Elle s’appelle Maria Khodynskaya-Golenischeva, elle est diplomate. Elle occupe un poste de premier plan au sein de la Mission permanente de la Fédération de Russie auprès des Nations Unies à Genève.
Elle vient de publier un ouvrage déjà traduit dans plusieurs langues, Alep, la guerre et la diplomatie. Paru aux éditions Pierre-Guillaume De Roux, l’ouvrage est une analyse, entre autre, des motivations qui ont poussé la Russie à s’engager dans ce qui a longtemps été appelé la crise syrienne.
Mais c’est avant tout sur la bataille d’Alep que l’accent est mis. Car Maria Khodynskaya-Golenische estime que la guerre de l’information à cet égard a atteint un niveau sans précédent. C’est une des raisons qui l’a poussée à publier l’ouvrage dont la photo de couverture illustre ce sujet.
Dans une interview accordée à La Tribune de Genève de ce 30 octobre, elle évoque aussi les rencontres entre la Russie, les Etats-Unis la Turquie, le Qatar, l’Arabie Saoudite et l’Iran et ce qui s’est passé alors qu’un accord très important avait été signé le 9 septembre 2016.
Elle met aussi en cause le cynisme de l’Union Européenne et s’interroge sur cette France qui voulait exclure l’Iran des négociations…
Avaries
Pour qui a suivi l’affaire qui vise une croix, symbole religieux à bannir, voici qui va la rendre d’autant plus complexe sinon intéressante.
A Ploemerl, en effet, la croix qui surplombe un monument dédié au Pape Jean-Paul II doit être supprimée sur ordre du Conseil d’Etat. Pour les détails de cette affaire qui dure depuis plusieurs années, la lecture de cet article est assez explicite.
Or voici que la Première Ministre de Pologne s’en mêle et propose que l’on transfère la statue dans son pays. Car elle refuse la mutilation de cette oeuvre dont le créateur serait le seul à devoir donner son accord pour toute modification.
En arriver à pareil rejet de symboles au nom d’un principe qui s’applique de manière plus qu’aléatoire, c’est vraiment vouloir renier ce qui a façonné l’Histoire de la France, sa culture et ses valeurs.
Le christianisme semble décidément de moins en moins bienvenu en terres pourtant familières. Car enfin, la France peut bien lui tourner le dos, dans ce cas, c’est d’elle-même qu’elle se détourne.
Poser la question, ici, n’est pas y répondre et loin s’en faut tant le sujet est aussi sensible que controversé.
Sur un réseau social, une femme a raconté ce qu’elle a dû subir de la part de son père. Révéler ce qui ressort de l’intimité familiale est une épreuve pour certain(e)s quand pour d’autres, au contraire, elle ne pose aucun problème d’aucune sorte.
La femme en question a exposé des faits concrets et précis qu’aucun commentaire qui suit son récit ne remet en cause. Confiance, empathie et plus encore dominent tandis que le sort qui a été réservé à cette femme par le reste de sa famille indique combien il reste difficile de révéler des agissements qu’autant de proches préfèrent ignorer jusqu’à rejeter celle qui en a fait part.
De fait et dans le cadre de ce à quoi l’on assiste en ce moment tandis que nombre de femmes racontent ce qui leur est arrivé avec tel ou tel homme, certains réflexes bien ancrés ou conditionnés visent les femmes qui témoignent.
Il est encore trop tôt pour prédire ce que tant de paroles féminines libérées auront pour conséquences. Rien n’assure, toutefois, que les relations entre elles et les hommes s’en trouvent améliorées. Car des clivages risquent aussi de s’opérer qui ne profitent ni aux un(e)s ni aux autres.
Quelle solution, alors, apporter à tant de maux subis? Elles sont plurielles. Savoir dans quelle mesure elles agissent sinon modifieraient les comportements semble relever de l’aléatoire.
Ce qui est indéniable, toutefois, est que pour nombre de femmes mais aussi pour les hommes qui ont à en vivre avec elles les conséquences d’abus sexuels ou autres harcèlement, la problématique est aussi réelle que complexe.
Rappelez-vous, il s’agissait d’une énième victime de la politique menée par le Kremlin. En mai dernier, la France avait offert l’asile politique à cet artiste, poursuivi par la justice russe.
