Slaviansk n’est pas « tombée », Slaviansk était menacée d’être rayée de la carte.
C’est pourquoi les forces de résistance ont choisi de quitter la ville alors qu’elle était déjà encerclée par les milices ukrainiennes.
Mais c’est à peine si l’on se féliciterait déjà, dans certains médias occidentaux, de ces « victoires » remportées par l’armée ukrainienne.
Cependant, Laurent Fabius, soudain, met quelques bémols et rappelle les efforts de Moscou en vue de pacifier la situation.
Qu’en fait le nouvel élu ukrainien?
Il déclare dans un message diffusé à la télévision qu’ il faut renforcer l’encerclement des terroristes. Poursuivre l’opération pour libérer les régions de Donetsk et de Lougansk.
Pour qui serait curieux de savoir qui entoure ce président, voici:
http://www.les-crises.fr/porochenko-et-ses-amis/
Etats-Unis
Ce qui se passe dans l’Est de l’Ukraine est déjà évoqué comme un génocide.
Bombardements sur des civils, villes bientôt totalement détruites obligent des centaines de milliers de réfugiés à quitter leur pays pour la Russie.
Celle-ci, d’ailleurs, appelle les pays voisins de l’Ukraine à se mobiliser pour accueillir des réfugiés:
http://fr.ria.ru/world/20140703/201712343.html
Pendant ce temps-là, la plupart sinon tous les médias occidentaux persistent à user de rhétorique et à traiter de « rebelle » et de « séparatiste » une population locale soucieuse de défendre son sol, ses valeurs et et ses richesses.
Or à force d’être bombardée, qui plus est, à l’arme chimique, cette population risque bel et bien de disparaître.
Est-cela que visaient les promesses d’avenir radieux et démocratique scandées par la classe politique européiste venue en grand renfort soutenir les rêveurs pacifistes du Maïdan?
Sujet paru en page 16 de l’édition papier de La Tribune de Genève de ce 11 juillet 2014
Le président russe a été l’invité d’Europe 1 et de TF1 qui ont toutes deux diffusé l’entretien ce 4 juin au soir.
Ouvert, disert, sans langue de bois, c’est ainsi que Gilles Bouleau, le journaliste de TF1 évoque Vladimir Poutine.*
Il précise par ailleurs, qu’aucune consigne n’a été donnée concernant les questions.
Il ajoute aussi qu’aucune d’elles n’a été connue au préalable par le Président russe.
De quoi donner à réviser leur point de vue à quelques obstinés du préjugé.
Mais on le sait, les idées préconçues font souvent office de certitudes.
Le déroulement de l’interview est ponctué de quelques tensions du côté des journalistes, qui ont toutefois admis avoir été marqués par cette rencontre.
A suivre ici, les déclarations de Gilles Bouleau:
* http://videos.tf1.fr/infos/2014/gilles-bouleau-nous-raconte-les-coulisses-de-l-interview-de-poutine-8430152.html
et là, l’interview de Vladimir Poutine:
http://videos.tf1.fr/infos/2014/poutine-invite-exceptionnel-de-tf1-et-d-europe-1-l-interview-integrale-8430256.html
Echo Moskvy (Echo de Moscou) est une radio russe indépendante créée en août 1990.
Un de ses slogans en donne en tous les cas le ton, Radio libre pour gens libres.
Dans une interview qu’il a accordée à Echo Moskvy, le journaliste-écrivain Serguei CHARGOUNOV livre son point de vue sur la situation dans l’Est de l’Ukraine.
Serguei CHARGOUNOV est libéral.
Son point de vue est de fait d’une importance indéniable, tant on évoque dans les medias occidentaux, la présence russe en Ukraine, la main de Moscou et, bien sûr, la propagande dont la Russie est seule capable alors que l’Occident, pour sa part, livre de l’information.
Les propos du journaliste-écrivain russe, Serguei CHARGOUNOV, ont été traduits en français par Laurence GUILLON.
Je tiens ici à saluer publiquement le travail considérable de traduction et d’information fourni par Laurence GUILLON qui n’est pas une inconnue pour les lectrices et les lecteurs de ce blog.
Merci Laurence, de leur donner ainsi accès à un point de vue dont ils auront tout loisir de mesurer s’il est à la solde du Kremlin.
http://www.echo.msk.ru/programs/personalno/1330134-echo/
http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/05/31/interview-sur-echo-moskva-de-lecrivain-et-journaliste-serguei-chargounov-par-laurent-guillon/
…Chère Europe, si vous pensez que nous sommes corrompus, n’aimeriez-vous pas savoir qui nous sommes et qui nous paie, ainsi que les faveurs que nous aimerions obtenir de vous? »
C’est Craig Holman qui s’exprime ainsi. Craig Holman a porté la réforme du lobbying aux Etats-Unis.
Celle-ci ne s’est toutefois pas réalisée en deux temps trois mouvements. Elle a nécessité une soixantaine d’années pour parvenir à sa version actuelle.
En 1996, l’Union Européenne a elle aussi adopté des mesures visant à encadrer les activités de lobbying. Cependant, elle y a procédé en s’inspirant du Lobbying Dsiclosure Act mais pas tel que modifié ces dernières années par le Congrès Américain.
C’est ainsi que des études comparatives récentes indiquent que la réglementation européenne est bien moins contraignante que celle des Etats-Unis.
En effet, l’inscription au registre des lobbyistes introduite dans l’UE est volontaire et ne s’applique qu’à la Commission.
Aux Etats-Unis, au contraire, l’inscription des lobbyistes est obligatoire et couvre aussi bien les instances exécutives que législatives.
L’Union Européenne ne dispose dès lors d’aucun mécanisme de mise en force ni de surveillance.
Certes, des associations et autres collectifs se mobilisent pour imposer la transparence dans les activités des lobbyistes.
Y parviendront-elles?
Sur le sujet, à voir ou à revoir ce documentaire qui avait été diffusé en 2012 sur ARTE:
https://www.youtube.com/watch?v=dRgBEyPjzSc