capture d’écran Le Parisien
Ils ne se comptent plus, les appels à la raison. Ils émanent de toutes parts.
Qu’on les entende ou non, nul ne semble en mesure de l’affirmer alors que demeure l’incertitude sinon le flou sur la situation en Syrie.
En témoigne l’image qui illustre ce sujet et l’article du grand quotidien français Le Parisien qui l’accompagne.
Il ne suffit plus d’être brillant connaisseur, expert doté de mille et une compétences. Lorsqu’un pouvoir veut s’exercer, il s’applique.
Et que cedit pouvoir soit qualifié de démocratique n’y change strictement rien. La batterie d’arguments et de valeurs dont il se dote et qu’il brandit à la face du monde suffisent à le justifier.
On se bat au nom de droits humains bafoués, est-il ressassé en boucle. On est dans l’obligation de se débarrasser de tel et tel Président abusif au nom du peuple qu’il tyrannise.
Le refrain est si connu qu’il s’entame sans problème et à chaque nouvelle occasion. Les exemple ne manquent pas et nombre d’entre nous s’en souviennent qui ne cessent de les évoquer.
Or l’intelligence ni le bon sens n’ont plus droit au chapitre. Mais nous vivons dans des pays où domine la liberté d’expression, faut-il le rappeler.
La preuve, nombre d’esprits raisonnables se saisissent de ce droit de parole. Pour quel résultat sinon celui d’être remercié et aussi vite oublié.
Ainsi va le monde libre…
Europe
Dans l’attente de la décision que prendront Donald Trump et Emmanuel Macron, on a droit aux menaces. Les missiles arrivent, selon le premier, la Syrie et ses alliés n’ont qu’à bien se tenir.
Dans le précédent sujet de ce blog, a été déposé un commentaire signé petard, relatif aux documents déclassifiés états-uniens. Il est à lire pour découvrir comment ont été tenus les engagements au sujet de l’OTAN.
Bien sûr que, souvent, ils ont été dénoncés comme abusifs.
Il en a été question ici-même tandis qu’a été évoquée la commémoration de la chute du mur de Berlin en 2014. On y entend le dernier Président de l’URSS s’exprimer au micro de la RTS dans un lien indiqué en référence.
Ses déclarations sont éloquentes et prennent tout leur sens et leur poids avec les révélations désormais confirmées par les documents déclassifiés,
Mensonge et trahison doivent-ils donc gouverner le monde?
Poser la question est plus qu’y répondre. C’est rappeler comment est bafouée la confiance accordée par les uns et les autres au nom d’un avenir meilleur et si radieux qu’il tue tout ce qui s’y oppose.
Nous autres citoyens lambdas, pouvons échanger tant qu’on veut sur les réseaux sociaux, les décisions se prennent dans de telles hautes sphères du pouvoir que nos craintes, nos avis ou nos remarques n’y feront pas grand chose.
Les uns prévoient le pire depuis qu’a débuté ce qui a longtemps été appelé crise ukrainienne avant de devenir la guerre en Ukraine.
En réalité, ce qui s’est passé depuis, a constitué une escalade de tensions avec sanctions à l’appui contre la Russie qui y a non seulement résisté mais réussi à inverser le rapport de force en Syrie.
Autant dire que certains ne l’ont pas vu d’un bon oeil, raison, semble-t-il de ce regain de violence et d’attaques sans preuve menées contre la Russie avec, entre autre, l’affaire Skripal. Comme celle-ci semble de moins en moins crédible, a surgi soudain, l’attaque chimique présumée dans la Ghouta.
Quoi qu’il en soit, on se demande bien ce qu’on représente pour ces deux chefs d’Etat, Donald Trump et Emmanuel Macron. Les voici qui se donnent quelques heures pour décider du sort de peuples et de pays, juste pour affirmer leur puissance de feu.
Ecrire ou ne pas écrire à ce propos n’a aucune incidence.
Mais rester silencieux, c’est se résigner et, en définitive, accepter que le monde soit entre les mains d’une poignée d’intérêts et d’hommes qui les défendent à n’importe quel prix.
Ces trois présidents affichant leur volonté de cessez-le-feu durable, dont l’image illustre ce sujet, ont du souci à se faire alors qu’un aéroport militaire syrien a été bombardé dans la nuit de ce dimanche à lundi.
Qui veut la guerre? La Russie, sans doute puisqu’elle est responsable d’à peu près tout et son contraire.
Ecoutez ce témoignage d’Yves Bonnet, ex-patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et président du centre international de recherches et d’études sur le terrorisme.
L’interview date d’il y a bientôt un an, elle a été menée par la chaîne de propagande (sic) RT France.
Plusieurs de ses propos sont à relever. Chacune et chacun de vous s’y emploiera selon sa sensibilité et ses intérêts.
