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Avaries

Politique, société

France, ces bienheureux Républicains en marche et leurs précieux relais

Lorsqu’on estime de certaines personnes qu’elles sont le jouet d’intérêts ou de puissances qui s’en servent, on parle souvent d’idiots utiles. Ainsi en irait-il d’autant de relais à dénigrer.
Une certaine France semble s’ébahir de l’ascension fulgurante du candidat qui s’est mis en marche l’an dernier pour briguer le poste de Président de la République.
Elu comme on le sait, par 20 millions 700’000 électeurs sur les 47 millions 400’000 qu’en compte la France, son score n’est, certes, pas le plus bas obtenu par un Président de la Ve République mais reste inférieur à la barre des 50 % de l’électorat.
Pas de quoi pavoiser, donc, pour le vainqueur de ce second tour de la présidentielle française alors qu’on ne cesse de s’émerveiller et de voir en lui telle ou telle grande figure de l’Histoire si ce n’est, aussi, quelque autre encore en vie, tel Barack Obama.
Mais enfin, la France compterait-elle donc autant de ces idiots utiles sincèrement convaincus que tout a pu être ainsi mis en place, du maillage territorial d’En Marche à la désignation de plus de 400 députés en passant par la cérémonie du dimanche 7 mai sur l’Esplanade du Louvre?
Tout de même, un tel raz-de-marée ne s’improvise pas! Il nécessite des années de préparation, des moyens en tous genres, des réseaux à tisser, des esprits à préparer!
Alors, que cette France qui marche avec se future majorité parlementaire, selon les derniers sondages, se réjouisse et n’omette pas de remercier ses multiples relais, aussi précieux que sont utiles autant d’autres qualifiés d’idiots.

Politique, société

Combien seront encore Charlie? La férocité en marche

Rien ne semble jamais avoir offusqué, des publications de l’hebdomadaire dont tant se sont réclamés tandis qu’ils s’affichaient être Charlie. Dans ce cas, celle de ce jour ne devrait pas déroger à la règle mais allez savoir…
Il y a, toutefois, plus important que cela. Il y a l’effet Macron sur le paysage politique de l’Hexagone. La mise en marche du désormais Président élu de tous les Français -sinon par tous- a vu tomber des têtes de premier rang, les unes après les autres.
Il y a eu celles de la Primaire de la droite et du centre, s’en est suivie celle de l’encore quelques jours chef de l’Etat, puis celles de la Primaire du Parti Socialiste, enfin, celles des deux tours de l’élection présidentielle.
Or voici que Manuel Valls, après avoir trahi sa parole donnée de voter pour son rival Hamon et lui préférer son ancien Ministre Macron, se voit désormais rejeté par lui. Humilié, il l’est encore par la procédure d’exclusion du PS qu’a engagée contre lui Jean-Christophe Cambadélis.
N’importe quelle chute de n’importe qui n’est jamais réjouissante sauf pour qui a l’âme vengeresse ou sans état particulier. Mais ce qui frappe la classe politique française dans son ensemble, si elle peut réjouir ou laisser de marbre, est loin d’être à minimiser.
L’effet Macron est bien réel.
Et si les têtes tombent ou se perdent sur son passage, c’est peut-être que le contexte s’y prête. Car on le sait, la France est dans une situation qui a permis l’affrontement Macron-Le Pen. Or de ces deux, le danger a été perçu chez la seconde. Et c’est grâce à elle que le premier a pu passer.
Alors si le miracle tel qu’illustré par Charlie reste caricatural, la férocité en marche risque de rendre certains lendemains de la veille moins … pyramidaux.

Politique

Valls malmené, le charisme en marche…

Humilité, sincère volonté d’oeuvrer pour la France, quelle que soit la motivation de Manuel Valls à se mettre en marche, l’accueil qui lui a été réservé a été aussi clair que le bleu des yeux d’Emmanuel Macron.
Pas de passe-droit, pas de faveur, rien ne distinguera d’une autre, une demande d’investiture pour La République en marche.
Avoir été le Premier Ministre du Président élu et se recevoir un vent tel que relayé dans cet article, à chacune et à chacun d’apprécier et d’y déceler le moindre charisme, le moindre respect pour une personne qui, quoi qu’on en pense, a exercé une haute fonction.
Cependant voilà, Emmanuel Macron encore candidat avait prévenu. Il n’avait pas fondé une maison d’hôtes.
On dit que la philosophie de son mouvement serait l’optimisme et placerait l’individu au centre.
Foin du collectif, à chacune et à chacun de prendre son destin en mains.
Il va falloir qu’il explique cela à tant de ses compatriotes qui, quoi qu’ils veuillent bien entreprendre, se heurtent à autant de portes fermées, se lancent dans autant de voies sans issue.
Mais puisqu’il a réussi, lui?

