Questions, explications, réactions, toutes se suivent et se ressemblent ou non.
A chacune et à chacun de décliner le mal selon ses conceptions.
Ci-après, les condoléances, les hommages et les assurances du Président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker:
http://europa.eu/rapid/press-release_STATEMENT-16-1043_fr.htm
Puissent ces propos soutenir qui est engagé dans la lutte contre le terrorisme si elle en est et si elle est -encore- possible!
Puissent les personnes concernées, survivantes, familles et proches de victimes, faire face à l’agression et à la mort qui les a frappées.
En pensée avec elles toutes.
Avaries
Une nouvelle publication sur la Russie vient de paraître sous le titre: Les réseaux du Kremlin en France.
Du fait des révélations que contiendrait cet ouvrage, bien des médias ouvrent déjà leurs colonnes à celle qui le signe.
Cécile Vaissié, pour ne pas la nommer, s’était déjà illustrée. Elle qui avait consacré un ouvrage à la liberté, elle avait tout de même réussi à soutenir une initiative qui visait à dénoncer.
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/03/04/denoncer.html
Après Christine Ockrent et ses Oligarques, paru en octobre 2014 et sous-titré le système Poutine, on a eu, en février 2015, Michel Eltchaninoff et son don d’ubiquité qui l’a propulsé Dans la tête de Vladimir Poutine.
Récemment, on a découvert Jean-Robert Jouanny qui s’interroge: Que veut Poutine?
Cet intérêt manifeste pour le président russe aurait presque de quoi susciter une étude qui nous expliquerait ce qui se passe dans la tête de ces auteurs, ce qu’ils veulent et quels sont leurs réseaux…
Mercredi 16 mars dernier, Infrarouge, émission de la chaîne publique d’information suisse RTS, s’est penchée sur la question des migrants:
http://www.rts.ch/play/tv/infrarouge/video/migrants-a-quoi-doit-on-se-preparer?id=7578162
Les intervenants ont tous apporté leur point de vue, le débat s’est déroulé de manière sereine.
Il n’en demeure pas moins que le sujet reste brûlant, quelles que soient les décisions qui seront ou qui auraient déjà été prises par les autorités compétentes.
Cet article ci-après, paru dans le magazine français Le Point, donne un éclairage qui met la Suisse en ligne de mire pour nombre de migrants:
http://www.lepoint.fr/monde/la-suisse-se-prepare-a-un-afflux-massif-de-refugies-15-03-2016-2025464_24.php
Rien n’est simple, en la matière, en attestent les diverses prises de position citoyennes -comme on dit- et politiques.
Humain, charismatique, qui ne souhaiterait se montrer tel?
Cependant, entre idéal et pragmatisme, s’immisce la crispation identitaire et culturelle.
Nouvelle catastrophe aérienne, nouveau deuil pour autant de proches et de familles de victimes.
L’accident s’est produit tôt, ce 19 mars, dans le sud de la Russie.
L’avion, en provenance de Dubaï, transportait cinquante-cinq passagers et sept membres d’équipage.
Tous de nationalités diverses, on compte quarante-cinq Russes, huit Ukrainiens, deux Indiens et un Ouzbek, deux Espagnols, un Colombien, un Chypriote, un Kirghiz et un citoyen des Seychelles.
Une enquête criminelle a été ouverte.
https://francais.rt.com/international/17504-crash-avion-russie-victimes-details
Rostov-sur-le-Don se situe non loin de la frontière entre la Russie et l’Ukraine.
Au vu du contexte international, puisse tout doute être levé quant aux circonstances qui ont ôté la vie à ces soixante-deux personnes.
Puissent les leurs trouver soutien et réconfort.
Pour parodier le titre de l’ouvrage d’un récent invité d’une chaîne de service public qui s’interroge sur ce Que veut Poutine?, la question vaut aussi d’être posée à ces médias eux-mêmes.
Que l’Occident se présente -encore- comme garant de liberté d’expression et s’affiche en parangon de démocratie semble relever de plus en plus de la seule formulation.
Car si la presse dite libre est en droit de distiller sa propagande, il n’en va pas de même d’un service dit public.
Or pas un jour ne passe sans que l’information de service public ne se fasse l’écho de personnalités sélectionnées pour distiller la parole qui convient.
Cette tendance entache non seulement la réputation des chaînes publiques d’information mais salit sinon trahit la confiance que lui accorde, encore, la société qui contribue à les financer.
Hier, suite à un échange avec Darius Rochebin sur Twitter, j’ai acheté l’ouvrage de Jean-Robert Jouanny.
Animée par le besoin de débattre de la Russie et de tout ce qui s’en dit et s’écrit, je me suis donc consacrée à la lecture de Que veut Poutine?
Pour notre présentateur-vedette de la chaîne d’information publique suisse, Jean-Robert Jouanny serait fort bon connaisseur de la Russie et très nuancé.
La question à discuter -si discussion il y avait avec Darius Rochebin- serait celle de savoir ce qu’il entend par très nuancé.
