capture d’écran RTS
On sait nos médias -et pas qu’eux- peu réjouis de l’avènement de Donald Trump au pouvoir. Depuis le début de sa campagne, le candidat républicain a surtout été la risée, sinon davantage encore, de nombre de journalistes et autres personnalités en tous genres.
Quoi qu’il en soit et contre toute attente et multiples sondages, il a été élu et sera le quarante-cinquième président des Etats-Unis.
Il ne s’agit pas, ici, de commenter cette élection. Il est juste question de relever le ton de ce documentaire consacré à celle qui va devenir, comme on dit, la first Lady.
Cette manière d’évoquer son parcours ne manque pas d’intérêt. Outre ce qu’on y apprend sur Melania Trump, on y découvre aussi l’appréciation qui y est portée par les deux femmes qui signent ce survol rapide:
http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/melania-trump-histoire-dune-cendrillon-des-temps-modernes?id=8322413
Passer d’un HLM slovène à la Maison Blanche n’est pourtant pas banal. Sans partager l’univers de cette future Première Dame, en parler de manière neutre serait-il impossible en pays dit neutre?
Destins
On parle souvent des 100 jours, dans la vie politique. Ici, il s’agit de dix fois plus.
Voici 1000 jours, en effet, que dure la guerre qui a coupé l’Ukraine en deux.Comme nombre d’autres conflits meurtriers dans le monde, celui qui sévit encore dans le Donbass ne fait pas l’actualité de nos médias.
De part et d’autre de la ligne de front, se déchirent des familles dont les membres défendent la cause d’un partie ou d’une autre de ce qui constitue leur patrie.
De l’aide et du soutien, nombre de bénévoles en ont apporté.
Parmi eux figurait la Doctoresse Liza qui apparaît sur la photo qui illustre ce sujet. Figure emblématique de la Russie, le 25 décembre, elle a été enlevée aux siens et à toutes celles et ceux auxquels elle s’est donnée sans compter.
La Russie n’est pas l’ennemie que trop d’intérêts en jeu nous présentent
Alors que tant de fois nous sommes exhortés au respect d’autres cultures, l’impression que toutes ne retiennent pas la même attention a souvent motivé nombre de sujets publiés sur ce blog.
Pour qui le suit, il est sans doute devenu évident que celle que j’ai tant de fois souhaité voir prise en considération, je veux parler de la culture russe, y tient une place non négligeable.
Nul n’est obligé d’en partager le goût mais au moins la prise en compte dans l’intérêt général de l’entente entre les peuples.
Sans quoi et à cautionner d’une quelconque manière autant d’attitudes et de propos hostiles envers un pays qu’on résume à quelques images caricaturales, abusives ou mensongères, on court le risque d’encourager une entreprise de destruction susceptible, à terme, de devenir massive.
Jamais, il n’a été question, ici, de porter la Russie aux nues mais de refuser l’absence de nuance et le jugement hâtif qui la réduisent à quantité négligeable.
Car tandis qu’il est souvent rappelé sinon prêché urbi et orbi qu’échanges et dialogues sont à privilégier, on cherche trop souvent où le seraient ceux menés avec la Russie.
Mais si la volonté d’en découdre avec elle est ce que cet Occident suffisant et arrogant privilégie, dans ce cas, le monde a du souci à se faire.
Loin de moi de présager du pire, comment donc?
Mais réagir à ce jeu d’intérêts qui trouve appui sur une division à entretenir entre des peuples qui n’aspirent qu’à voir leur destin se poursuivre loin d’autant de cynisme, tel est ce qui motive autant de prises de position ici.
capture d’écran: BibliObs
Un nouvel adjectif est né, à l’Académie française de le valider tandis qu’elle vient d’admettre en son sein, l’écrivain Andreï Makine.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour découvrir une nouvelle fois la qualité de propos émis à l’égard de qui ose parler de la Russie en termes que le très bien-pensant Occident ne se satisfait pas de ne pas goûter mais qu’il se hâte de juger sinon de condamner.
Voici qu’en effet, ce natif de Russie, désormais Immortel, s’est exprimé sur divers sujets qui ont heurté quelques sensibilités hexagonales.
De fait, l’auteur de cet article a trouvé comment rendre au mieux compte du moment académique et historique qui a vu Andreï Makine être reçu à l’Académie française.
Ce suffisant journaliste s’est fendu du néologisme de poutinien pour signifier toute la finesse de son approche sinon la subtilité de son intelligence.
A l’évidence, son génie créateur rivalise d’excellence face à la culture, à l’humanisme et à l’immense et réel talent d’Andreï Makine.
http://www.academie-francaise.fr/discours-de-reception-de-m-andrei-makine
http://www.academie-francaise.fr/reponse-au-discours-de-reception-de-m-andrei-makine
capture d’écran de: http://www.decodedc.com/donald-trump-anti-angela-merkel/
On a et on va encore sans doute beaucoup commenter la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine.
Et voici que la chancelière allemande y va de ses voeux sinon de ses recommandations au nouvel élu.
Relayés par Le Monde, les propos tenus par Angela Merkel ont de quoi interpeller:
http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/10/la-mise-en-garde-d-angela-merkel-a-donald-trump_5028703_829254.html
Il va de soi que le résultat du scrutin américain en a surpris plus d’une et d’un.
Avant d’être la défaite d’Hillary Clinton, c’est autant sinon surtout celle d’une classe médiatico-politique bien sûre d’elle-même.
Sans être fan de Donald Trump, on ne peut faire l’impasse de ce qu’autant de journalistes ou autres élites de tous bords ont offert en spectacle.
