capture d’écran youtube
Franchir le cap d’une année, en aborder une nouvelle, est un moment à la charge symbolique toute relative.
On le fête ou pas, on s’échange voeux et baisers, bonnes résolutions tout autant.
Il arrive aussi que ce moment soit moins heureux.
Pour ma part, il s’ouvre sur un départ. A l’aube du dernier jour de l’année qui s’est achevée, un être cher à mon coeur s’en est allé.
La musique adoucit les moeurs, dit le proverbe. Elle atténue tout autant la peine.
Alors voici à écouter et à lire
Meilleurs voeux à vous toutes et tous, merci d’accompagner ce blog de votre lecture et de vos réflexions!
Christianisme
[email protected]
A l’heure du multiculturalisme, Noël prend une tournure de plus en plus expurgée de sa dimension chrétienne, adaptation oblige à autant d’origines et de confessions diverses que nos sociétés comptent.
On considère donc cette fête comme occasion d’un rassemblement familial, en témoigne une série de la Radio-Télévision Suisse qui en a rendu compte.
Des articles parus ici et là rappellent l’origine de la fête de Noël, inutile donc d’en traiter ici, chacune et chacun de vous aura peut-être eu l’occasion d’en prendre connaissance.
Pour ma part, en ce jour de Noël, je tiens à remercier toutes celles et ceux qui contribuent à alimenter ce blog de leurs réflexions, de leurs éclairages qui sont autant de pistes à explorer pour évoquer ce monde dans lequel nous évoluons.
Soyez toutes et tous assuré(e)s de ma grande reconnaissance et que se poursuivent autant de débats vifs et contradictoires, essentiels à la survie de ce qu’on tient encore à appeler démocratie!
Une histoire m’accompagne de longue date déjà. Je la tiens d’un être très cher qui a connu de près la deuxième guerre mondiale en France occupée.
Sur ordre de leur hiérarchie, des soldats nazis s’étaient rendus chez une veuve pour lui annoncer que sa maison allait être incendiée. Ils lui laissaient une heure pour en sortir ce qu’elle avait de plus précieux.
Une heure plus tard, les hommes reviennent et découvrent la femme dans son jardin, sur une chaise longue, en train de lire.
Ils cherchent du regard où seraient meubles, affaires ou autres qu’elle aurait retirés de la demeure et, ne trouvant rien, ils l’interpellent alors que le feu va être bouté.
Calme, la dame explique que oui, elle a bien compris ce qui lui avait été dit et qu’elle avait là, en mains, ce qu’elle tenait de plus précieux.
Il s’agissait d’un livre, la Bible.
Interdits, les soldats exécutent l’ordre qui leur a été donné et s’en vont. Or la maison n’a pas brûlé. Non que l’action des nazis ait été vaine mais parce que ses effets n’ont pas eu le résultat escompté.
Ce genre d’histoires, vous en auriez peut-être, vous aussi à raconter, où la force de la contemplation surpasse celle de l’indignation…
capture d’écran: chrétiensaujourdhui.com
Dans le précédent sujet de ce blog, il a été question de l’Eglise orthodoxe et du schisme qui la menace. Un commentaire déposé par « Charles 05 » résume un point de vue qui vaut d’être débattu.
Il va de soi que nombre d’athées ou autres personnes qui n’ont de regard que critique sur l’Eglise peuvent demeurer totalement indifférents sinon se montrer moqueurs face à la situation décrite dans le sujet.
Or si j’ai tenu à le partager ici, c’est pour prévenir d’un danger bien réel.
Alors, bien sûr, que l’on peut prendre cela de haut en affichant des postures et revendiquer son athéisme ou dénoncer les collusions entre politique et religion.
Si cela conforte, soit.
Mais cela démontre qu’après tout, ce qui se passe chez les autres et, qui plus est, au sein d’une Eglise, favorise l’indifférence ou la raillerie. Or c’est en ceci que, justement, réside le risque.
Car non, ce qui se passe au sein de l’Eglise orthodoxe ne peut être écarté de seul revers de la main.
Pour la simple et bonne raison qu’il s’agit là de faits aux conséquences encore imprévisibles. Aussi bien, peut-on toujours gloser, risque il y a.
