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Destins

Histoire, Politique

La France aurait-elle scellé son destin en mai 1968?

Voici un article qui avait été mis en ligne le 31 janvier 2010 et qui a été repris par différents sites dont celui-ci:
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article497
Son auteur, Morgan Sportès, revient sur les événements de Mai 1968 et propose un éclairage qui, selon lui, aurait été masqué par les médias.
A la lecture de son propos, force est de constater que celles et ceux qui appellent de leurs voeux une France forte sinon souveraine, ont certes de nombreux adhérents mais autant de souci à se faire.
Car qui s’oppose à la volonté de toute puissance -ou peu s’en faut- s’expose à quelque déconvenue…
L’espoir fait vivre, dit le proverbe. 
Certes!
Et l’art d’en user n’échappe pas à qui promet ce qui semble bel et bien s’être enlisé dans les sables de l’Histoire.

Culture, Economie, Histoire, Politique, société, Voix

« Back in URSS »

Dans cet ouvrage, composé de 28 chapitres qui s’articulent en quatre parties, Ira de Puiff ne vise pas l’exhaustivité. Elle y évoque la Russie des siens, celle de son enfance et de sa jeunesse.

Vu ainsi de l’intérieur, sans prétention ni complaisance, son pays d’origine se révèle bien au-delà des habituels clichés dont ne nous épargnent pas même nombre de spécialistes.

A travers son récit, Ira de Puiff livre un témoignage personnel.

Poignant, parfois, il donne au lecteur de découvrir nombre d’aspects de la vie quotidienne soviétique et postsoviétique.

Le récit du putsch de Moscou, en août 1991 y est raconté tel que l’a connu Ira, de même que les bouleversements qui ont touché ses compatriotes.

Back in URSS a été publié une première fois en France en 2011.

Histoire, Politique

L’Histoire des uns et des autres

Il est beaucoup question de la Russie, sur ce blog, cela ne semble en tous les cas pas échapper à mes chers détracteurs que je remercie d’intervenir, « from time to time » comme l’a écrit l’un d’eux sur un précédent sujet.
Oui, il me tient à coeur de parler de la Russie en d’autres termes que ceux qui l’évoquent dans nombre de nos médias.
La récente décoration accordée au Prince héritier saoudien par le Président français, si elle a pu être expliquée comme on le sait par Claude Askolovitch sur ITELE, n’en demeure pas moins un signe important des choix opérés par la France.
Que ses intérêts soient à entretenir, on l’a bien compris.
Que ces mêmes intérêts soient ceux de tout un peuple, rien n’est moins sûr. Et que ce peuple soit encore entendu, non plus.
Mais il est vrai qu’en démocratie, les possibilités de s’exprimer sont réelles. Les preuves en sont sans cesse brandies ou dénoncées.
Le fait est que la France affiche de plus en plus ses alliances.
Au point de ne plus hésiter, par la voix d’un de ses éditorialistes, à bafouer son Histoire et la mémoire de millions de morts qui ont contribué à la libérer du nazisme:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/03/07/la-russie-en-toile-de-fond-pour-justifier-la-legion-d-honneur-remise-au-pri.html
Certains, pour leur part, n’ont pas oublié et n’ont pas manqué de s’exprimer sur ce sujet, certes, très sensible:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2013/12/15/temp-970b2b2d6dbef38e8fc8727a8fb485f6-250951.html

Culture, Politique

Kusturica, Iourchenko et le Donbass… à suivre

C’est Arkadij Beinenson qui le révèle sur son site, Emir Kusturica, s’intéresserait à la biographie du correspondant de guerre dans le Donbass qu’a été Iouri Iourchenko et aurait conclu avec lui un accord relatif à un script. Le poète, scénariste et acteur Iourchenko l’a lui-même confirmé au journaliste russe qui l’indique sur son site:
http://blog.beinenson.news/2016/01/29/kusturitsa-yurchenko/
On sait qu’Emir Kusturica, deux fois lauréat de la Palme d’Or du Festival de Cannes, a apporté son soutien aux populations du Donbass. Pour rappel aussi, le cinéaste, musicien a été interdit de concert, en juillet 2015, par les autorités démocratiques de Kiev.
https://francais.rt.com/international/4422-kusturica-concert-kiev-interdit
On se réjouit, dès lors, de savoir quelle sera la réaction du nouvel intronisé de l’Académie française qui n’avait pas eu de mots assez doux envers le réalisateur serbe, primé pour son film Underground.
Alain Finkielkraut avait, en effet, publié une tribune au vitriol dans Le Monde du 2 juin 1995.
Aussitôt suivi dans sa diatribe par l’incontournable BHL, autant dire que le tandem a eu de quoi s’illustrer quand on sait combien de guerre démocratiques le philosophe à la chemise blanche a cautionnées.

Culture, Histoire, Politique, société

Merci!

Je tiens à remercier les journalistes qui ont su prêter attention à la soirée caritative en faveur des enfants du Donbass qui aura lieu ce 23 janvier à Genève.

Il m’importe, ici, de signaler l’intérêt qu’ils ont montré à cet événement alors que souvent j’ai partagé avec eux les points de vue exposés sur ce blog.

Leur réaction indique, non seulement que le dialogue reste possible mais surtout, que l’intelligence et le coeur y ont leur place.

Merci à eux.

