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femmes

Politique, société

Un véritable retour en arrière, déclare cette gynécologue et elle a raison d’alerter

image @Wikipedia
La femme, ses droits à l’égalité, son droit à parler de ses règles, à se promener comme elle l’entend partout et quand elle le veut, à porter le voile ou tout autre signe qui l’identifierait si elle le souhaite, combien de fois n’a-t-on lu, vu ou entendu ces messages?
Pendant ce temps-là, en France, on apprend que le nombre de gynécologues par femmes diminue de manière drastique mais inquiétante tout autant.
Il faut lire cet article pour mesurer l’état de la situation. On y verra, entre autre, comment s’est exercée l’influence de l’Union Européenne et sa volonté d’harmoniser les diplômes et comment, par la lutte de femmes, deux ministres de la santé ont révisé leur copie.
Et puis, toujours pendant que ces femmes manifestent pour leurs droits à l’égalité salariale, pour leur droit à parler de leurs règles et à se promener comme elles l’entendent, à porter tel ou tel signe d’appartenance identitaire ou religieuse, ce site vous dira aussi ce qu’il en est en réalité:
Chaque heure en France, près de 9 personnes sont violées, soit 206 viols par jour. 
Alors oui, se battre pour ses droits est indispensable. Sauf que certains droits semblent mieux défendus que d’autres.
Et si celui de la femme d’être suivie par une ou un gynécologue ne retient pas plus l’attention que cela, l’égalité salariale, les livres sur les règles, les balades là où on le souhaite et comme on l’entend, le signe d’appartenance religieuse lui seront-ils d’un grand secours?

Culture, Politique, société

Hommes-femmes, solidaires

capture d’écran Le Temps
Et voici que les femmes se préparent à une grève générale. Selon cet article qui n’est pas le seul à rendre compte de ce projet, les femmes s’organisent déjà pour le 14 juin 2019.
Il est évident que des inégalités existent entre hommes et femmes, cela ne fait pas l’ombre d’un doute.
Mais au-delà de celles qui ont trait aux salaires, c’est déjà dans les constitution physique qu’elles se nichent.
Sans du tout privilégier les unes au détriment des autre, surtout pas, force est de constater que l’égalité prônée entre hommes et femmes est une vision de l’esprit.
Au même titre que l’éducation, en son temps et sans doute encore de nos jours parfois, a été et demeure différente pour les filles et les garçons, au même titre projette-t-on l’égalité entre eux.
Reconnaître l’altérité entre hommes et femmes tout comme on la reconnaît entre cultures serait-ce donc inconcevable, pire, sexiste? 
Il est évident que nombre de stéréotypes visant la femme sont à combattre. Tout autant en existe-t-il qui touchent les hommes.
Non, l’homme et la femmes ne sont pas égaux. Or le risque, avec autant de mouvements #metoo ou de grèves annoncées est d’alimenter la rivalité plutôt que la complémentarité et la solidarité.

Politique, société

On apprend que l’agresseur présumé du policier désormais sorti du coma est d’origine suisse.

C’est la Tribune de Genève qui le révèle, ce qui ôte de facto du grain à moudre aux xénophobes ou autres nationalistes convaincus.
Cela dit, on se rappelle l’intervention d’une élue helvète qui avait estimé que « LA » Suisse n’existait pas. Il en avait été question ici. Dans ce cas, l’agresseur serait-il originaire d’un pays qui n’existe pas?
Pour l’heure et quoi qu’il en soit, l’homme est sous les verrous.
La violence qui s’exerce non seulement envers les femmes mais envers toute personne est une réalité.
A ce jour, aucune réponse idéale n’existe, nul ne l’ignore. Chacune et chacun y va de sa solution, de la plus radicale à la plus laxiste.
Est-ce là une raison de baisser les bras, bien sûr que non. Mais rien ne va de soi, sachant ce qu’implique toute  modification de loi.
En attendant, on se réunit, on discute, dans le cadre de colloques ou autres réunions en tous genres.
Autant d’occasions d’exposer des points de vue qui déboucheront on non sur quelques nouvelles mesures à prendre, que « LA » Suisse existe ou pas.

