Là où on les a relégué(e)s, tantôt à l’abandon, tantôt vers une vague écoute.
La violence qui a émaillé les manifestations a été autant celle de casseurs qui s’en sont donné à coeur joie de vandaliser tout ce qui était à leur portée que celle de forces de l’ordre aux ordres mais pas pour autant épargnées.
Car en leur sein règne aussi l’inconfort, moral surtout, nombre de suicides en témoignent. 
Et cette profession n’est pas la seule à compter ses victimes. De plus en plus de personnes lâchent prise face à trop de pressions ressenties et réellement exercées.
Et là, on n’est plus dans l’exclusion due au genre ou à la culture, on est dans  l’exclusion tout court.

Politique

La séduction, disent-ils…

Voici un article qui laisse plutôt perplexe.
On y parle de la diplomatie selon Emmanuel Macron, interviennent à l’appui différents « conseillers » de l’Elysée et, en fin d’article, un « diplomate de haut rang ».
Mais lorsqu’apparaît le terme de « séduction », on comprend ce qui transparaît à vrai dire dès les premières lignes.
On est dans ce qui a toujours été relevé du candidat devenu Président en 2017, au sujet duquel il était rapporté combien la séduction et lui, ça ne faisait qu’un.
Au point que Challenge avait publié un article à l’intitulé sans équivoque, « Emmanuel Macron, une arme de séduction massive » .
Aussi bien, cette manière de présenter la diplomatie comme susceptible de se ramener à de la séduction, n’est-elle pas que le fait du seul article cité ici.
Nombre d’autres articles vont dans ce sens. Tout de même, soyons raisonnables!
Qui peut oser penser que « séduire » un homologue suffirait à agir sur sa politique alors qu’elle est le fait de tant d’autres éléments qui la déterminent?

Culture, Histoire, Politique

La Russie, un pays comme un autre

Ce qui me frappe souvent lorsqu’on parle de la Russie de manière moins négative que celle qui a pignon médiatique sur rue, c’est une certaine complaisance affichée.

Comme si les Russes avaient besoin qu’on se penche sur leur sort, comme si nous étions, nous autres, meilleurs et manifesterions notre grandeur à bien vouloir ne pas leur tourner le dos.

C’est faire peu cas de leur fierté et, surtout de leur résistance qui n’a pas attendu les atermoiements occidentaux pour se démontrer.

Qu’à cela ne tienne, nombre de celles et de ceux qui commentent sont tellement convaincu(e)s de leur supériorité à détenir la pensée juste que tout ce qui s’en écarte peu ou prou est regardé avec condescendance dans le meilleur des cas, rejeté dans le pire.

Ce n’est ni être « russophile » et encore moins « poutinolâtre » que de rappeler que les Russes n’ont pas besoin de savoir ce qu’ils ont à faire et pas. C’est juste avoir en tête que leur manière d’être peut différer de la nôtre.

En être conscient serait tout bénéfice, surtout à l’heure où le multiculturalisme est prôné à tout va. Seulement voilà, tout se passe comme s’il ne devait concerner que certaines cultures à l’exclusion d’autres.

En l’occurrence, on peut échanger à l’infini sur les ondes de radios, les plateaux de chaînes de télévision ou dans les colonnes de journaux, la Russie agira selon ses intérêts et ses valeurs comme tout pays qui se respecte.

Quant à la France d’Emmanuel Macron, qu’elle tente de revenir sur les agissements de celle de François Hollande, eu égard notamment à la Russie, pourquoi pas et bien lui en prend!

société

Un propriétaire de restaurant en Albanie…

Avez-vous passé des vacances en Albanie? Si oui, puissent-elles ne pas vous avoir laissé de souvenir tel que celui-ci.
Attablés à un restaurant, tandis qu’ils ont estimé trop longue l’attente pour recevoir leurs plats, des clients espagnols ont décidé d’annuler leur commande et de quitter les lieux.
Problème, le restaurateur n’a pas vraiment apprécié et les a poursuivis, muni d’un couteau de cuisine. Effrayés, les touristes se sont réfugiés dans leur voiture, qu’à cela ne tienne, le restaurateur s’y est agrippé alors même que la voiture démarrait.
Et voici que l’homme est resté ainsi sur le capot du véhicule à taper sur le pare-brise à mains nues tandis que le véhicule roulait… La scène, filmée de l’intérieur de l’habitacle, produit un effet assez saisissant.
En tous les cas, de quoi réfléchir à deux fois avent de quitter la table d’un restaurant où l’on a passé commande et décidé de tout annuler sinon, de manière plus générale, à se rendre en Albanie.
Mais ne généralisons surtout pas, comme ont dit ces Espagnols eux-mêmes au ministre des transport albanais qui les a reçus, tous les habitants du pays ne se seraient sans doute pas comportés ainsi.