Inutile d’être « vegan » ou antispéciste pour réagir à autant de documents qui nous montrent comment sont traités nombre d’animaux pour le seul plaisir de consommatrices et de consommateurs.
Certes, à leur décharge, nombre d’entre elles et eux ignorent peut-être encore ce qui a permis le délice qui va les régaler. Mieux, délice médaillé selon cet article avec vidéo à l’appui.
Heureusement, tous les élevages ne sont pas semblables à ceux qui, de longue date déjà, ont été pointés par toutes sortes d’associations ou autres organisations de lutte contre la maltraitance animale.
Dans ce cas, évitons de généraliser. Mais rester vigilant et combattre autant de traitements innommables n’est pas interdit.
Sauf à s’en moquer et à ne songer qu’à sa seule réjouissance à partager avec autant d’hôtes que la nausée ne risque pas d’atteindre.
canards
Pour qui aurait suivi cette affaire relative au chant d’un coq duquel la propriétaire a dû rendre compte en justice, vous aurez sans doute appris que l’animal et son chant matinal auront trouvé grâce auprès du tribunal qui ne les a pas condamnés.
La partie civile invoquait à son appui le dossier du bruit.
En d’autres termes, musiques, klaxons intempestifs ou autres nuisances sonores devaient inclure le chant du coq. La justice a rejeté la plainte, il n’est pas précisé si appel sera interjeté du jugement. En attendant, on peut lire dans cet article qu’un prochain procès attend des oies et des canards…
Anodin, le fait peut être considéré tel. Mais pas tant que cela, en réalité.
Car il dénote jusqu’où certaines personnes sont capables d’aller pour défendre leurs droits sinon leur confort. Ce procès intenté à un animal et à sa propriétaire a sans doute aussi d’autres significations qui nous échappent et qui échappent peut-être même à la partie civile.
Une époque formidable, non? Sauf que le film éponyme, c’est une autre affaire…