Politique, société

Cinq femmes violemment passées à tabac et de nombreuses questions

Voici un cas typique en voie d’être récupéré par tous les bords politiques confondus.
A Genève, cinq femmes ont été violemment agressées, ce mercredi 8 août aux aurores, à la sortie d’une boîte de nuit. Le peu que l’on sait des faits est grave, l’une des victimes est dans le coma.
On apprend, à la lecture de ce qui en est rapporté dans l’édition papier de la Tribune de Genève du 9 août, que la scène a été filmée, que la première femme qui s’est fait tabasser était accompagnée d’un ami et que quatre femmes venues porter secours à la victime ont subi le même sort qu’elle.
A savoir, coups de poing, coups de pied et, indice ou non, coups de béquille.
Aussitôt, une manifestation a été organisée en soutien aux cinq femmes. Il est, certes, beau d’exprimer sa solidarité tant les faits choquent. Cela dit, à entendre ce qui a été rapporté ici des propos tenus lors de ce rassemblement, on reste un peu perplexe.
D’abord, parce que réclamer que les femmes puissent se promener dans la rue comme il leur sied à toute heure du jour et de la nuit ne va sans doute pas intimider qui veut en découdre, ensuite, parce que seules les femmes ne tombent pas sous les coups de leurs agresseurs, enfin, parce que l’on ignore tout de ce qui a déclenché cette scène de violence.
Car parmi le nombre d’éléments que l’on ignore, figurent aussi les raisons du silence qui entoure l’homme qui accompagnait la femme battue. Autant dire que face à tant de mystères, ne restent que les yeux pour pleurer et la réserve à garder tant nous ne connaissons, de la situation, que le tragique et sinistre résultat.
Qu’il soit à imputer aux racailles venues d’hors les frontières ou aux nouveaux arrivés dits migrants, cela ne manque pas non plus d’être évoqué par qui guette toute occasion pour faire valoir ses visions politiques. Aussi, avant de brandir telle ou telle cause à défendre, féministe ou anti-migratoire, penser aux seules victimes de toute forme de violence serait déjà bienvenu.
En pensée avec ces femmes, leurs proches et leurs familles.

société

Hommes, femmes, alcool et souffrance

capture d’écran UNSW Sydney
Ce sujet, abordé de manière sensible, vaut qu’on s’y arrête.
Il évoque le traitement médiatique d’une star alcoolisée et déplore le regard porté par le journaliste sur la situation. Ce qui retient tout autant l’attention est la manière de distinguer la femme de l’homme face à l’alcool.
A lire le propos d’Olivier Emery, il apparaît que la souffrance des secondes serait plus importante que celle des premiers.
Cette conception discrimine les hommes. Elle balaie surtout le fait que s’adonner à la boisson, l’alcool, en l’occurrence, relève de problématiques personnelles qui ne rendent pas la souffrance des uns moindre par rapport à celle des autres.
En témoignent cette approche proposée par santé magazine.
En réalité et selon cet article, la véritable différence entre hommes et femmes, au regard de leur consommation d’alcool, relèverait du fait que la capacité de résistance des hommes serait supérieure à celle des femmes.
Pour le reste, rire d’une star qui titube, en concevoir un article de journal relève de préférences et de choix éditoriaux.

société

Une part de soi

capture d’écran: RTS
N’avez-vous jamais entendu tel homme dire de son épouse qu’elle était sa moitié ou telle femme dire de son époux qu’il était sa moitié?
N’avez-vous pas non plus eu l’occasion de rencontrer des personnes dire de telle ou telle autre qu’elle était une part d’elle?
Dans ce sens, lorsqu’un être proche semble s’éloigner, s’ouvrir à un avenir prometteur ou tout simplement, prendre le large, l’autre réagit de manière souvent diverse.
Aussi, lorsque la jalousie, voire la possessivité s’imposent de l’un à l’autre, tout risque de se passer. Et voilà que le pire se profile entre les meilleures moitiés ou part de soi du monde.
C’est bien davantage ces maux sinon ces fléaux que sont jalousie et possessivité qui suscitent les rivalités, tous sexes confondus, que ce qui signerait une différence entre les femmes et les hommes.
Ce courant actuel qui veut faire de ceux-ci les agresseurs patentés de celles-là stigmatise une violence qui en masque autant d’autres qui relèvent de comportements tout simplement humains.
Négliger cet aspect au profit d’une lutte entre genres, c’est ouvrir une boîte de Pandore dont les mauvais trésors risquent bien de ne profiter à personne.

