Belle fête nationale à tous mes compatriotes helvètes et à toutes celles et ceux qui vivent en Suisse!
Que ce pays soit aimé, critiqué, admiré, rejeté?
Ainsi va la vie nationale d’à peu près tous les pays du monde, nul besoin d’être grand sage pour l’énoncer.
Oui, la Suisse de 2019 n’est plus celle d’autrefois et à chacune et à chacun de s’interroger sur ce qui reste du pacte de 1291…
Il n’en demeure pas moins vrai que la Suisse compose avec ce que le monde et ses tribulations font d’elle.
Ainsi lutte-t-elle comme et quand elle le peut, ainsi résiste-t-elle ou pas, ainsi agissent les un(e)s et les autres au nom d’idéaux, de projections et d’avenir à lui offrir qui soit le meilleur.
L’est-il, la question revient sans cesse et en son nom se mènent autant de combats politiques.
A toutes et à tous, bon 1er août!
Europe
Chère Greta Thunberg,
Votre engagement, vous ne l’ignorez plus, est passé au crible, que dis-je, au peigne fin.
Pour autant d’esprits savants, il serait financé par un tel, instrumentalisé par un autre ou le même, profiterait à vos parents, mais tout autant à je ne sais quelle puissance occulte et heureusement révélée par ces vaillants éclaireurs.
Vous seriez en mains manipulatrices et entraîneriez à votre suite autant de pauvres hères à votre image devenus marionnettes, votre aura serait virale ou empoisonnée, rien n’a dû vous échapper de ce qui a été énoncé de votre action.
Quelles que soient ces réactions, quelles que soient les convictions sinon les certitudes qui les commandent, vous maintenez le cap.
Après tout, ces experts ou spécialistes en tous genres et autres vidéastes du net qui vous jugent, qu’ont-ils de plus ou de mieux que vous? Leur expérience? La qualité de leurs propos? La valeur de leurs idées?
Pour qui ne l’aurait pas lue, voici la réponse à Michel Onfray, d’Alice Afanasenko, docteure en littérature, enseignante et chercheuse autiste, membre de l’Association Francophone de Femmes Autistes.
Il y est question, entre autre, d’humilité. En la matière, force est de constater que nombre de celles et de ceux qui se sont exprimé(e)s sur vous en manquent cruellement.
Bien à vous,
Hélène Richard-Favre
« Que c’est triste Venise » , chantait Charles Aznavour, « quand on ne s’aime plus ». Et que c’est triste Venise, quand on ne l’aime plus … ou trop. Ou tant qu’à vouloir la sauver du vieillissement de sa population on lui injecte des flots de touristes déversés par autant de monstres navigants.
En dépit de toutes les protestations, en dépit de toutes les recommandations de l’UNESCO auprès de laquelle Venise est classée patrimoine de l’humanité, au mépris de l’Histoire de la ville, ces embarcations appelées bateaux de croisière ne cessent de la rendre accessible à des dizaines de milliers de visiteurs.
Cet article de la Radio Télévision Suisse (RTS) explique la situation en parlant de « casse-tête ».
A quand une intervention dans le cadre du Forum économique de Davos ou dans un parlement quelconque de pays étrangers à l’Italie pour sensibiliser les ressortissant(e)s de partout dans le monde qui se réjouissent d’aller saccager la lagune pour avoir vu Venise?
Et quelle polémique à plus soif aurait suscité pareil état de fait? Quelle mobilisation? Merci, si vous avez connaissance de références à cet égard, de les signaler et alors, la tristesse du poète, la tristesse de qui aime nature, culture et patrimoine en tous genres trouverait à s’apaiser.
En attendant, écoutons le grand Charles…
Tandis que la polémique autour de la jeune Greta Thunberg emporte les uns et les autres loin du sujet réel qu’est le changement climatique, voici un nouvel événement destiné à alimenter la chronique médiatique.
Moscou, vous l’aurez sans doute vu, lu ou entendu a connu une importante manifestation et autant d’arrestations estimées aussi illégitimes que l’a été le rassemblement convoqué par Alexey Navalny.
Pourquoi évoquer ces deux cas?
Parce que tous deux souffrent de récupération en tous genres comme cela arrive très souvent pour une actualité qui enfle et occupe l’espace médiatique laissant loin derrière elle les véritables enjeux à traiter.
Pour ce qui est de l’adolescente suédoise, se polariser sur ce qu’elle suscite de réactions parmi ses soutiens et ses détracteurs fait passer à la trappe les questions importantes que posent les changements climatiques.
