Il est beaucoup question, ici et là, des agressions commises la nuit du Nouvel An à Cologne.
Ce qui s’est passé a profondément affecté non seulement les victimes mais bien au-delà et cela se conçoit.
A l’évidence, le sujet est dores et déjà bien politisé.
A lire cette analyse rendue par un ancien correspondant du Figaro en Allemagne, la situation semble, toutefois, plus complexe qu’il n’y paraît:
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/01/07/31002-20160107ARTFIG00400-agressions-a-cologne-le-deni-et-la-colere.php
A cet égard, il serait bon de rappeler que, dans le monde, la violence à l’encontre des femmes en concerne une sur trois.
Physique ou sexuelle, elle s’exerce à tous niveaux, selon toutes religions, cultures ou nationalités.
Ce rapport de l’ONU, rendu le 6 novembre dernier, est fort instructif et permet de nuancer quelques a priori:
http://www.unwomen.org/fr/digital-library/multimedia/2015/11/infographic-violence-against-women
femmes
Voici qui ne risque pas de faire la une des médias de l’Hexagone ni d’ailleurs et pourtant, le sujet a de quoi laisser perplexe.
Une affiche qui relèverait de ce qu’on appelle art urbain a néanmoins interpellé le Collectif Culture, Libertés et Création. *
En plein Paris, on découvre exposée, l’oeuvre d’un artiste que soutient l’association LE M.U.R.
Financée par La Mairie de Paris à raison de 17.000 euros par an, ladite association a pour but de promouvoir l’art contemporain.
En l’occurrence, ici, toute l’estime portée à la France et aux femmes.
Le Collectif Culture, Libertés et Création enjoint Madame la Maire Anne Hidalgo à demander des explications à l’association qu’elle soutient.
A lire ici:
* http://cultureetlibertes.fr/2015/06/16/fresque-raciste-et-pro-immigration-clandestine-en-plein-paris/
Les femmes sont très attirées par le pouvoir. Telle est la vision des femmes exposée par Cecilia Attias, l’ex-première dame de France, lors d’une émission de télévision de la chaîne américaine ABC. En tant que tels, ces propos n’ont rien de particulier ni d’exceptionnel. Si l’on considère, par contre, le contexte dans lequel ils sont tenus, leur écho peut être tout autre et résonner de manière moins anodine. Aux USA, un mois après l’arrestation de DSK, de telles paroles ne sauraient être considérées comme ordinaires. D’abord par leur teneur, une femme porte un regard peu flatteur sur d’autres femmes, ensuite par leur originie, l’ex-épouse d’un chef d’Etat, enfin par les pays concernés, les Etats-Unis où s’exprime Cecila Attias et la France, pays d’origine du désormais ancien directeur du FMI. http://www.leparisien.fr/societe/cecilia-attias-ex-sarkoz… 00:54 Ecrit par Hélène Richard-Favre dans Air du temps | Lien permanent | Commentaires (6) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : pouvoir, séduction, sexe, politique | del.icio.us | | Digg | Facebook