capture d’écran Figarovox
Tandis que des familles, des vies entières sont dévastées par telle ou telle condition météorologique, par telle ou telle situation politique, voici ce que l’avenir réserve aux plus évoluées de nos sociétés si elles en sont.
Cet interview est celle d’un biologiste qui décrit ce qui attend les générations à venir.
A chacune et à chacun sa vision de la vie, de l’enfant et de la famille pour qui en a une, plusieurs ou aucune. Le fait est qu’à force de reculer les frontières du possible, on ne crée jamais que de nouvelles opportunités auxquelles seront associés de nouveaux maux.
Mais si l’avenir de la science le veut, si les pouvoirs politiques en place y sont favorables, il va de soi que l’argumentation saura accompagner cet avenir humain qui se dessine.
Il est tout de même piquant de relever qu’on sait, lorsqu’il le faut, brandir un enfant maltraité ou autant de populations malmenées pour sensibiliser alors que par le même temps, les mêmes pouvoirs à l’oeuvre s’attachent à fabriquer une humanité hors sol dont la descendance aura à partager des conséquences génétiques encore inconnues.
Avaries
Aujourd’hui, tandis que la France affronte grèves et désolation dans ses Outre-mer, son Président n’a revêtu aucune tenue susceptible de l’identifier à ses compatriotes.
Lui qui aime à endosser tel ou tel habit de circonstance, le voici dans celui de Président déterminé à faire face.
Non seulement aux syndicats mais aux critiques qui visent la gestion de l’ouragan par son gouvernement.
Il s’est exprimé de manière ferme, souhaitons le plus vivement possible que les mesures qu’il a énoncées entrent au mieux en vigueur.
Il va de soi que vivre une catastrophe sur place ou en parler tandis qu’on vient après coup provoque un décalage tel que l’incompréhension et le sentiment d’abandon ressentis par les victimes ne peuvent qu’avec peine se voir apaisés.
Les mots ont leur poids mais les maux ne s’en laissent parfois pas aussi bien conter…
Depuis Athènes où il s’est rendu en visite, Emmanuel Macron a fait usage d’un terme aux résonances diversement perçues.
Ci-dessus en illustration, le dessinateur de presse Frédéric Deligne y a mis sa touche habituelle d’humour. Mais bien avant lui, le peintre Vincent van Gogh s’est exprimé sur le sujet dans une des lettres qu’il a adressées à son frère Theo de manière quasi quotidienne, dix-huit ans durant.
L’extrait qui suit m’a été envoyé en commentaire par un des intervenants de ce blog. Il a tenu à rester anonyme mais s’est réjoui de voir publiée et portée à réflexion, ici, cette citation tirée des Lettres à son frère Théo de Vincent van Gogh:
Il y a celui qui est fainéant par paresse et lâcheté de caractère, par la bassesse de sa nature, tu peux si tu juges bon me prendre pour un tel.
Puis il y a l’autre fainéant, le fainéant bien malgré lui, qui est rongé intérieurement par un grand désir d’action, qui ne fait rien, parce qu’il est dans l’impossibilité de rien faire puisqu’il est comme en prison dans quelque chose, parce qu’il n’a pas ce qui lui faudrait pour être productif, parce que la fatalité des circonstances le réduit à ce point; un tel ne sait pas toujours lui-même ce qu’il pourrait faire, mais il sent par instinct: pourtant je suis bon à quelque chose, je me sens une raison d’être! Je sais que je pourrais être un tout autre homme! A quoi donc pourrais-je être utile, à quoi pourrais-je servir? Il y a quelque chose au dedans de moi, qu’est-ce que c’est donc?
France, loi sur la moralisation de la vie politique validée et M’jid El Gerrab reste député…
La loi sur la moralisation de la vie politique, portée un temps par le ministre de passage que fut François Bayrou, vient d’être validée par le Conseil Constitutionnel.
Et la Garde des Sceaux de se féliciter de ce grand pas accompli pour renforcer l’éthique et la transparence publiques.