Histoire, Politique, société

Autres temps… souvenirs

Une affaire avait fait grand bruit en son temps, elle avait inspiré un film.
Sorti en 1971, il avait été signé par André Cayatte et affichait, dans le rôle principal, Annie Girardot.
Mourir d’aimer s’était inspiré d’une histoire vraie, celle d’une professeur et de son élève. Entre eux deux s’était nouée une relation d’amour, elle, était âgée de 32 ans, lui, de 17.
La suite, on s’en rappelle, avait été tragique. Condamnée à douze mois de prison et cinq cents francs d’amende pour détournement de mineur, Gabrielle Russier aurait pu être amnistiée mais le Parquet avait fait appel.
Lors de la parution d’un ouvrage de souvenirs consacrés à cette affaire, le journal Le Monde y revenait dans un article, le 17 juillet 2006.
La France, qui vient d’élire son Président, sait aussi où et comment il a connu son épouse. L’histoire a été amplement racontée et, contrairement à celle qui a valu à Gabrielle Russier prison et suicide, celle d’Emmanuel et de Brigitte Macron a été perçue comme romantique et plus encore.
Dans une interview, un psychiatre italien estime que si l’idylle entre Brigitte encore Auzière à l’époque et Emmanuel Macron avait eu lieu en milieu ouvrier, elle aurait eu d’autres conséquences, plus proches de celles qui ont frappé la prof et son élève à Marseille, il y aura bientôt quarante ans.
On ne peut que se réjouir pour le nouveau couple présidentiel qu’il ait échappé à pareille justice. On ne peut, néanmoins pas oublier comment Georges Pompidou avait commenté la fin tragique de ce qui s’est appelé l’affaire Russier.

Politique

Lendemains de fête, la France en marche

La France se réveille au lendemain d’une campagne présidentielle qui a porté à l’exercice de la fonction suprême, un jeune homme dont on se plaît à rappeler l’origine provinciale.
Ca peut aider, des fois qu’on aurait la nostalgie de cette France qu’on dit oubliée.
Tandis que l’on se démenait en reportages et autres ouvrages pour en relayer les voix, le candidat élu ce 7 mai était en marche.
Rappeler comment s’est développé le parcours de ce jeune prodige, nombre de médias s’y emploient.
Cependant, on a vu le prêcheur, on a entendu sa voix se casser, on a aussi relevé son approche de la géographie et de l’Histoire, la Guyane serait une île, la colonisation française en Algérie, un crime contre l’humanité.
Mais au-delà de ses déclarations et de toutes sortes de détails relatifs à sa vie personnelle, que sait-on de celles et ceux qui ont entouré Emmanuel Macron de leur attention?
Il y a bien eu quelques articles mais quel crédit leur apporter ? Doit-on se fier à ce qui est écrit ici?
Le fait est qu’on y apprend, entre autre, quels sont celles et ceux qui ont permis le succès du si jeune nouveau président et combien grand est leur humanisme…
Et puis, surtout, que la marche de l’ex-candidat adoubé ce 7 mai 2017 avait sans doute déjà débuté en 2007 tandis que le jeune Emmanuel Macron était très proche d’un mouvement favorable au rapprochement Bayrou-Royal.
Alors pour le succès remporté, réviser la copie reste possible mais la France a voté.

Politique

Du Bois de Vincennes à l’esplanade du Louvre

Les lieux retenus par les deux candidats à la présidentielle française pour accueillir leurs soutiens sont assez évocateurs.
Marine Le Pen les recevra au chalet du lac dans le Bois de Vincennes tandis que pour Emmanuel Macron, ce sera sur l’esplanade du Louvre.
Rien à dire, les visions de l’une et de l’autre n‘ont pas grand chose en commun.
Marine Le Pen a choisi un lieu excentré, selon David Pujadas, assez chic, Emmanuel Macron, lui, a opté pour un emplacement plus que centré, chargé d’Histoire.
L’une est au coeur d’un bois célèbre, l’autre, au coeur de la capitale et de la cour d’un de ses palais.
Pour le reste, la différence des journalistes accrédités pour l’une et l’autre est significative: 500, pour Marine Le Pen, 2000 pour Emmanuel Macron.
La France va découvrir dans quelques minutes qui la présidera…