Politique, Religions

Etre femme et chrétienne en Orient

Etre femme, être chrétienne en Orient, c’est savoir que l’on risque de se retrouver esclave, c’est savoir que l’on risque d’être violée jusqu’à trente fois par jour, c’est savoir que l’on risque le calvaire.

A côté de la mort qui plane en permanence sur la communauté chrétienne d’Orient, c’est le martyre qui s’offre en partage quotidien.

Pendant ce temps-là, en Occident, on se déploie en efforts pour accueillir autant de persécutés, victimes de régimes politiques insoutenables.

Pendant ce temps-là, en Occident, on vise tel ou tel Chef d’Etat dont on dit qu’il se comporte en tyran.

Pendant ce temps-là, en Occident, après chaque acte terroriste, évidemment dénoncé, on explique en même temps qu’on doit s’y habituer.

Frédéric Pons, dans son dernier ouvrage, dénonce l’Occident et sa part de responsabilité dans autant de massacres qu’il qualifie de génocide.

Après Jean d’Ormesson, encore une personnalité française qui ose le terme tandis qu’être chrétien, aujourd’hui, est de moins en moins de mise sinon plus même sujet à être protégé.

Religions

Femmes européennes, devons-nous « trembler » ?

Femmes européennes, devons-nous trembler comme l’indique le titre d’un article du site Boulevard Voltaire?
http://www.bvoltaire.fr/emmanuellefrankl/femmes-europeennes-tremblez-votre-avenir-nest-pas-rose,259858?utm_medium=twitter&utm_source=twitterfeed
Celui-ci s’inspire d’un article du Figaro:
http://www.lefigaro.fr/international/2016/05/27/01003-20160527ARTFIG00231-gb-enquete-sur-les-tribunaux-islamiques-clandestins.php
A lire ce qui a été publié le 27 mai dernier sur le site du grand quotidien français, on comprend que le sujet soit sensible. 
On comprend aussi que la manière d’en traiter suscite diverses lectures.
Le fait est que la présence de tribunaux islamiques clandestins en Grande-Bretagne n’est pas une nouveauté et avait déjà été signalé ici ou là.
Qu’une enquête soit menée ne présage d’aucune issue certaine.
De là à prévenir les femmes européennes, il y a un pas que Boulevard Voltaire n’a pas hésité à franchir. 
A raison ou à tort, l’avenir devrait le dire à défaut du présent…

Politique, société

Femmes, ici et là

Voici qui pourrait, peut-être intéresser notre journaliste qui n’a vu, aux femmes d’Arabie saoudite que la seule interdiction de conduire tandis que la Russie serait championne en matière de sexisme au travail…
http://www.dalieko.com/russia-has-largest-number-of-female-business-leaders.html
Il est vrai que dire de l’Arabie saoudite qu’elle serait championne en matière de sexisme au travail sous prétexte, soi-disant qu’il faut les protéger, aurait sans doute eu un autre écho.
Cela dit, travailler l’information ne s’invente pas. Et nos journalistes ne sont pas en reste.
Ils affichent ainsi leurs valeurs. 
Il est toutefois une propagande qui ne dit pas son nom et qui ose s’appeler information.
http://livestream.com/GvaPressClub/desinformation2016

Politique, société

Lettre à une femme journaliste

Madame,
Vous exercez une profession que vous êtes peut-être certaine de pratiquer au mieux et vous avez sans doute raison. 
Car votre évocation des droits des femmes dans le monde a été lumineuse.
Par les propos que vous avez tenus, hier soir au téléjournal de la RTS, c’est la mise en scène de l’information que vous avez illustrée:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2016/03/08/les-droits-des-femmes-en-arabie-saoudite-et-en-russie-nos-medias-se-disting.html
Etre reconnu pour service rendu à son employeur est un honneur.
Qu’il vous grandisse ou non, c’est l’information et le public auquel vous la destiniez que vous avez méprisés.
Bien à vous,
Hélène Richard-Favre