La formule est de Yanis Varoufakis.*
Invité à participer à la Fête de la Rose de Frangy-en-Bresse par Arnaud Montebourg, l’ancien ministre grec de l’économie s’est adressé au public.
Notre continent a commencé à se réunir avec de nombreuses langues et des cultures différentes, mais il est en train de finir divisé par une monnaie commune.
La Grèce a capitulé, mais c’est l’Europe qui a été défaite.
Selon Yanis Varoufakis, si l’eurogroupe avait vraiment voulu réformer le système de son pays, il aurait discuté les propositions qu’il avait apportées à cet effet.
Or tel ne fut pas le cas, a-t-il indiqué avant de conclure que ce n’était pas une réforme qui était voulue pour la Grèce mais sa reddition.
Son propos est fort mais ne vise pas à apitoyer sur le sort de la Grèce. Au contraire, il alerte la conscience démocratique, non seulement française mais européenne aussi.
La stratégie de l’eurogroupe a consisté, selon l’ancien ministre grec, à faire traîner les négociations, à en imputer le blâme à la Grèce dont les propositions ont été jugées non crédibles, puis à lui poser un ultimatum sous la menace de la fermeture immédiate de la banque.
Ce ne fut rien d’autre qu’un coup d’Etat, a-t-il déclaré.
Et d’évoquer la maxime du Dr Schäuble d’après laquelle, les élections ne sont pas autorisées à changer quoi que ce soit en Europe.
CQFD
* http://blogs.mediapart.fr/blog/monica-m/250815/yanis-varoufakis-frangy