Car si nombre d’éléments énoncés dans son ouvrage par Jean-Robert Jouanny se vérifient, ils sont le plus souvent suivis d’un mais.
Autrement dit, reste à savoir si l’appréciation émise par le journaliste suisse relève de ce mais. Car ce mais est le seul fait du regard porté par l’auteur du livre Que veut Poutine?
Dans ce cas, citer des éléments conformes à la réalité pour aussitôt les éclairer selon un prisme orienté par l’auteur fait de son livre une approche qui n’a rien d’objectif.
Un tel titre, Que veut Poutine? range Jean-Robert Jouanny aux côtés d’un Michel Eltchaninoff, qu’il cite d’ailleurs pour son inestimable travail de philosophe.
Nous voici sauvés!
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/01/27/bhl-bis.html
Ce 15 mars 2016, notre chaîne publique suisse Radio Télévision Suisse, RTS a commenté le retrait partiel des forces armées russes. Après un bref rappel des faits, Darius Rochebin a sollicité l’avis de l’un des meilleurs connaisseurs de la Russie. L’homme interrogé par le présentateur vedette du téléjournal suisse est l’auteur d’un ouvrage formulé sous forme de question, Que veut Poutine?
Paru le 3 mars aux éditions du Seuil, l’ouvrage est ainsi présenté:
La politique étrangère de Vladimir Poutine est interprétée à tort comme celle d’un pouvoir sûr de lui-même. En réalité, elle ne fait que refléter les fragilités de la Russie depuis l’effondrement de l’Union soviétique. C’est la thèse de ce brillant essai : bien que conscient de ses faiblesses, le pays ne parvient pas à dépasser les complexes qui le hantent.
Sur la scène internationale, Vladimir Poutine a certes rendu la Russie incontournable. Secrètement, sa force et son insolence séduisent. Mais que cherche-t-il au juste ? Restaurer l’empire déchu ? Disputer aux autres civilisations le contrôle du monde ? Quelles sont les vulnérabilités qu’il essaie de masquer ? Comment déchiffrer l’idéologie et les principes directeurs de sa politique étrangère ?
Les réponses à ces questions permettent à l’auteur de donner un nouvel éclairage au positionnement de Moscou sur les grands dossiers d’aujourd’hui : la bataille pour l’« étranger proche », la rivalité avec le monde occidental ou encore la lutte d’influence dans « l’étranger lointain ».
Une synthèse indispensable pour comprendre les ressorts de la politique étrangère russe contemporaine.
Nul doute que le regard porté par Jean Robert Jouanny soit idéal pour un Occident friand de publications qui apportent les réponses attendues.
Pour faire plaisir à d’aucuns, voici un peu de cette propagande dont la Russie aurait le secret.
Dans l’article indiqué en lien ci-dessous, chacune et chacun aura tout loisir, ainsi, de découvrir comment diverses rédactions occidentales réagissent à l’annonce du retrait partiel des troupes russes de Syrie.
On sait tout le bien que nombre de perroquets occidentaux pensent de la Russie.
Il existe, néanmoins aussi quelques esprits plus subtils qui savent dépasser la condescendance sinon le mépris affiché pour le président russe et le pourcentage de citoyens qui lui est favorable.
A lire, ci-après:
https://fr.sputniknews.com/international/201603151023380371-russie-syrie-retrait-teactions/
Cette France qui s’indigne de l’honneur fait au Prince héritier saoudien par son Président a encore du souci à se faire.
Car pour 2017, François Hollande a toutes ses chances.
Si Marine Le Pen parvient au second tour face à lui, le Front républicain se lèvera comme pas un et redonnera cinq ans à l’actuel Président français.
Certes, le parti Les Républicains veille. En admettant qu’un de ses candidats évince François Hollande au premier tour, dans ce cas, son actuel mandat trouvera un terme en 2017.
Le fait est que Marine Le Pen semble davantage incarner l’épouvantail idéal tandis qu’elle apparaît comme figure du mécontentement français.
Cela dit, l’Honneur fait au Prince par le Président de la République française, s’inscrit à la suite de précédentes marques d’allégeance.
Liberté, égalité, fraternité, voilà une devise qui, peu à peu, risque de ne plus renvoyer qu’à elle-même.
Voici qui pourrait, peut-être intéresser notre journaliste qui n’a vu, aux femmes d’Arabie saoudite que la seule interdiction de conduire tandis que la Russie serait championne en matière de sexisme au travail…
http://www.dalieko.com/russia-has-largest-number-of-female-business-leaders.html
Il est vrai que dire de l’Arabie saoudite qu’elle serait championne en matière de sexisme au travail sous prétexte, soi-disant qu’il faut les protéger, aurait sans doute eu un autre écho.
Cela dit, travailler l’information ne s’invente pas. Et nos journalistes ne sont pas en reste.
Ils affichent ainsi leurs valeurs.
Il est toutefois une propagande qui ne dit pas son nom et qui ose s’appeler information.
http://livestream.com/GvaPressClub/desinformation2016