Sans admirer d’une quelconque manière Donald Trump, on ne peut brader ce qu’il incarne aux yeux de ses électeurs.
Alors, oui, la démocratie le vaut sans doute bien.
Un monde s’effondre devant nos yeux a déclaré Gérard Araud, ambassadeur de France aux Etats-Unis.
De la part d’un représentant de la diplomatie dont le pays, autrefois, représentait l’excellence même, on ne peut que se rendre à l’évidence de temps qui ont changé.
Ajouté au fait que l’Elysée n’avait préparé qu’une seule lettre de félicitations, on conçoit, en effet, qu’un monde s’effondre devant nos yeux.
Le 9 novembre 1989, avec la chute du mur de Berlin, un monde se réunissait. Qui ne s’en est réjoui?
La suite, discutable, a été évoquée ici-même.
Puisse le nouveau président des Etats-Unis oeuvrer à pacifier les relations avec la Russie et le monde s’en portera d’autant mieux, quoi qu’en pensent nos médias et les experts qu’ils invitent à dire toute leur estime envers Donald Trump et Vladimir Poutine.
Sujet paru en page 21 de l’édition papier de La Tribune de Genève du 11 novembre 2016 sous le titre: «Autres temps»
Une telle initiative prise par le Conseil administratif d’une ville est à souligner.
Et c’est le quotidien genevois Le Courrier qui l’évoque ce 23 septembre:
http://www.lecourrier.ch/142704/la_ville_ecrit_a_la_direction_de_tamedia
Dans ce sens, une pétition a été lancée et est à signer pour qui souhaite ne pas voir s’amenuiser sinon disparaître deux des principaux titres de la presse suisse française:
https://www.change.org/p/tamedia-non-au-sabordage-de-la-presse-régionale-romande
Tandis qu’une affaire d’enfant hors mariage mobilise nombre de journalistes, peut-être que celle qui risque de voir sacrifié le sort d’autant de leurs confrères les mobilisera tout autant.
Il ne s’agit pas, par là, de minimiser une affaire au profit de l’autre. Il est juste question de manifester un soutien à autant de vies menacées par la nécessité de bénéfices jamais assez élevés à réaliser.
Après tout, l’affaire Darbellay a été réglée, sur le plan financier, en tous les cas et selon les propres déclarations de l’intéressé.
Dans ce cas, pourquoi Infrarouge, pour ne citer que cette émission qui a consacré sa dernière édition à la vie privée d’élus ne s’occuperait-elle pas aussi de la vie menacée d’autant de collaborateurs de La Tribune de Genève et de 24 heures?
capture d’écran du site Nouvelles d’Arménie Magazine
L’information a été très largement relayée, ce 4 septembre, Mère Teresa a été canonisée.
La quasi totalité des médias cite son origine albanaise quand d’autres rappellent, au contraire, l’origine arménienne de son père:
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=131120
Le fait est que la sanctification de Mère Teresa excite le sens critique du HuffingtonPost et de TV5Monde, entre autres:
http://www.huffingtonpost.fr/2016/09/03/mere-teresa-sainte-canonisation-parts-dombre-controversees_n_11811410.html
http://information.tv5monde.com/terriennes/mere-teresa-une-sainte-vraiment-126067
Croire ou ne pas croire n’est pas ici le sujet. Il est plutôt question de montrer comment un fait est rapporté.
Soit il ressemble à un copié-collé d’agence de presse ou peu s’en faut, soit, au contraire, il est entrelardé d’appréciations orientées, soit encore, il est sujet à improvisation douteuse.
En l’occurrence et dans l’article indiqué ci-après, le pays de naissance de Mère Teresa serait le Kosovo:
http://cybercure.fr/grandes-figures/article/vie-et-beatification-de-mere-teresa-de-calcutta
Mère Teresa n’en demeure pas moins désormais sainte.
Les images qui défilent sur la video indiquée en lien ci-dessous ont été prises non loin de nos terres de plus en plus hantées de déséquilibrés.
Que la folie meurtrière soit le lot d’une humanité qui se projette pourtant avec d’autres idéaux, tel semble être bien là une réalité difficile à occulter.
Les scènes proposées ci-dessous ont été tournées dans le Donbass, au sud-est de l’Ukraine.
Partisanes ou non, devraient-elles, pour autant, ne pas être montrées?
Les visages qu’on y voit défiler seraient-ils à ce point ennemis qu’on doive les cacher?
Six minutes d’une chanson empreinte de nostalgie ne changera pas la face du monde.
Mais se priver de sa diffusion non plus.
Dans ce cas, voici:
Des gens qui regardent vers l’Europe écrit l’auteur de cet article paru ce jour sur le site de Telerama:
http://www.telerama.fr/monde/journee-mondiale-des-refugies-apprendre-a-voir-au-dela-des-chiffres,144058.php
Ces gens qui regardent vers l’Europe sont fort diversement perçus par les gens qui vivent dans cette même Europe.
Le rappeler est un euphémisme et pourtant…
Entre humanisme et cynisme, d’autres manières de considérer le réfugié existent!
La question est de savoir quelle portée elles ont face aux enjeux qui semblent radicaliser les positions des uns et des autres.
Toute vision simpliste du réfugié ne peut que crisper les positions et nuire à une approche réelle de sa situation.
Nombre de personnes se mobilisent pour éviter les stigmatisations en tous genres.
Et l’accueil que réservent bien des Européens aux réfugiés n’est plus à démontrer.
Puisse l’Europe parvenir à trouver la mesure, c’est ce qu’on ne peut que lui souhaiter.