Et le seul fait de se décréter athée ou critique pour s’en détourner ne sera d’aucun poids. Tout simplement parce que, qu’on le veuille ou non, on touche là à une sphère extrêmement sensible, aussi absurde peut-elle paraître aux cartésiens.
capture d’écran: stratpol
Ce sujet s’adresse surtout à mes compatriotes qui tentent, peut-être, de s’y retrouver dans ce que plusieurs de leurs médias ont rapporté de la crise qui sévit au sein de l’Eglise orthodoxe russe.
De nombreux articles ont traité le sujet, sans minimiser les risques d’embrasement qu’allait susciter la décision qui serait prise par le Patriarcat de Constantinople de rendre l’Eglise orthodoxe d’Ukraine indépendante du Patriarcat de Moscou.
Voici qui est désormais chose faite.
Le Saint-Synode de Constantinople a déclenché le processus qui permettra d’octroyer l’autocéphalie à l’Eglise d’Ukraine et levé l’anathème dont étaient frappées les deux Eglises autonomes – le Patriarcat de Kiev, autoproclamé par le patriarche Philarète en 1992, et l’Eglise orthodoxe autocéphale ukrainienne, née d’un schisme en 1920.
Tout autant, le décret de 1686 qui plaçait les églises ukrainiennes sous la tutelle de la Russie a-t-il été révoqué.
A lire plusieurs articles de la presse occidentale, on sent que le danger qui couve n’est pas écarté par les rédactions, même si la rhétorique habituelle pour évoquer la Russie et le Kremlin ne disparaissent pas.
Quoi qu’il en soit, je vous propose cet article du journal Le Temps et cette vidéo réalisée par Xavier Moreau que d’aucuns connaissent pour ses diverses interventions, ici à Genève, entre autre lors de la soirée caritative qui avait été organisée en faveur des enfants du Donbass.
Comment un comportement peut-il être interprété, en voici un exemple. Le groupe punk russe Pussy Riot, vous vous en rappelez sans doute, avait exécuté une « performance » dans l’Eglise du Christ Sauveur à Moscou.
Vous l’aviez aussi bien compris, tant on ne se lassait déjà pas de nous le répéter, c’était contre Vladimir Poutine, Président d’une Fédération de Russie qui valait bien mieux que lui.
Tout autant nous est-il expliqué ici, en va-t-il du christianisme. Car c’est pour le défendre et le libérer de qui le trahit, que les jeunes femmes se sont produites dans l’iconostase, espace réservé au seul clergé célébrant.
Il ne nous reste donc plus qu’à nous incliner, à oublier tout ce qui aurait pu être énoncé en relation avec le reste de leurs agissements ici et là et à saluer une heureuse entreprise.
Y voir une quelconque souillure, non, surtout pas et bien au contraire! Rien, dans leurs agissements, n’en témoignait. Seule l’ardeur chrétienne et la foi les a mobilisées et continue de les animer.
Ouf! Invitons-les donc partout, le christianisme ne s’en portera que mieux tandis qu’il semble en voie de disparition programmée…
Ce serait une touche d’humour, selon certains journalistes qui rendent compte de la présentation que fait Emmanuel Macron au Pape François de la délégation qui l’a accompagné au Vatican.
Cette touche d’humour, si elle en est, révèle plutôt une familiarité de ton du Président français alors que le cadre exigerait, sans doute, une posture plus formelle.
La liberté que s’arroge Emmanuel Macron de plaisanter peut être diversement ressentie.
Et l’attitude souriante de Jean-Yves Le Drian qui a tout de même tenu à préciser qu’il s’agissait d’une mafia morale, en a rajouté une petite couche en faisant, par là, allusion à d’autres types de mafia…
Bref, dans un cadre aussi protocolaire, il est en général préférable de ne pas sortir des clous.
Et puis, pourquoi, alors qu’il est en visite à l’étranger, le Président français en profite-t-il toujours pour dévaloriser les siens?
Car si on compte les fainéants, les rien et tant d’autres qui se sont vus méprisés par celui sensé les représenter, il y a de quoi rester perplexe.
France is back, lançait-il à Davos, en Suisse.
Mais laquelle, de France quand on décompte le nombre d’entre ses ressortissant(e)s qui sont si peu aux yeux de l’homme qui s’est mis en marche pour leur bien à toutes et à tous?
