Browsing Tag

fatalité

Culture, Histoire, Politique, Religions, société, Voix

Question, en partage…

Cet instant vous arrive-t-il où, de manière fortuite s’impose à vous la conscience?

La conscience de ce qui, jusque là, ne vous avait pas échappé mais pas vraiment retenu non plus? Comme, par exemple, l’irréversibilité du temps?

L’oublier, la défier, s’en jouer, apparaît parfois bien plus stimulant que de l’admettre!

Sans doute mais que, soudain, rien ne s’offre plus en parade à la conscience, celle du mouvement sans retour, l’avez-vous connu cet instant et le goût du sentiment qui l’accompagne?

société

Pédophilie, témoignage

Exposer au public ce que vit un pédophile, Franceinfo s’y est employé. Un homme explique ses pulsions et comment il les sent de manière continue. On apprend qu’il a retrouvé travail et famille et qu’il respecte son suivi socio-judiciaire.
Très bien.
Dans ce paragraphe  ci-après de l’article que je vous invite à lire dans sa totalité, l’homme explique comment il vit ses pulsions et le démontre même en direct à l’équipe de journalistes qui l’interroge.
« Tout en vous parlant, je regarde autour pour voir si personne ne peut me perturber. » Quelques minutes plus tard, un couple accompagné d’un petit garçon d’une dizaine d’années traverse la place du palais de justice de Nice (Alpes-Martimes) où il nous a donné rendez-vous. Stéphane interrompt la conversation. Il tire une paire de lunettes de sa chemisette. Grand et mince, il se voûte légèrement pour regarder. « Non, ça va, il est gros, je suis rassuré. » Lui préfère les jeunes garçons sveltes et musclés. La scène se répétera plusieurs fois durant la conversation. « C’est pire qu’une drogue, souffle-t-il. Quand je me vois de l’extérieur, je me trouve dégueulasse. Un gros porc qui a touché des enfants. »
Dire le dégoût que l’on se porte à soi-même est une chose. Une autre, de le vivre au quotidien. Car là, on se retrouve face à une fatalité. Tout autant, mesure-t-on les limites des réponses qui lui sont apportées.
Alors? 
Si l’on exclut les solutions les plus radicales, ne reste qu’aux victimes à prendre sur elles les dégâts… ce qui semble être le cas pour ce qui concerne cet homme prénommé Stéphane de manière fictive.