Pour qui l’a connue en tant que Présidente de l’ancienne région Poitou-Charentes, elle n’a pas été sans failles. Preuve en a été cet audit qui avait été demandé de sa gestion des comptes de ladite ancienne région.
A lire, toutefois, le rapport de la Chambre régionale des Comptes, il n’y avait pas eu d’insincérité dans les comptes. Quoi qu’en pensent dès lors ses détracteurs, ce mérite a au moins été reconnu à Ségolène Royal.
Qu’on apprécie ou pas l’ancienne candidate à la présidentielle française de 2007, cette femme s’est retrouvée face à nombre d’adversités qu’elle a affrontées avec force et détermination.
Bien sûr que cela ne la blanchit d’aucun comportement qu’elle avait eu envers d’anciennes collaboratrices qui, d’ailleurs, l’avaient traînée en justice. Dès lors, loin de moi l’idée de vouloir faire de Ségolène Royal une oie blanche ou une pure victime.
Il s’agit tout simplement de lui reconnaître un certain courage, celui d’avoir su faire face à nombre de chausse-trappes et encore, le terme est mesuré sinon faible pour évoquer les épreuves qu’elle a subies tant au plan personnel que politique.
La voici, en tous les cas, qui règle quelques comptes dans un livre qui paraît en ce 31 octobre.
France
Vous l’aurez sans doute appris par vos médias de (p)référence, le Président français accuse une certaine fatigue. Au point qu’il a demandé l’avancée du Conseil de Défense et du Conseil des Ministres à ce mardi tandis qu’il se tient d’habitude le mercredi.
Voilà encore de quoi faire jaser les un(e)s et les autres.
L’exercice du pouvoir est lourd. Emmanuel Macron s’y applique comme on le sait, de manière très controversée. Il n’en demeure pas moins qu’il a été élu à la fonction suprême, qu’on l’ait voulu ou non.
Mais au-delà de ce fait, établi jusqu’à nouvel ordre, ce que révèle la communication de l’Elysée relative à l’état de fatigue du Président pourrait, dans le meilleur des cas, nous apparaître comme le simple rappel de la condition humaine.
Universelle, elle n’épargne personne.
En ceci, Emmanuel Macron nous montre que le surhomme est réservé aux légendes et autres fables. Qu’il ait été affublé du nom du Maître de l’Olympe, relèverait, selon cet article de l’Express d’un malentendu,
Puisse cette fatigue qui s’est emparée d’Emmanuel Macron favoriser une véritable réflexion sur la nature humaine plutôt que d’alimenter des débats infinis sur l’homme et le Président qu’il est.
Mais c’est sans doute rêver que d’émettre pareil souhait. Pourtant, quelle bouffée d’oxygène pourrait offrir de s’interroger sur cette fatigue en lien avec l’exercice du pouvoir que le peuple français partage aussi.
A sa manière qui risque de paralyser le pays, le 17 novembre prochain.
Liste non exhaustive d’articles relatifs à un phénomène qui s’aggrave avec le temps
capture d’écran Google
Il y a un peu plus d’un an, sur ce blog, je partageais le sujet que je reprends tel quel ci-après tant rien n’a changé depuis, sinon en pire:
Tandis que la France veut imposer onze vaccins avant la fin de cette année, on découvre, en même temps, que le monde entier serait victime de pénuries de médicaments.
Et autant de vaccins, apprend-on au passage.
Il vaut la peine de prendre le temps de lire cet article pour comprendre comment le monde entier se voit ainsi affecté par la pénurie de médicaments.
On mesure, alors, ce qu’implique la rentabilité à tous niveaux et, surtout, au prix de la vie si elle est en jeu.
L’un des protagonistes qui apparaît dans l’article trouve tragique que des produits considérés comme absolument nécessaires à la santé publique soient dépendants d’une logique uniquement marchande.
Eh oui, il semble que les big pharma, comme on les appelle, aient besoin de penser avant tout à eux…
Et comme la mondialisation ne les oblige en rien à se soucier de la vie de telle ou tel, ils ont toute latitude pour agir à leur guise. Aux pouvoirs publics de s’arranger comme ils pourront pour prévoir.
Parce que, dit ce membre de la direction de l’Office fédéral pour l’approvisionnement économique, nous ne pouvons pas exercer de pression sur une usine située à l’autre bout de la planète, même si c’est elle qui nous approvisionne.
L’ultra-libéralisme à l’oeuvre et en action, en somme…
Une histoire m’accompagne de longue date déjà. Je la tiens d’un être très cher qui a connu de près la deuxième guerre mondiale en France occupée.
