Un crash d’avion après l’autre livre son lot d’inhumanité.
Tantôt et sans preuves, on accuse d’emblée, tantôt avec soi-disantes preuves, on énonce hypothèse après hypothèse, aussitôt muées, pour certaines, en thèses.
A la douleur de proches et de familles de victimes, s’ajoute une quête de vérité dont l’issue restera le plus souvent condamnée.
Quand les raisons des uns ne rejoignent plus celles des autres, la raison s’y perd.
Dans ce cas, les voeux deviennent bien vite pieux de vouloir accéder à la « vérité ».
Et pourtant, qui ne la souhaite?
Si des raisons d’Etat doivent dominer, l’avouer serait-ce les trahir?
crash mh17
Le Figaro relate une tribune accordée par une des Pussy Riot, ces punks russes qui ont fait la une des médias – occidentaux surtout- pour leur prestation diversement appréciée dans la Cathédrale St Sauveur de Moscou en février 2012.
Certes, le grand quotidien français met en perspective les propos tenus par Masha Alekhina et en relativise le crédit.
Il est toutefois remarquable que cet autre grand quotidien qu’est The Guardian ouvre ses colonnes à la jeune femme.
L’information, en l’occurrence, est susceptible de se lire à plusieurs niveaux. A chaque lectrice et à chaque lecteur de choisir le sien.
Le Figaro a relayé et mit quelques bémols à cette nouvelle performance punk.
http://www.lefigaro.fr/culture/2014/07/21/03004-20140721ARTFIG00114-vol-mh17-une-pussy-riot-denonce-le-mensonge-des-dirigeants.php