Browsing Tag

canard enchaîné

Politique, société

Un canard laqué de morale pour un duel Macron-Le Pen

capture d’écran de: www.alamy.com/stock-photo
Réseaux sociaux, émissions de radio, de télévision, articles, débats, enquêtes bruissent de l’affaire qui vise François Fillon.
Au nom de la morale, on y va, on commente quand on ne rivalise pas d’amabilités ou d’autres considérations de rigueur sinon d’usage pour dire tout le bien que l’on pense de tel ou tel fait ou autre comportement jugé et condamné par la vindicte.
Or c’est là que le bât blesse, précisément.
Car invoquer la morale quand on sait combien s’en jouent et s’en détournent, c’est mesurer le cynisme à l’oeuvre.
Sur l’image qui illustre ce sujet, on reconnaît un parangon de la morale, celui qui a longtemps été surnommé Dany le Rouge.
Affiché aux côtés du rédacteur en chef d’un canard enchaîné, lui aussi à la morale, il hante toujours les plateaux de médias pour partager ses analyses.
Dany le Rouge a dit trouver intéressante la candidature d’Emmanuel Macron. Il a aussi expliqué pourquoi il pourrait voter pour cet ancien ministre et banquier d’affaires. Présenté comme hors système, ce jeune premier réussit l’exploit de rassembler autour de lui toutes sortes de représentants dudit système. Admirable, tout de même tandis que son programme reste en attente…
Estimer de ce candidat qu’il a désormais toutes ses chances tandis que François Fillon est dans le broyeur médiatique relève de la tautologie.
Pour le reste qui concerne, entre autre, la source, la mare ou le marc du canard, quelle importance? Ce qui compte, n’est-ce pas ce qui est en voie d’être atteint?
Un duel Macron-Le Pen a toutes les chances d’être aisé à régler.

Politique

Quand le rédacteur en chef d’un canard se pose en justicier

capture d’écran
Il n’y a pas d’autre voie que de continuer, dit Monsieur Propre, en l’occurrence, le grand justicier de la démocratie sinon son sauveur, le rédacteur de l’hebdomadaire Le Canard Enchaîné:
https://www.youtube.com/watch?v=aObYrKLyBAQ
A suivre ces près de 7 minutes d’interview, chacune et chacun retiendra ce qui lui sied.
Mais autant de questions demeurent sur les raisons de ce zèle soudain à lancer une enquête sur des agissements qui ne datent pas d’hier et qui, pis, touchent d’autres personnalités en vue.
Mener un tel travail d’enquête et nous prévenir que ça va continuer devrait réjouir les détracteurs de François Fillon mais pas tous. Certains demeurent malgré tout choqués par la brutalité et l’insistance de la manière.
Si elle semble d’usage et ne pas indigner outre mesure les rompus du milieu médiatico-politique, c’est dire que le travail que semble tant priser le rédacteur en chef du Canard Enchaîné ne va rien changer.
Alors, abattre Fillon pour l’abattre?
Si c’est à ce jeu-là que certains s’amusent et trouvent du plaisir, la France a vraiment du souci à se faire.