Sur ordre de leur hiérarchie, des soldats nazis s’étaient rendus chez une veuve pour lui annoncer que sa maison allait être incendiée. Ils lui laissaient une heure pour en sortir ce qu’elle avait de plus précieux.
Une heure plus tard, les hommes reviennent et découvrent la femme dans son jardin, sur une chaise longue, en train de lire.
Ils cherchent du regard où seraient meubles, affaires ou autres qu’elle aurait retirés de la demeure et, ne trouvant rien, ils l’interpellent alors que le feu va être bouté.
Calme, la dame explique que oui, elle a bien compris ce qui lui avait été dit et qu’elle avait là, en mains, ce qu’elle tenait de plus précieux.
Il s’agissait d’un livre, la Bible.
Interdits, les soldats exécutent l’ordre qui leur a été donné et s’en vont. Or la maison n’a pas brûlé. Non que l’action des nazis ait été vaine mais parce que ses effets n’ont pas eu le résultat escompté.
Ce genre d’histoires, vous en auriez peut-être, vous aussi à raconter, où la force de la contemplation surpasse celle de l’indignation…
Peut-être avez vous décidé de renoncer à suivre cette émission, souvent sujette à controverse pour ses intervenant(e)s et ses invité(e)s, je veux parler d’On n’est pas couché (ONPC).
Peut-être, sinon, celle de ce samedi 20 octobre vous aura retenus devant l’écran.
Pour ce qui me concerne, j’ai vu circuler divers articles et autres messages sur les réseaux sociaux dont cet interview de Charles Consigny. L’article met en ligne la séquence consacrée à Marc-Olivier Fogiel, invité à parler de son livre qui, selon le site purepeople.com, serait déjà un phénomène en librairie.
Dans ce sens et en dépit de l’aversion que l’on peut ressentir et pour ONPC et envers la gestation pour autrui (GPA), le seul fait que l’émission ait eu lieu signe aussi bien l’ouverture au débat que son contraire, l’imposition d’un point de vue.
Car on constate que s’il en est un qui est sans cesse interrompu et remis en place, c’est bien Charles Consigny, l’un des deux chroniqueurs de l‘émission animée par Laurent Ruquier.
A souligner que Christine Angot, apparemment plus libre de parole que son confrère, rétablit une vérité qui ne va pas en faveur du crédit à apporter à Marc-Olivier Fogiel.
Elle réfute, en effet, ses propos mensongers visant Sylviane Agacinski, opposante à la GPA et, de surcroît, épouse de Lionel Jospin.
A son égard, rappelons comment s’est exercée l’influence de feu Pierre Bergé. Il en a été question dans le précédent sujet de ce blog.
Dans ce cas, que Charles Consigny considère l’ouvrage de son confrère Fogiel comme relevant de la politique, voire de la propagande, vaut réflexion tout autant que le principe de liberté à défendre.
Entre autre celui de vouloir un enfant et de bien insister sur le fait que s’il est porté par une femme et conçu avec une autre, dans toute l’affaire, il n’y a pas de mère.
Parmi les violences faites aux femmes, d’aucuns reconnaissent les contraintes imposées par telle ou telle religion. A juste titre, bien sûr et surtout lorsqu’elles vont jusqu’à entraîner la mort.
Nombre de combats sont menés contre pareilles pratiques et cependant, elles persistent.
Mais bien d’autres violences subies par les femmes les propulsent dans des univers où l’abus n’est plus sanctionné parce que tarifé.
Regardez, par exemple, celles qui se jettent dans le porno amateur. Souscrire aux #metoo et autres #balancetonporc n’est pas leur souci.
Elles s’offrent pour quelques poignées d’euros et se font abuser en toute légalité cynique. Au prétexte que nombre de femmes auraient besoin de gagner leur vie, on la leur fait payer.
Quant aux mères porteuses, cet article nous apprend comment elles sont retenues en quasi captivité. Rien à dire, rappelez-vous comment la gestation pour autrui avait été défendue en France, par feu Pierre Bergé!
Et cet homme a usé de toute son influence sur la présidentielle de 2002 et sur celle de 2012.
En l’occurrence, les ### pour dénoncer la violence faite à autant de femmes auraient-ils envahi les réseaux sociaux?
Parce que le droit au plaisir et à l’enfant ne vaut pas qu’on se soucie de ces esclaves du sexe et de la stérilité des couples?