Très bien mais suffit-il, dans ce cas, de démissionner du parti LREM comme s’y est employé M’jid El Gerrab pour ne pas se sentir concerné par ladite loi de moralisation de la vie politique?
Après avoir agressé à coups de casque son collègue Boris Faure, qu’à cela ne tienne, il quitte son ancien parti mais reste député. Et comme tout député doit nécessairement être membre d’une commission permanente, il a été transféré de celle des Finances à celle de la Défense.
Cela serait, paraît-il une rétrogradation.
Au-delà du fait qu’il risque de se retrouver dans un milieu peut-être plus adapté à la violence dont il a fait preuve envers Boris Faure désormais sorti de l’hôpital, le problème n’est pas pour autant réglé.
Si quelques coups portés à la tête d’un individu ne valent aucune sanction d’exclusion du parlement, la vie publique et politique française désormais légalisée sous le sceau da la moralisation n’a pas fini de nous réserver de nouvelles surprises…
capture d’écran youtube
Un documentaire réalisé en 2005 par Manon Loizeau explique comment s’organisent et se financent les révolutions de couleur.
Journaliste reconnue en Occident, récompensée de nombreux prix, elle a tourné ce film dont il n’est pas souvent fait cas et cela se conçoit.
Car lorsqu’elle est présentée sur tel ou tel site, on fait plus volontiers allusion à d’autres de ses films. On évoque, entre autre un reportage réalisé en Tchétchénie ou comme ici, en Syrie mais plus rarement celui-ci.
Etonnant?
Il faut le visionner même si d’aucuns n’y apprendront rien.
Après quoi, on s’interrogera sur ce qu’est la propagande et ce qu’il est possible de réaliser avec quelques fondations et autres financiers bien intentionnés.
Heureusement que le principe de laïcité existe sans quoi, l’inventer deviendrait un défi de premier ordre.
Tant de fois rappelé, cité, convoqué pour remettre au pas qui le négligerait sinon le bafouerait, il semble qu’il soit toutefois assez malléable.
Aussi bien avait-on déjà eu droit à ces catalogues remaniés, tels celui d’IKEA ici et là. Que l’Arabie Saoudite et Israël aient été ainsi honorés, bien leur en prenne.
Chaque pays sinon chaque religion ne peut néanmoins en dire autant. Des médias ont, en effet, évoqué Lidl et les excuses que la marque aurait présentées aux personnes choquées par leur procédé.
Mais que dire de nombre d’autres grandes marques qui y ont tout autant recouru?
Au nom du respect de la diversité, on gomme les croix des églises photographiées en Grèce et utilisées sur certains produits.
C’est peut-être aussi au nom de ce même respect, qu’un Suédois a été condamné tandis qu’il mangeait du lard grillé devant des femmes en hidjab.
A moins que cela ne soit l’insistance avec laquelle il a tenu à être en face d’elles qui lui ait valu une amende…
Les enfants, ici commémorés pour avoir été tués, les enfants, là non désirés et accompagnés de doléances sur la difficulté de faire valoir les droits à leur suppression, ainsi va le monde.
Comparaison n’est pas raison et de comparaison, d’ailleurs, il n’est pas question mais d’aperçus relatifs à des actualités diverses.
Le droit à la vie, à la mort ou à tout ce que les sociétés qui en proposent et en revendiquent, lorsqu’il est confronté à la réalité, c’est tout une histoire, on le sait bien.
Preuve en sont les témoignages ci-dessus évoqués par Franceinfo en relation avec la difficulté de les faire valoir pour avorter.
Quant au droit de tuer des enfants par les armes, il nous est souvent rappelé par nos médias.
Ce fléau ne peut demeurer sélectif dans son évocation tandis qu’il touche autant de régions du monde où sévit toujours la guerre.
Tel est le cas du Donbass, dans le Sud-Est de l’Ukraine et dont il a été à de très nombreuses reprises question sur ce blog.
Aïe, voici qui ne va pas arranger les affaires de ce pays dont on a tant souhaité le voir -enfin- sortir des griffes de son ours de voisin russe.
