Et voici qu’après Dominique de Villepin, François Hollande lui aussi, évoque Sisyphe.
Au Salon du livre, c’est sa persévérance qu’il met en avant pour se comparer au héros.
S’approprier un mythe pour justifier de difficultés d’une candidature à la présidentielle, c’est convoquer la littérature et en détourner la portée.
C’est aussi se démarquer – sinon rejeter- tant d’êtres privés d’accès à la culture par le labeur de vies quotidiennes bien plus proches de celle d’un Sisyphe sur sa montagne que de celles de candidats soi-disant à la peine.
La misère d’une campagne c’est quand Narcisse, éperdu et perdu, se prend pour Sisyphe.
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/03/18/au-salon-du-livre-hollande-se-compare-a-sisyphe_1671643_1471069.html
campagne présidentielle française
http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2012-01/2012-01…
Doit-on lire le logo de campagne de Dominique de Villepin comme un clin d’oeil au graphisme de son ouvrage, Le requin et la mouette, tandis que l’on sait le poète cohabiter en lui avec le politique ?
Prédire comment ce ménage à deux fonctionnera dans la mêlée actuelle et à venir est une question qui se pose et l’avoir à l’esprit me semble de première importance.
A cet égard, relire cette critique parue dans l’Express.fr le 27 septembre 2004*, rappellera combien les thèmes chers à Dominique de Villepin restent ceux qu’il défend dans le cadre de sa campagne.
Celle-ci a commencé par un voyage en TER en 2e classe.
http://www.20minutes.fr/article/861718/villepin-saute-tra…
*http://www.lexpress.fr/culture/livre/le-requin-et-la-moue…
21:15 Écrit par Hélène Richard-Favre dans Actualités, Air du temps, Politique française, Pouvoirs, Vie politique | Lien permanent | Commentaires (5) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags :présidentielles françaises 2012, campagne présidentielle française, 2012, dominique de villepin, ter,france, 20 mintes | del.icio.us | | Digg | Facebook