La culture ne sauve rien ni personne, écrivait Jean-Paul Sartre en 1964 dans Les Mots. Et de poursuivre qu’elle ne justifie pas. Mais c’est un produit de l’homme: il s’y projette, s’y reconnaît; seul, ce miroir critique lui offre son image.
Les effets du mouvement #metoo le démontrent, nombre d’hommes du monde de la culture ont été visés, parmi eux, Jean-Claude Arnault dont le comportement aura eu pour conséquence la décision de ne pas décerner de Prix Nobel de littérature cette année.
Le Français fait appel du jugement qui le condamne à deux ans de prison ferme.
Si, désormais, les attaques dirigées contre des hommes se multiplient, est-ce vraiment par souci de justice, la question se pose. Car face au nombre de comportements déviants qui seraient à juger, les tribunaux devraient engager du nouveau personnel à tour de bras.
Qu’on ne s’y méprenne, ce sujet ne vise en rien à minimiser les atteintes faites à l’honneur des femmes. Il n’a de raison que de mettre en évidence, une fois encore, l’aléatoire d’une fièvre morale qui s’empare d’autant de justiciers pour condamner tel ou tel homme.
Car pendant ce temps-là, de véritables criminels oeuvrent en toute impunité. Mais tuer des civils innocents au nom du bien suffit peut-être à faire croire à qui le veut bien que la morale est sauve, à défaut de la culture…
La France et ses débats, la France et ses polémiques, on aime ou on n’aime pas, sans exclure, bien sûr, les demi-mesures, à savoir qu’on apprécie le fait que des échanges de points de vue aient lieu mais qu’on regrette, parfois, les dérives gratuites ou trop faciles.
En voici un exemple assez instructif.
Peut-être avez-vous eu l’occasion de lire la lettre ouverte que Michel Onfray a adressée à Emmanuel Macron. Il en est question dans l’article ci-dessus indiqué en référence et qui revient sur l’invitation faite par BFMTV au philosophe pour en parler.
Entre l’égo du philosophe et celuii du Président, la France trouve-t-elle son compte? Si oui, soit.
Si non, la question reste ouverte de savoir en quoi ce genre de polémique apporte quoi que ce soit d’utile à un pays qui ne manque en tous les cas pas de cerveaux qui, pour bon nombre, restent en marge d’une médiatisation spectacle.
Pour le reste, voir des alliances entre une gauche libertaire que représenterait Michel Onfray et une droite qualifiée d’extrême que seraient ses soutiens est un raccourci aisé qui offre sans doute l’avantage de rejeter les deux factions politiques ensemble.
Que le Président français crée sans cesse la polémique ne relève pas d’hier. Un homme qui se dit transgressif comme il s’est lui-même défini ne peut qu’engendrer autant de situations qui vont se répéter tout au long de ce qui lui reste encore à accomplir de son quinquennat.
capture d’écran Wikipedia, photo, @Edouard Hue
Il faut lire cet article publié sur le site de franceinfo pour mesurer le changement de société que visent les théoriciens du genre.
Ces témoignages d’hommes interrogés dans le cadre d’on ne sait quel sondage ou quelle enquête sont révélateurs de l’influence que l’on attribue à ce courant appelé #metoo.
Sans mettre en cause la bonne volonté de cette gente masculine si soucieuse de bien faire envers les femmes, on peut malgré tout se demander combien de temps dureront autant de belles résolutions.
Un peu comme lorsqu’on réalise que l’alcool peut nuire à la santé et qu’on arrêtera de boire demain.
Parfois, ces engagements tiennent, parfois, le temps de la seule prise de conscience. Aussi bien, sitôt que l’occasion se présentera, voilà qu’autant de manières d’être referont surface au grand dam, pourquoi pas, de qui s’en croyait débarrassé.
Mais au-delà de ces aveux touchants, lirait-on quelque part ceux de femmes qui reconnaîtraient s’être comportées en garces pour ne pas dire salopes qu’elles se revendiquent être, pour certaines?
A moins que cette façon d’être là ne soit admise, auquel cas, aux hommes de la subir… jusqu’au prochain hashtag à inventer en leur faveur?
Il y aurait tant à dire sur cet homme!
Et les hommages qui lui sont rendus se rejoignent pour évoquer sa carrière, sa personnalité, ses engagements.
En pensée avec les siens, en pensée avec l’Arménie, la terre de ses parents, la terre de sa « famille génocidée », comme il l’a dit lors d’une interview.
Jamais, tu nous quitteras, chantait-il dans La Mamma…