Un jour, une femme m’avait suggéré de raconter un combat que j’aurais mené. Je n’ai pas su lequel choisir de ceux qui ont, jusque là, parsemé mon existence.
L’adversité, qui ne l’a connue?
Chacune et chacun de nous, à peut-être quelques exceptions près, sait ce qu’elle implique. D’aucuns se laissent anéantir quand d’autres, au contraire, avec ou sans aide, affrontent ce qui se met en travers de leur route.
Y aurait-il quelque mérite à se battre?
Tout dépend du sens et de la valeur que l’on accorde à une lutte. La privilégier sans tenir compte de circonstances qui indiqueraient que se résigner serait préférable, c’est faire fi de paramètres qui inclineraient à la réserve.
C’est, de fait, se lancer à l’aveugle, c’est ne mettre en avant que la victoire à emporter à tout prix et, parfois, n’importe lequel.
Pour avoir été confrontée à nombre de situations qui incitaient à y réagir plutôt qu’à baisser les bras, j’ai appris, néanmoins, qu’accepter certaines fatalités s’imposait.
Pourquoi?
Parce que tout n’est pas modifiable. Parce que ce que vous vivez de contrariant ne se résout pas toujours par l’opposition. Et qu’apprendre à l’accepter ne rejoint pas la reddition.
Cela ouvre, au contraire, de nouveaux espaces où diriger l’énergie.