Un homme violent témoigne.
Il a écrit un livre où il raconte sa violence vue de l’intérieur, le sien et lorsqu’il ne se rappelle pas tous les détails qu’elle a engendrés, il sollicite la mémoire de sa femme.
C’est fort, c’est sans doute émouvant, quel impact aura cet ouvrage, aux lecteurs de le dire quand ils l’auront lu.
Rousseau est un des premiers à avoir voulu parler de lui sans fard pour se justifier.
Les conséquences, on les connaît, on a souvent discuté de la valeur de ses Confessions, de ce genre d’écrit et de sa véracité, sachant que l’histoire racontée par soi peut être celle qu’on a voulue qu’elle soit et non celle qui a été.
Ainsi faut-il toujours compter avec le regard de cet autre dont Sartre disait qu’il constituait l’enfer.
Il constitue en tout cas une identité qui risque certes d’être différente de celle qu’on perçoit de soi-même.
On peut, dès lors, admirer ou douter de la valeur de témoignages personnels mais saluer le courage de qui s’y expose pour livrer une part peu louable de soi.
http://lci.tf1.fr/france/societe/dans-la-tete-d-un-homme-violent-6840509.html?xtor=EPR-1-493217[–4346–%209h00%20L’info%20-%20TF1%20News%2072018]-20111125-[EMV%20LINKNAME]-146285935@1-20111125090500#voir_commentaires
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