La venue du Pape François en terre calviniste ne manque pas de faire réagir. Normal, au regard de l’Histoire et aussi des séquelles qu’elle n’a pas manqué de laisser.
Les gommer au nom du rassemblement entre « frères et soeurs » anime, néanmoins, plus d’un fidèle chrétien. Preuve en est l’invitation lancée au Vatican par le Conseil Oecuménique des Eglises (CEO) et qui vaut à Genève et à la Suisse d’accueillir la Souverain Pontife.
Notre chaîne publique d’information, la RTS pour ne pas la nommer, a rendu compte en direct de l’arrivée du Pape à Genève et de la cérémonie d’accueil qui s’est tenue au Conseil Oecuménique des Eglises.
En studio et autour de Darius Rochebin, quatre invités se sont exprimés. Les échanges ont été aussi courtois qu’intéressants.
Il est toutefois bien trop tôt pour prédire l’impact réel qu’aura cet événement déjà qualifié d’historique par bon nombre de commentatrices et de commentateurs.
Si un souhait peut être exprimé ici, ce serait celui de voir, enfin, se rejoindre les discours et les actes.
Car appeler à la réunion des Chrétiens est une chose mais les soutenir partout où ils sont mal traités, honnis, persécutés, une autre.
En effet, que penser d’un pays appelé Fille aînée de l’Eglise qui n’inscrit pas même la christianophobie dans son plan d’Etat?
Il en a été question ici-même.
Alors oui, s’unir pour privilégier l’amour du prochain est louable mais veiller à ce qu’il soit sans omission, tout autant!
Kim Jong-un-Donald Trump, Pape François bientôt dans la Cité de Calvin, Mondial de football en Russie, etc.etc…
L’actualité nous offre toutes sortes de sujets de réflexion. En traiter de manière réactionnelle n’y changera pas grand chose. Les puissances qui occupent le devant de la scène sont bien réelles et sans doute s’arrangent-elles entre elles pour mener notre monde.
En témoigne cette analyse de Roland Lombardi qui porte sur la situation en Syrie et indique comment les uns et les autres s’organisent entre eux.
Il a souvent été énoncé, ici, qu’à nous autres citoyens lambda, ne restaient sans doute que l’appel à lancer un peu telle la bouteille que l’on jette à la mer. Avec le destin très aléatoire qu’on lui sait, elle peut, malgré tout atteindre un but. Mais de là à ce qu’il bouleverse la donne d’une planète qui paraît vraiment être aux mains de quelques uns, il y a un pas.
Qu’il soit franchi reste un voeu pieux.
Et même, cedit voeux serait-il exaucé qu’il créera sans doute une autre organisation planétaire. Avec ses nouvelles forces et ses nouvelles faiblesses. Ainsi va le monde, diront les fatalistes. Oui et cependant, ne pas baisser les bras et renoncer à y participer demeure toujours un défi.
A relever ou pas, il n’en demeure pas moins tentant pour qui aime le combat ou l’aventure. Car il s’agit bel et bien de cela avec, pour les justifier, les discours adaptés et aussitôt contestés par qui ne rêve que de « vérité »…
Souvent est énoncé le terme de créativité au sein d’entreprises ou ailleurs. Voici qui reste, bien sûr, encourageant et à encourager. Pour autant, non loin de là veille le terme désormais consacré de management.
Or même si Wikipedia se fend d’une explication intéressante sur l’étymologie du mot, il n’en demeure pas moins vrai que la présence de plus en plus massive d’anglicismes dans nos idiomes ne tient pas du hasard.
On a là le reflet de l’emprise d’une civilisation et, avec elle, d’une manière de penser le monde.
Quels qu’en soient les atouts, elle témoigne d’une vision approximative et ce, à l’instar de toutes celles qui l’ont précédée et qui lui succéderont.
Elle n’en est cependant pas moins là, pour l’heure.
Active à se déployer partout dans le monde, un jour néanmoins, elle disparaîtra au profit d’une autre.
Laquelle et dans combien de temps, telle semble bien être là l’énigme. A moins que l’une ou l’autre d’entre vous n’ait une idée à ce sujet?