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coupe du monde 2018

Politique, société

Couples homosexuels, congé maternité et autres considérations vues de Moscou

A Moscou, dont je reviens, j’ai eu une ou deux fois l’occasion de songer aux défenseurs de toutes sortes de droits. Par exemple, j’ai vu des couples homosexuels déambuler main dans la main dans la rue sans paraître inquiétés, voire traqués.
Mieux, non loin, des miliciens étaient en poste et n’ont pas réagi. Mais où est donc cette Russie homophobe contre laquelle manifestait la Maire de Genève? 
Et sinon, dans la grande librairie où j’ai discuté de l’organisation de la prochaine présentation de mon dernier livre paru à Moscou, j’ai incidemment appris que la durée d’un congé maternité était de deux ans, voire même trois ans, qu’il était payé, accordé à la mère, au père ou à tout autre membre de la famille de l’enfant.
A préciser que non, la personne qui reste deux ou trois ans en congé ne perd pas son emploi.
Pour le reste, eh bien depuis 14 ans que je me rends à Moscou et à Saint-Pétersbourg, entre autre pour les présentations de mes livres, j’observe à quelle rapidité ces deux villes se transforment.
La mondialisation y opère à sa manière.
Cela dit, j’ai entendu de nombreuses fois dire combien les Russes avaient eu de plaisir à accueillir autant de citoyens venus de tous les coins de la Terre pour assister à la Coupe du monde de football. Ainsi auront-ils pu se faire une idée de notre pays, m’ont confié plusieurs personnes de milieux et d’âges très divers.
La Russie n’est sans doute pas le paradis, pas plus ni moins que n’importe quel autre pays. Mais elle n’est pas l’enfer que l’on fait d’elle.

société

Ce 15 juillet à Moscou

capture d’écran: welcomme2018.com/fr/guide/2412693/
Ce soir, la France s’est imposée face à la Croatie dans le cadre de la Coupe du monde de football qui s’est tenue en Russie.
Bien sûr qu’il s’agit de sport et de tout ce qu’il implique d’intérêts en tous genres. Et pourtant, l’engouement est bien là. Aussi réel que le dégoût exprimé ici ou là 
De cela, on peut débattre à plus fin.
Chacune et chacun y va de ses arguments alors qu’on nage en pleine émotion. Or qu’y a-t-il de plus difficile à raisonner que ce qui demande précisément à échapper à la raison?
Cependant, il va de soi que le monde ne s’est pas arrêté ce soir à Moscou. Tout au contraire, il tourne et ne nous met pas pour autant à l’abri de nouvelles surprises, déconvenues ou autres tensions.
Profitons néanmoins de joies qui sont aussi offertes. En l’occurrence, celle d’autant de Françaises et de Français. Oui, j’en suis au même titre que je suis Suissesse.
Et si la Croatie avait gagné, ce 15 juillet à Moscou, je me serais tout autant réjouie de la victoire de ce pays.