L’oligarchie en place dans cette Ukraine pourtant en voie de démocratisation, à en croire tous les efforts réalisés en ce sens, ne s’illustre pas vraiment avec pareil comportement de l’un des siens.
Qu’à cela ne tienne, elle en a connu d’autres tout aussi « genevois » que cet oligarque dont il est question ici.
Et même, aurait-on presque envie de voler à son secours tandis qu’il a droit à cet article qui parle d’un accident de la route, autrement dit, de ce qui relève de la rubrique des faits divers. Sauf que, bien sûr, cela se complique d’un délit de justice s’il a fui celle de son pays.
Que Genève abrite ou ait abrité s’il n’y réside plus -ce qu’on n’a jamais pu savoir- un de ses compatriotes dont le rôle de grand défenseur de sa patrie a été souvent relevé ici, est autrement plus conséquent.
Mais bon, on sait bien que notre ville, notre pays mettent toujours tout en oeuvre pour lutter contre toute forme d’injustice et de corruption.
Dans ce cas, une mort ou des milliers sinon des dizaine de milliers, Genève, ville de tant d’institutions internationales qui ont pour mission de pacifier notre monde bien turbulent, trouvera sans doute comment faire au mieux pour que son sol ne tienne pas lieu de refuge douteux.
Amchide
Fous, pas fous mais soumis, autant d’avis s’expriment sur ce que seraient ces terroristes qui assassinent en toute bonne foi et conscience au sein de nos villes.
Qu’il s’agisse d’Amchide, Ouagadougou, Marseille, Barcelone, Nice, Kaboul, Paris, Berlin, Stockholm, Londres, Saint-Pétersbourg et tant d’autres lieux encore frappés par la mort, les responsables d’actes visant à tuer le plus de personnes possible ne relèveraient de loin pas tous de la psychiatrie.
Dans une interview, Boris Cyrulnik expose un point de vue qui met en lumière autant de comportements au regard de précédents, tels ceux de nazis dont il s’est avéré qu’il s’agissait de personnes connues aussi comme respectables pères de famille.
Les monstres ne sont donc pas ceux que l’on croit, ou disons qu’ils le sont aux yeux de qui ne se laisse pas emporter par une doctrine, une idéologie ou une religion qui les fanatiserait.
C’est, en effet là qu’intervient ce que le célèbre psychiatre appelle la soumission. Celle qui fait basculer un être doué de raison dans une croyance au nom de laquelle tuer devient positif.
Après tout, ce raisonnement rappelle ces interviews de voisins ou de proches auxquels on demande de parler de tel ou tel terroriste et qu’on apprend combien la personne en question avait toujours semblé si discrète voire gentille ou bienveillante qu’on en revient pas de découvrir de quoi elle s’est révélée capable.
De là à estimer que derrière tout être bon se cache un assassin, il y a un pas à ne pas (encore) franchir peut-être et souhaitons-le!
Si la camionnette ou le fourgon, à choix, semblent être en passe de devenir des moyens de locomotion fous et assassins, les morts d’ambassadeurs russes se multiplient.
Rien à voir, évidemment, car tous ces diplomates décèdent de mort naturelle, tel le dernier en date, Mirgaïas Chirinski, en poste au Soudan.
L’information de sa mort a été relayée par de très nombreux médias. A lire ce commentaire déposé sous l’article de l’un d’eux, on relève ce qui préoccupe bien davantage cet internaute, à savoir, le sort réservé à un artiste russe.
Peut-être que cet article lui en dira un peu plus sur les pratiques de cette célébrité dont les activités ont très longtemps été reconnues, soutenues et financées par des fonds publics russes.
Que l’abus de confiance sanctionne autant de personnalités dont on dit qu’elles seraient proches du pouvoir en place ne gêne pas grand monde mais que l’on touche à un représentant de la culture dont la réputation ne serait plus à faire de par le vaste monde, passe apparemment moins bien.
Pour en savoir un peu plus sur celui auprès duquel volent au secours tant de nos compatriotes, voici encore de quoi nuancer la moindre leur emballement s’ils y sont prêts, bien sûr…