Par exemple et pour ne citer qu’elle, l’empreinte carbone laissée par les échanges de sms, mails ou messages transmis par Whatsapp ou autres applications dites « gratuites », qui s’en soucie vraiment?
S’agissant, maintenant, de Moscou et de sa récente manifestation, en voici une approche qui vous offrira un éclairage un peu plus subtil que le coup de projecteur qui lui est donné par tant de nos médias.
On peut toujours critiquer du haut de son savoir qui se veut tel, l’invitation faite à Greta Thunberg de s’exprimer dans le cadre de l’Assemblée Nationale en France.
Il n’en demeure pas moins intéressant, pour qui le souhaiterait, de visionner le débat qui s’est tenu ce 23 juillet dernier à Paris en sa présence.
A ses côtés se tenaient trois jeunes Français et la paléo-climatologue Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe no 1 du GIEC. Le débat a été mis en ligne par LCP, la chaîne parlementaire française.
Bien sûr que le même jour, les députés français acceptaient le CETA. Bien sûr que les jeunes veulent souvent changer le monde. Bien sûr que l’avenir peut toujours paraître sombre aux uns et abordé sans conscience par d’autres.
Tout cela, on le sait depuis que l’humanité existe donc rien là de très nouveau à relever. Dans ce cas, que nous apporte cette séquence de la vie parlementaire française?
Certainement l’intelligence des questions posées et le respect affiché sans ostentation ni affectation excessive aux jeunes invités par les députés de tous bords politiques.
Les échanges entre les parlementaires et les adolescents ont eu quelque chose de plutôt inédit et dans ce sens, l’événement peut être considéré comme positif.
Après le dictateur, le diable… Décidément, le président russe est une mine d’or …médiatique!
En commentaire au précédent sujet qui interrogeait doute et confiance au regard de ce qui serait perçu comme « vérité » , Daniel que je remercie une fois encore de ses contributions à ce blog, a indiqué le lien à un article du NouvelObs.
Réservée aux abonnés, sa lecture ne doit sans doute pas manquer d’intérêt.
Pour ma part, une fois découvertes les premières lignes offertes au public, j’ai apprécié l’intitulé qui les introduisait. Il est suffisamment éloquent pour annoncer la couleur des suivantes à qui veut s’en acquitter.
Si, faute de curiosité, vous n’auriez pas envie de savoir ce qu’il en sera de cette « rencontre avec le diable », en l’occurrence, Vladimir Poutine, vous aurez peut-être celle de savoir qui a signé ce point de vue?
Le journaliste Pierre Haski a le droit de concevoir le diable comme il l’entend. Et réagir à son point de vue n’équivaut pas à faire du « diable » un « bon dieu ».
Il s’agit juste de souligner qu’entre l’un et l’autre existe un homme d’Etat apprécié d’une grande partie des siens, contesté par d’autres, rien de plus ni de moins.
Alertée par la manchette du journal que l’on trouve vendu en caissettes, j’ai voulu en savoir davantage. L’article est réservé aux abonnés, il vaut la peine de le lire tant on se délecte de ce qui semble avéré et pas.
En fait, on ne sait plus bien ce qui ressort de l’inventivité de journalistes avides de scoops et de réalités que tous les pays partagent avec leurs services de renseignements respectifs.
Sauf que certains sont bien plus médiatisés que d’autres, allez savoir pourquoi…
En l’occurrence, que ce qui nous est rapporté là soit vrai ou non, tant de constructions y figurent et d’hypothèses aussi, que rien n’indique quoi que ce soit de totalement fiable.
On est dans l’imaginaire mêlé à une réalité présentée telle et on devrait y adhérer. En vertu de quoi, mystère, le fait est que si l’article est paru et qu’il fait la une de l’édition du week-end de la Tribune de Genève, ce n’est pas pour la galerie. C’est pour le tout public.
L’article est long, il renvoie à l’affaire Skripal mais pas seulement car un peu tout y est, en somme. Il serait temps qu’on réalise qui sont ces Russes, décidément pas comme les autres…
Va-t-on enfin comprendre qu’ils nous menacent?
Et c’est reparti et c’est désolant! A l’évidence, l’expression d’états d’âme n’y changera pas grand chose.
Ce qui se passe entre la Géorgie et la Russie est commenté par les média des deux concernées, sans compter, bien sûr, ceux qui le sont à différents égards.
Cependant, comme dans les deux pays à nouveau sous tension s’affrontent des courants libéraux et conservateurs, chaque média qui les incarne apprécie la situation en conformité avec son idéologie.
Pour avoir des amies et des amis dans les deux pays aux prises l’un avec l’autre, je constate que les Russes sont perçus par les Géorgiens de manière parfois contradictoire.