Il n’en demeure pas moins vrai que certains points sont bien (re)mis sur les i.
Entre autre celui de l’ennemi tout désigné que l’on s’obstine à définir russe. Cet acharnement à viser un pays qui ne va pas s’en laisser conter, je l’ai plusieurs fois écrit ici, est irresponsable et met nos populations en danger.
Mais qui souhaite entendre ce discours tandis que journée faite on nous remâche les mêmes salades russophobes?
En dépit de nombre de prises de position qui avertissent du danger réel d’embrasement mondial, rien n’y fait, nos va-t-en guerre persistent. Et signent quand ils ne recourent pas à ce qui s’appelle false flag …
Tout le monde a -ou croit avoir- un avis sur la question des migrants. Or dès que l’on se retrouve confronté de très près au sujet, il est fort probable que le regard se modifie. Et ce, dans un sens ou dans un autre.
Une sociologue française parle de ce qu’elle a vécu au pied de chez elle et explique comment elle a décidé de considérer l’ensemble de la situation qui la concernait à différents égards.
Dans un livre qui vient de paraître aux Editions du Seuil, elle évoque le squat d’un lycée désaffecté du XIXe arrondissement de Paris. Occupé par des migrants passés d’un peu plus d’une centaine à plus d’un milier en quelques mois, il a suscité toutes sortes de réactions, cela va sans dire.
L’auteure de l’ouvrage fait part d’un point de vue particulièrement original dès lors qu’il rassemble celui de l’habitante qu’elle est du quartier, de parent qu’elle est d’élève du collège voisin et de sociologue quelle est aussi des quartiers populaires.
Je vous invite à découvrir cet interview qui permet de sortir de certains a priori ou autres idées toutes faites et de mesurer à quel point, lorsqu’on est pris dans pareille réalité, rien n’est aussi simple que cela.
Isabelle Coutant fait part, en effet, d’un travail remarquable qui met en cause les approches intellectuelles déconnectées de ce qui se passe sur le terrain aussi bien que les récupérations ou autres instrumentatlisations d’autant de situations humaines.
Ce problème des migrants nous concerne toutes et tous, qu’on le veuille ou non.
Et ce n’est pas par des attitudes extrêmes qu’on le règlera au mieux. Mais qui a envie de se livrer à une véritable réflexion sur le sujet tandis qu’il radicalise de plus en plus les uns et les autres?
Ce 4 avril, a été diffusée sur BFMTV, une interview de la mère du Colonel Arnaud Beltrame. Interrogée par Ruth Elkrief, elle énonce des propos qui sont à écouter avec la plus grande attention.
En effet, la manière avec laquelle Nicole Beltrame répond aux questions qui lui sont posées ne peut laisser indifférent. Et cela, pour autant de raisons que chacune et chacun aura de comparer sa version des faits à celle qu’elle en donne elle-même.
Non seulement elle livre une interprétation du geste de son fils autre que celle donnée par toutes sortes de personnes et de personnalités, mais encore, elle révèle un état psychologique qui semble laisser peu de commentateurs indifférents.
Cependant et plutôt que de juger comme s’y emploient sans vergogne certains d’entre eux, comprendre cette mère importe.
Car désormais que son fils est devenu une part de tant de monde et pas seulement en France mais bien au-delà et dans d’innombrables autres pays de la planète, ce que livre Nicole Beltrame est loin d’être anodin.
Aussi, son témoignage force-t-il la réflexion. Et même la journaliste Ruth Elkrief, pourtant rodée aux interviews, semble y être amenée. Ce qui, en soi, n’est déjà pas banal.
On peut, bien sûr, tout relativiser.
On peut considérer le monde et sa Comédie humaine, pour reprendre le titre de l’oeuvre d’Honoré de Balzac.
On peut donc prendre tout avec distance et ironie. Mais quand même, lorsque des vies sont en jeu, on entre dans le cynisme.
Certes, celui-ci ne semble pas faire reculer nombre de nos élites.
Aussi, après qu’une bonne partie d’entre elles a déclaré urbi et orbi que la Russie était certainement en cause dans l’empoissonnement d’un ex-agent double et de sa fille au Royaume-Uni, voici que le laboratoire militaire britannique nous apprend qu’aucune preuve n’existe que l’agent innervant vienne de Russie.
Donc on lance à la face du monde une accusation, suivie de sanctions prises par un pays étranger à celui où s’est déroulée l’affaire, sanctions relayées par d’autres pays étrangers encore et voici une explication qui arrive après que des centaines de diplomates ont été virés de leur poste de travail.
Mais qui élit-on pour mettre ainsi les peuples à mal?
Donc, si on comprend bien, les paroles données, les lois instituées ne seraient là que pour d’autant être trahies.