A la patrie des droits humains de découvrir de quoi est fait l’art de cet homme.
Placé en garde à vue ce lundi 16 octobre pour avoir mis le feu à la façade de la Banque de France, le voici désormais confronté à la justice de son pays d’accueil.
Il ne reste plus qu’à lui souhaiter d’émouvoir à nouveau sur le sort qui lui est réservé tandis qu’il s’est exprimé, à sa manière, certes et désormais confiée à l’appréciation des juges de l’Hexagone.
Sur la carrière artistique de Piotr Pavlenski, diverses prestations l’ont rendu célèbre dont l’une a consisté à bouter le feu au bâtiment qui abrite le FSB à Moscou ou à se clouer la peau des testicules sur la Place Rouge.
A signaler qu’après avoir réalisé cette performance-ci, il avait été brièvement hospitalisé et qu’aucune charge n’avait été retenue contre lui, ce qui n’est pas le cas de l’ensemble de ses agissements.
En mai 2011, Bertrand Cantat avait suscité la polémique à Genève.
De nombreuses personnalités s’étaient exprimées au sujet de la participation du chanteur à un spectacle programmé par le théâtre de la Comédie.
On a eu droit à tout ou presque, c’est dire si les esprits étaient mobilisés et les passions tout autant. Rien de plus normal à cela tant l’ensemble de la situation a bouleversé, ému, meurtri les plus proches et les familles.
Voici que la polémique enfle à nouveau autour de la une du journal Les Inrocks sur laquelle apparaît Bertrand Cantat.
Avant de se relancer dans toutes sortes de considérations déjà entendues et lues, voici un point de vue à méditer. Il s’agit de celui du juge qui a libéré le chanteur.
Un tel sujet sensible ne peut laisser indifférent. Tout comme d’autres qui impliquent la mort donnée. Il en a été question dans de nombreux sujets ici.
Autant dire que concilier les avis et autres jugements de valeur ne peut que relever de la mission impossible. A souligner, tout de même, la remarque du juge relative à Nadine Trintignant. A lire en conclusion de son interview.
capture d’écran d’un couple gay qui n’est pas celui concerné par le sujet
L’instinct maternel serait-il une invention, la question demeure récurrente, on le sait.
D’aucuns ont tenu à distinguer l’instinct de la pulsion. En d’autres termes, cet état hormonal singulier qui suit l’accouchement et crée un lien particulier entre la mère et le nouveau-né n’exclurait pas d’autres pulsions.
Aussi bien s’en suivraient toutes sortes d’états d’âmes vécus par la mère, en relation avec son enfant. Autant d’arguments pour casser quelques idées fixes qui auraient la vie dure selon toutes celles et ceux qui s’attachent à leur faire un sort.
Dans ce sens, doit-on considérer ce que rapporte cet article du journal DailyMail comme une exception? Mais de quelle règle qu’elle confirmerait? Celle selon laquelle des parents homosexuels ne seraient pas pis que des parents hétérosexuels pour un(e) enfant?
Que rien ne doit empêcher l’accès à l’adoption par un couple LGBT?
Autant de questions qui n’ont pas fini d’agiter les esprits tant la pression s’exerce sur eux et tant, à en croire spécialistes et autres experts, l’instinct maternel ne devrait pas être à ce point mis en avant et en valeur.
Le fait est que la violence qui a été exercée à l’encontre de cette fillette de dix-huit mois, moins de deux semaines après avoir été adoptée par ses parents gays et qui a entraîné la mort, ne peut être occultée.
A la paix, on y croit ou pas.
Tout comme à Dieu, invoqué par cette femme qui a marché, avec des milliers d’autres, israéliennes et palestiniennes, à travers Israël et la Cisjordanie occupée.
Le lien à cet article indiqué ci-dessus m’a été envoyé par une personne qui suit ce blog et souhaite rester anonyme.
Certes, aspirer à la paix n’est pas le propre des femmes.
Et le nombre de personnalités de tous horizons qui se sont jointes au mouvement initié par l’association Women Wage Peace le prouve.
Aussi, bien consciente que les intérêts d’autant de puissances font souvent peu cas de pareille mobilisation, il n’est jamais vain de s’en faire le relai.