Tantôt présentés comme frères en spiritualité et en culture, les Russes sont, dans le même temps, ressentis comme dominateurs sinon oppresseurs.
De fait et en lutte pour leur indépendance, les Géorgiens sont tentés de céder à ce que leur fait miroiter un autre « grand frère ».
Aussi bien et faisant fi de leur passé commun avec la Russie, les plus hostiles des Géorgiens à cet historique voisin considèrent-ils les Etats-Unis mieux à même de les protéger.
C’est qu’à la chute de l’ex-URSS, trois guerres ont laissé des traces. Celles des années 1990 et celle de 2008.
Dire que la fin de l’empire soviétique n’a pas fait couler une goutte de sang paraît un peu abusif si l’on compte le nombre de fronts ouverts au statut acquis -s’il en est- de « conflits gelés ».
Il en avait été question ici-même. Dans ce sujet, je citais un point de vue émis sur la problématique indépendance revendiquée par certains Etats de l’ancien espace soviétique.
Chers ami(e)s, lectrices et lecteurs,
Vous le savez, à de très nombreuses reprises ici, je me suis élevée contre telle ou telle information ou actualité traitée de manière abusive et mensongère.
S’agissant de la plainte pour diffamation qui a été déposée par six d’entre nous à l’encontre d’une Universitaire et de l’éditrice de son ouvrage « Les réseaux du Kremlin en France », seul un propos sur vingt tenus par l’auteure de ce livre attaqué en justice a été reconnu diffamatoire par le tribunal.
La possibilité de faire appel du jugement est offerte aux deux parties comme il se doit.
A l’évidence, les raisons de ne pas poursuivre un combat judiciaire se justifient tout comme celles, au contraire, de ne pas y renoncer. Si cette affaire n’est pas une question de vie ou de mort, elle n’en est pas moins révélatrice.
Révélatrice de cautions apportées au mensonge, à l’accusation fallacieuse et sans preuve, à l’insinuation et au doute à instiller, au dénigrement et au mépris, autant de procédés qui ne relèvent pas d’opinions émises mais de malhonnêteté intellectuelle.
Or de la part d’une Universitaire qui, à la barre, n’a cessé de rappeler son statut, pareil ouvrage commis par elle ne répond en rien à l’enseignement que j’ai, pour ma part reçu tout au long de mes études de Lettres à l’Université de Genève.
Que le publication signée par Madame Cécile VAISSIE soit présentée comme « enquête fouillée » et trouve autant de relais et d’appuis en tous genres, indique le niveau et la qualité de valeurs reconnues et transmises.
Le 12 mars dernier, je publiais ici un sujet intitulé « En vol… » que j’illustrais d’une photo prise quelque part entre Moscou et Genève. Deux jours plus tard, j’assistais aux audiences qui se sont tenues au Tribunal de Grande Instance à Paris dans le cadre du procès qui nous a opposés, cinq plaignants et moi-même à Cécile Vaissié et à son éditrice.
Ce 14 juin, le verdict a été rendu. Seul un des propos émis à l’encontre d’Olivier Berruyer, responsable du site « Les Crises » a été retenu à l’encontre des deux prévenues. Je vous propose de lire ce qu’en rapportent Le Monde, et le Journal du Dimanche.
S’il m’est apparu important de réagir aux propos tenus par Cécile Vaissié c’est que, comme je l’ai dit à la barre, c’est de ma mère que je tiens ma nationalité française. Et qu’à ce titre, je me devais de contester toute appartenance à ce que ce que celle qui a souvent évoqué son titre universitaire appelle « Réseaux du Kremlin en France ».
Que Le Monde, contrairement à d’autres médias, ignore mes activités littéraires comme il l’avait déjà fait dans ses précédents articles qui ont rendu compte des audiences des 14 et 15 mars derniers, va dans le sens des propos tenus à mon sujet par l’Universitaire Vaissié dans son livre.
Le fait d’avoir osé adresser une lettre ouverte à Svetlana Alexievitch, première journaliste à avoir été couronnée d’un prix de littérature, en l’occurrence, le Nobel en 2015 n’a pas été du goût de cet aréopage.
Cette lettre, traduite en russe par Arkadij Beinenson, a eu un écho considérable non seulement en Russie mais aussi ailleurs à l’étranger. Et c’est elle qui m’a valu le plus de réactions haineuses tandis que nombre de médias en Russie et même à Odessa en Ukraine, m’ont sollicitée pour des interviews.
Qu’à cela ne tienne, ce procès m’a beaucoup appris et je tiens, ici, à remercier toutes celles et ceux qui s’y sont intéressés et m’ont apporté leur soutien.