En tant que tel, cela n’est pas une nouveauté et se vérifie à toutes sortes de niveaux et dans toutes sortes de milieux où sévit l’abus de pouvoir.
Que la Russie soit classée parmi les pays qui bafouerait droits en tous genres n’est toutefois qu’un très fallacieux prétexte pour la mettre au ban de l’auto-proclamée communauté internationale.
Car en matière de transgression ou autres abus de droits, elle semble au moins égalée sinon dépassée.
C’est cela qui suscite la contestation, cette manière de déconsidérer un pays au prétexte qu’il ne respecterait pas telle ou telle juridiction quand d’autres ne cessent d’en piétiner en toute impunité.
Les exemples ne se comptent plus sans que la moindre réaction de cette communauté internationale pourtant si vite offusquée ne les aient condamnés ou ne les condamnent.
Du coup, au seul motif de refuser de voir un pays, en l’occurrence la Russie, diabolisée, on est classé groupie ou fan de son Président.
Alors qu’il s’agit d’un tout autre discours tenu par nombre d’entre celles et ceux qui réagissent à ce deux poids deux mesures.
Mais vu que le procédé de noircir l’autre pour d’autant se blanchir soi-même semble si bien rôdé pour fonctionner, le discuter relève presque de l’interdit.
Ainsi naissent les conflits, pis, les guerres, par refus de toute autre alternative.
capture d’écran youtube, Cathédrale Ste Cécile d’Albi
Chères lectrices et chers lecteurs de ce blog,
En ce dimanche pascal et à la lecture de différents articles qui m’ont été signalés dans le cadre de sujets traités ici, il m’importe de vous faire part de toute ma reconnaissance.
En effet, si un blog vit des publications qui l’alimentent, les apports des personnes qui le commentent lui profitent aussi, pour autant, bien sûr, quelles suscitent la controverse utile plutôt que l’attaque en règle qui ne vise qu’à discréditer tel ou telle intervenant(e).
En l’occurrence et pour que chacune et chacun de vous prenne la mesure de ce qui nous est présenté comme information destinée à nous ouvrir les yeux sur ce que serait la Russie avec ses relais de propagande financés par le Kremlin, vous me savez très réactive.
Cependant, je suis loin d’être la seule. Et nombre de celles et de ceux qui refusent de s’en laisser conter par nos médias dits mainstream ne sont pas plus inféodés que je ne le serais à un pouvoir ou à un régime quelconque qui les solliciterait pour diffuser leur bonne parole.
Rien de cela sinon de faire part d’approches qui viennent en contrepoint d’autres, enclines à nourrir des tensions qui, extrémismes à l’appui, seraient susceptibles de dégénérer en conflits irréversibles.
Le dernier fait grave survenu de désinformation caractérisée et dont les conséquences nous demeurent toujours inconnues, est cette affaire d’empoisonnement de l’ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille.
A cet égard, je vous invite toutes et tous à découvrir les articles indiqués en liens par Silvia et Daniel qui ont commenté le précédent sujet de ce blog.
Ce qui se passe ne peut être pris à la légère. Et si ce blog et vous toutes et tous qui lui donnez vie peut être au moins un espace de réflexion et de prise de conscience, il n’aura pas été vain.
Et même, le serait-il qu’il a au moins le mérite d’exister en marge de ce choeur qui chante à l’unisson la gloire des uns pour mieux vouer les autres aux gémonies.
Merci à toutes et à tous et Joyeuses Pâques à vous et aux vôtres!
Et voici que l’on se contorsionne pour dire quoi, au juste? Que la Russie ne serait peut-être pas si coupable que cela? Que le Royaume-Uni qui l’a accusée sans le moindre début de commencement de preuve, serait peut-être allé vite en besogne?
Doit-on en rire, se réjouir ou même, se féliciter que quelque esprit critique se réveille soudain et a posteriori? La sagesse proverbiale ne manque, certes, pas de termes pour dire les vertus du retard.
Cependant, à quoi joue-t-on là?
A plus ou moins grande échelle et dans autant de foyers de tensions, ce sont des vies qui sont en jeu et pas seulement celles de cet ex-agent double et de sa fille désormais en état, semble-t-il, de parler.
Des existences bousculées, aussi, celles d’autant de diplomates et des leurs, certainement ravis d’avoir dû plier bagage sur ordre. Ce genre d’aléas fait sans doute partie des fonctions qu’ils occupent. Ce n’est pas ce qui les rend, pour autant, sympathiques.
Mais viendra peut-être le temps où l’on réalisera l’erreur commise d’avoir malmené une Russie qui doit sans cesse endosser ce qu’on lui prête comme agressions et autres crimes tandis qu’elle a toujours prôné le dialogue avec ses partenaires.
Qui l’a souhaité, cependant?