Et encore moins vain de respecter et d’honorer pareille action.
Elles nous manquaient, celles au secours desquelles ont volé nombre de nos compatriotes qui savent combien la Russie de Poutine tyrannise et malmène les siens. Pas un jour ou presque ne passe sans que cela ne nous soit rappelé dès lors que nous ne soyons tentés de l’oublier.
Donc, dans ce pays tenu par une main de fer, le sort de quelques jeunes filles qui ont eu le malheur de se produire dans une église en toute bonne foi sans doute, à en croire certains, en auront été pour leurs frais.
Ce groupe dit punk -dont il avait été rappelé, ici, le parcours et la qualité des prestations- a rencontré un tel écho médiatique que leur emprisonnement a, bien sûr, été relayé en boucle et plus encore pour dénoncer le système Poutine ou, disons, ce qu’il y aurait dans sa tête vu que certains s’y sont rendus.
Bref, sans dénier la lourdeur de la peine infligée à ces femmes ni se poser en soutien inconditionnel de qui l’a prononcée, il n’est pas interdit de proposer une position médiane et moins clivante.
Il n’est pas non plus interdit de mentionner que tout ce qui pourra être fait, énoncé, dénoncé et plus encore contre cette Russie de Poutine le sera.
On a eu droit à la séquence émotion ici, avec une couverture biaisée de la prestation des Pussy Riot dans l’Eglise du Christ Sauveur de Moscou, on attend la suivante. Angot, dont il est écrit, ici, qui elle serait « vraiment » face à Alekhina?
Cachez ces maux que l’on ne veut pas voir, ainsi pourrait-on dire de tant de réactions haineuses qui ont suivi le face à face douloureux entre deux femmes qui, par leur intelligence, ont su se retrouver après la violente altercation qui a été diffusée de leur échange.
Il faut aussi le dire, que Christine Angot est allée parler à Sandrine Rousseau! Il faut le savoir, que ces deux femmes ne sont pas adversaires mais toutes deux, dans l’adversité. C’est tout une autre problématique déjà évoquée ici.
Aussi et dans ce sens, le vif échange qu’elles ont eu en public n’est qu’un révélateur de plus des séquelles qu’entraînent inceste ou abus sexuel.
Cette police de la pensée est indécente, qui voudrait qu’après avoir été à ce point meurtrie dans sa chair, on ne s’en ressente pas à vie et que l’émotion irrépressible qui s’empare de l’être en souffrance n’apparaisse pas.
Ces deux femmes ont accepté de se jeter dans l’arène médiatique car elles vivent leur époque qui permet l’exposition d’intimités. Elles ont relevé le défi de briser l’omerta qui règne sur les sévices commises et sur l’enfant et sur la femme, ce que leurs mères ou leurs grand-mères n’ont pas pu ni osé faire.
On peut, dès lors, ne pas être d’accord avec ce que d’aucuns appellent déballage. Ce n’est pas une raison suffisante au déferlement haineux envers l’une des protagonistes de l’émission sinon l’émission elle-même.
La suite de l’altercation entre Christine Angot et Sandrine Rousseau est plutôt encourageante.
En effet, la seconde a révélé, dans le cadre de l’émission Quotidien, que la première, après l’émission, était venue la trouver dans sa loge et qu’ainsi, toutes les deux avaient pu se parler et se quitter en s’embrassant.
Voici donc qui devrait mettre un terme à cette altercation, ce d’autant que l’écrivain restera à son poste de chroniqueuse d’ONPC.
L’actualité de ce dimanche 1er octobre, à l’aube duquel a été diffusée l’émission qui a vu ces deux femmes aux prises l’une avec l’autre, en aura vu deux autres attaquées à l’arme blanche sous les yeux d’autant de témoins qui se trouvaient sur les lieux du crime.
Fait divers ou pas, elles ont péri.
Prétendre que le geste d’un petit délinquant a été bien trop médiatisé, c’est accepter que la violence s’exerce sur la place publique sans mot dire.
Aussi, rien de ces deux événements ne relève-t-il du buzz médiatique. Car si le premier a pu susciter débats et réflexions, le second, pour sa part, ne présage rien qui vaille.