Politique

Polémique dérisoire

Cette dame lui réclamait la somme dérisoire de 2600 francs alors qu’il était en proie à tant de douleur et de désespoir. C’en était trop, le ton est monté et les insultes ont fusé de part et d’autres. Il voulait que cela cesse, explique Me Bonnant dont les propos sont repris par Fati Mansour, journaliste:
http://www.letemps.ch/suisse/2016/01/05/dominique-warluzel-tire-on-passe-une-bordee
Le fait est que pour une personne au revenu modeste, 2600 francs ne représentent pas une somme dérisoire.
L’emploi de ces termes est plus que regrettable de la part de l’ami et défenseur de Me Warluzel alors que déjà s’engouffrent dans la brèche ainsi ouverte, celles et ceux qui aiment à cultiver une vision du monde clivant milieux favorisés et non.
L’avocat genevois, actuellement en détention préventive, n’avait pas besoin de cela alors que la richesse ni la pauvreté n’ont quoi que ce soit à voir dans cette affaire.
Ce d’autant qu’à lire la suite des déclarations de Me Bonnant, Me Warluzel aurait été surpris de voir la police débarquer dans sa chambre d’hôtel. Parce qu’après le coup de feu, il avait chargé une autre employée de rattraper la gouvernante et de lui donner la somme réclamée.
Cela se conçoit et surtout démontre combien l’avocat genevois vivait enfermé dans sa souffrance.
Quoi que l’on pense de cet homme, de son train de vie et de sa célébrité, il mérite autant de respect que n’importe quel être malade.

Politique, société

Mourir en ville

La terreur a frappé Paris.
Décréter -sinon découvrir- que la France serait en guerre, comme l’a déclaré François Hollande, d’autres avant lui l’avaient compris.
En dépit de la liberté d’expression revendiquée par nos démocraties, certaines prises de position se font plus ou moins audibles, euphémisme que de le rappeler. 
Car lorsqu’une ligne politique sinon idéologique s’impose, rien de ce qui la menacerait ne doit paraître.
Mourir en ville, à portée de fusil, mourir sous les coups d’assassins fige ou révolte.
S’accommoder de la terreur ou se projeter dans son combat, tel paraît être l’alternative.
Témoignage

Politique

MSF, le carnage

C’est ce que certains nomment des dommages collatéraux.
Si l’appellation est contrôlée, les forces de l’OTAN qui ont bombardé un centre de soins en Afghanistan, ne semblent, elles, pas l’avoir été du tout.
L’association Médecins Sans Frontières est en deuil, ce soir avec 12 membres de son personnel tués et 37 victimes parmi ses patients.
Selon l’ONU, le bombardement d’un hôpital relève du crime de guerre.
Pour l’heure, hommage soit rendu aux victimes, déjà blessées de guerre et désormais disparues avec celles et ceux qui ont donné vie et amour à les soigner. 
 
Sujet paru en page 13 de l’édition papier de La Tribune de Genève du 9 octobre 2015 sous le titre, MSF: l’humanité est en deuil

Politique

Petite soirée entre « terroristes »

Voici un récit poignant à découvrir ci-dessous.*
L’actualité médiatique, tout occupée à suivre les diverses routes qu’empruntent les migrants et à en diffuser images et témoignages, ne retiendra sans doute pas comment ces jeunes entourent cet autre, inconnu pour la plupart d’entre eux.
De telles soirées, a priori, en évoquent autant d’autres susceptibles de se dérouler ici ou là, pour peu qu’existe l’esprit de solidarité.
Rien de particulier donc à cela, hormis le fait que de tels jeunes, dans nombre de nos médias, sont affublés de qualificatifs qui les rendent bien moins acceptables que l’ensemble de ceux qui nous nous arrivent de pays en guerre.
Et pourtant, ces jeunes dont il est question ici, vivent chaque jour sous les obus dont les conventions de Genève interdisent l’utilisation contre des populations civiles, en témoigne l’illustration de ce sujet: 
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2015/06/09/ceci-n-est-pas-votre-guerre.html#comments
Chaque jour, néanmoins, ces jeunes risquent leur vie et leur avenir qu’ils osent pourtant encore projeter.
Même Micha, autour duquel tous se sont réunis, tandis que ces Européens si charismatiques aujourd’hui, n’ont pas ménagé de soutenir l’effort de guerre qui l’a amputé, lui, de ses deux jambes, d’un bras, de la vue et d’une partie de l’ouïe:
* http://tribulationsmoscou.blogspot.ch/2015/09/soiree-entre-terroristes-du-donbass.html

Politique

Au coeur de l’Europe

Le Donbass est cette région de l’Ukraine dont on dit qu’elle est tenue par des « rebelles » ou « Pro-Russes ». De l’avenir de leurs enfants, cette Europe aux dirigeants si charismatique n’a sans doute pas le temps de s’en soucier.

Et même, de cette Europe si démocratique, qu’en sauront-ils, un jour, ces enfants?

Qu’elle a contribué à faire rêver ses aînés sur la Place du Maïdan? Qu’elle a favorisé le renversement d’un Président légitimement élu? Qu’elle soutient les agressions quotidiennes de l’armée ukrainienne dans le Donbass?

Pour le reste, le Président Poroshenko s’est exprimé sur ce qu’il souhaite aux enfants du Donbass.