Politique, société

La France …

Il y a juste un an, le 7 mai 2016, je publiais un sujet en relation avec ce que d’aucuns évoquaient à demi-mots ou de manière plus affirmée.
Le titre, même mis entre guillemets avait suscité diverses réactions pour contredire ce constat établi par certains observateurs.
Deux semaines plus tard, je revenais sur le sujet avec une autre approche qui, elle, évoquait un pays en état de pré-guerre civile.
En ce dimanche 7 mai où, dès 20 heures, le nom de celle ou de celui qui présidera la France sera connu, analyses et autres projections fleuriront un peu partout et il s’en trouvera sans doute à annoncer des lendemains de couleurs variées.
Puisse la France trouver cette force de résilience dont on parle souvent à propos de personnes mises à l’épreuve!
Tel est bien le cas de ce pays squatté par autant de puissances qui semblent avoir décidé de longue date de son destin.
Certes, des millions d’électrices et d’électeurs se seront prononcé(e)s, ce jour, en déposant ou pas un bulletin de vote dans l’urne.
Ce qui sera fait de leur choix reste encore en attente. Et c’est ce qui déterminera le sort de la France.
Alors, qu’elle soit en état de pré-guerre civile ou de guerre civile à venir, souhaitons-lui avant tout de surmonter le heurt des forces politiques si opposées qui l’habitent et l’animent.

Histoire, Politique

Soirée électorale ou royale?

La France a voté.
Elle s’est aussi largement abstenue.
Et elle a voté blanc ou nul.
Aussi, ce sont plus de 16 millions de Françaises et de Français qui n’ont pas voulu d’Emmanuel Macron.
Sur un total de 47 millions d’électrices et d’électeurs que compte la France et déduction faite des voix apportées à Marine Le Pen, le solde revient au Président élu.
Et c’est fort d’un tel score qu’Emmanuel Macron veut rassembler. 
Il faut dire qu’il y met les moyens, à lire ce tweet de Mickaël Darmon:

 
En attendant, au Louvre, au soir de sa victoire, le président élu a soigné la mise en scène.
Diversement appréciée, elle ne manquera pas d’être commentée.

Politique

#MacronLeaks

Voici les soutiens du candidat qui marche vers la victoire ce 7 mai, tout ébaubis.
Une fuite massive de documents diffusés depuis des comptes de courriels piratés les met dans tous leurs états mais pas vraiment car il semblerait que rien ne compromettrait leur champion, comme on dit…
A la veille d’un scrutin que tout semble annoncer en faveur d’Emmanuel Macron, ce nouvel événement ou non-événement, à choix, contribue à animer l’ambiance.
La passion qui entoure cette campagne présidentielle s’est emparée des moyens du bord.
Mais en tant que telle, elle n’a rien de nouveau sinon le niveau des attaques que d’aucuns ont considérées particulièrement basses.
Plusieurs commentateurs ont, en effet, relevé l’absence de toute dignité dans le cadre, entre autres, du débat qualifié de grand.
Quant à l’honnêteté attendue des un(e)s et des autres, elle a toujours su faire fi de ce qui l’obligerait. Alors pour la morale escomptée de la part d’élu(e)s, autant faire le poing dans sa poche ou préparer ses mouchoirs…

Politique

Le débat et la toile dans tous ses états…

A quelques heures du second tour de la présidentielle française, voici qu’une nouvelle info ou intoxe circule sur le net et les réseaux sociaux.
Reprise par quelques médias dont La Voix du Nord pour la contredire, Closer et Boursorama pour l’interroger, Gala pour la commenter, L’Express pour en nommer l’auteur, elle circule.
D’ici-là, d’autres sites s’en feront sans doute les relais à leur manière, en attendant, voici de quoi se faire une idée, avec video à l’appui.
Des photos, des milliers de partages sur Facebook, des avis de spécialistes, ajoutés à une lettre adressée aux organisateurs du débat, autant de réactions qui, une fois encore, en disent long sur le climat dans lequel se déroule cette campagne.
Que d’aucuns la qualifient d’hors-norme, d’exceptionnelle ou d’inédite n’y change rien. Elle a eu lieu et son issue sera conséquente.
La France aura à supporter une ou un Président(e) qui ne la représente que très peu.
Que l’on pense ce que l’on veut de la candidate du Front National, elle aura sans doute eu derrière elle la colère d’un peuple à l’abandon quand son rival, pour sa part, aura été l’élu européen mais qui aura aussi dû rassembler par défaut.
Ce qui inquiète ou rassure, c’est selon, est le taux élevé d’abstention et de bulletins blancs qui seront glissés dans l’urne.
Mais la France a de la ressource humaine et ne s’en laissera pas ainsi conter.