Ce 29 août, le Parlement britannique a rejeté le principe d’une intervention militaire en Syrie, motion présentée par le Premier ministre David Cameron.
Si celui-ci a su tirer les conséquences de ce vote, on ne peut que saluer son honnêteté.
Le Président normal de la France, quant à lui, a décidé de se prononcer sur une éventuelle attaque militaire de la Syrie avant le débat auquel il a convoqué le Parlement en session extraordinaire mercredi 4 septembre prochain.
La brillante* porte-parole du gouvernement français nous explique qu’il s’agit là d’un débat sans vote. Car, précise-t-elle, on ne se situe pas dans le cadre de l’article 35 de la Constitution qui impose au gouvernement de réunir le Parlement un fois une décision d’intervention prise, ce n’est pas dans ce cadre-là, c’est dans la volonté simplement d’écouter le Parlement sur la situation.**
Autrement dit la situation vers laquelle se dirige un va-t-en-guerre qui s’impose comme Président de tous les Français.
* http://voix.blog.tdg.ch/archive/2013/08/30/temp-9679c282390d0fb54afef3c565cb2a95-246257.html
** http://www.leparisien.fr/politique/syrie-le-parlement-francais-convoque-en-session-extraordinaire-mercredi-28-08-2013-3087335.php
cameron
Et si la Grande Bretagne quittait l’UE?
David Cameron était attendu sur la position qu’il envisageait de prendre vis-à-vis de l’UE de laquelle la base de son parti conservateur entend se retirer.
S’il s’est déclaré lui-même peu favorable à quitter l’Union Européenne, il entend tout de même accéder à la demande de la base de son parti.
C’est pourquoi,s’il gagne les élections légilatives de 2015, le premier ministre britannique entend faire campagne pour un nouvel accord relatif aux conditions d’adhésion de la Grande Bretagne à l’Union Européenne.
Ce referendum serait organisé avant 2017 a déclaré David Cameron.
Des voix s’éleèvent toutefois autant au sein de l’UE que de la Grande Bretagne pour avertir du danger que le Royaume Uni courrait à quitter l’Union Européenne.
Il sembe que David Carmeron sache jouer sur les deux tableaux. Car si d’un côté il se déclare favorable au maintien de son pays au sein de l’UE, il compte toutefois bien tenir sa promesse électorale en faveur d’une révision des conditions d’adhésion à l’Union Européenne.
A lire ci-dessous, cet aperçu critique:
http://www.francetvinfo.fr/ce-qui-fait-pencher-david-cameron-vers-l-euroscepticisme-decomplexe_208835.html